Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!.....
Lire la suite >>
Résultat(s): 23
Temps de recherche: 0.0355s
assertion
L'affirmation est l'acte d'énonciation d'une proposition adressée à un interprète et qui consiste, en premier lieu, en un exercice délibéré de formulation d'une proposition afin de faire prévaloir dans son esprit une conviction. C'est peut-être là une définition suffisante, mais il s'agit aussi d'une self-soumission volontaire à des sanctions au cas où l'esprit de l'interprète (et encore plus l'esprit général de la société) se déciderait ensuite à croire en la fausseté de la proposition avec l'idée additionnelle que l'affirmant la savait fausse au moment précis de sa formulation.
Auteur:
Peirce Charles Sanders
Années: 1839 - 1914
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: sémiologue, mathématicien, logicien et philosophe
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Manuscript, New Elements (Kaina stoiceia), 1904 [c.] From the Robin Catalogue
[
définie
]
[
tromperie
]
[
convaincre
]
[
escroc
]
extraterrestres
Affirmer, comme le font certaines personnes, que le miracle est impossible parce qu'il serait contraire à la constance reconnue des lois naturelles, c'est faire un raisonnement en cercle, et donner pour preuve d'une assertion, cette assertion même. Si l'on pouvait prouver le miracle, on détruirait en même temps cette constance des lois naturelles. La preuve d'un tel fait constitue donc seul le noeud de la question. Il faut d'ailleurs ajouter que cette preuve devra subir une critique d'autant plus sévère, qu'elle nous fera sortir davantage du cercle des faits que nous connaissons.
Auteur:
Pareto Vilfredo
Années: 1848 - 1923
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: sociologue et économiste
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Traité de sociologie générale, 1917
[
vérification
]
critique
Dans son commentaire sur [Le Mystère de la fleur d’or], C. G. Jung, entièrement préoccupé par ses propres théories sur l’inconscient, montre qu’il a seulement trouvé dans cet ouvrage – et ce, malgré la parfaite clarté des assertions que celui-ci renferme – matière à corroborer ses idées. La même chose s’est d’ailleurs produite lors d’un séminaire qu’il a dirigé sur la Kundalinî […]. Les universitaires présents, comme en témoignent les avis exprimés en cette occasion, ont fait preuve d’une totale ignorance quant à la signification réelle du texte classique dont ils ont débattu.
Auteur:
Krishna Gopi
Années: 1903 - 1984
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: Yogi, enseignant, réformateur social, écrivain
Continent – Pays: Asie - Inde
Info:
Dans "Kundalini for the New Age", page 43
[
détournement
]
[
interprétation
]
[
orient-occident
]
rhétorique
On peut, pour prouver une assertion dans le cas où l'adversaire refuse d'approuver de vrais arguments, soit parce qu'il n'en perçoit pas la véracité, soit parce qu'il devine où l'on veut en venir, utiliser des arguments que l'on sait être faux. Dans ce cas, il faut prendre des arguments faux en eux-mêmes, mais vrais ad hominem, et argumenter avec la façon de penser de l'adversaire, c'est-à-dire ex concessis*. [...] Il faut utiliser son mode de pensée contre lui. Ainsi, s'il est membre d'une secte à laquelle nous n'appartenons pas, nous pouvons utiliser la doctrine de secte contre lui.
Auteur:
Schopenhauer Arthur
Années: 1788 - 1860
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
L'Art d'avoir toujours raison ou la Dialectique éristique, Stratagèmes 5 : Faux arguments, *synonyme de ad hominem
[
astuce
]
[
sophisme
]
[
machiavélisme
]
indéterminisme
Pour Démocrite les atomes avaient perdu des qualités telles que couleur, le goût, etc. Ils n'occupaient plus que l'espace. Mais les assertions géométriques sur les atomes étaient admissibles et ne nécessitaient aucune autre analyse. Dans la physique moderne, les atomes perdent cette dernière propriété, ils possèdent pas plus de qualités géométriques que la couleur, le goût, etc. L'atome de la physique moderne ne peut être symbolisé que par une équation différentielle partielle dans un espace multidimensionnel abstrait. Seule l'expérience d'un observateur force l'atome à indiquer une position, une couleur et une quantité de chaleur. Toutes les qualités de l'atome de la physique moderne sont dérivées, il n'existe pas de propriétés physiques immédiates et directes, c'est-à-dire tout type de conception visuelle que nous pourrions concevoir est de fait défectueux. Une compréhension du "premier ordre" est, je dirais presque par définition, impossible pour le monde des atomes.
Auteur:
Heisenberg Werner Karl
Années: 1901 - 1976
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: physicien
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
Problèmes philosophiques de la science nucléaire, trans. F. C. Hayes, 1952, 38
[
quantique
]
[
historique
]
sciences
L'écrivain ici présent a eu l'occasion il y a quelque temps d'attirer l'attention sur la succession des couches de "lois de la nature", chaque couche contenant des lois plus générales et plus inclusives que la précédente, sa découverte constituant une pénétration plus profonde dans la structure de l'univers que les couches connues auparavant. Cependant, le point qui est le plus important dans le contexte actuel est que toutes ces lois de la nature contiennent, même dans leurs moindres conséquences, qu'une toute petite partie de notre connaissance du monde inanimé. Toutes les lois de la nature sont des assertions provisoires qui permettent la prédiction de certains événements futurs sur la base des connaissances du présent, sauf que certains aspects de l'état actuel du monde, en réalité la majorité écrasante des déterminants de l'état actuel du monde, ne sont pas pertinents en terme de pouvoir de prédiction.
Auteur:
Wigner Eugene Paul
Années: 1902 - 1995
Epoque – Courant religieux: Récent - libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: physicien théoricien
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
[
impuissantes
]
[
incomplètes
]
théorie-pratique
L'erreur fondamentale que commet la doctrine des sources épistémologiques ultimes, c'est de ne pas distinguer assez clairement les problèmes d'origine des problèmes de validité. Il se peut que, dans le cas de l'historiographie, les deux types de questions se rejoignent quelquefois. Trouver l'origine de certaines sources est parfois le seul ou le principal moyen que l'on ait de tester la validité d'une assertion historique. Mais, généralement, les deux problèmes ne se recouvrent pas, et nous n'éprouvons pas la validité d'une assertion ou d'une information en en déterminant les sources ou l'origine ; nous testons celles-ci selon une méthode plus directe, l'examen critique du contenu de l'assertion - ou des faits qui en sont l'objet. Par conséquent, les questions que pose l'empiriste, "Comment le savez-vous ? Quelle est la source de votre affirmation ?", sont mal posées. Ce n'est pas qu'elles soient formulées de manière incorrecte ou trop peu rigoureuse, c'est leur principe même qui est à récuser : elles appellent en effet une réponse de nature autoritariste.
Auteur:
Popper Karl
Années: 1902 - 1994
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: historien des sciences
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Des sources de la connaissance et de l'ignorance, trad. Michèle-Irène et Marc B. de Launay, p.129, Rivages/Poche n°241, 1998, rééd.
[
philosophie
]
[
quête
]
[
décision
]
[
arbitraire
]
[
savoirs sourcés
]
[
bêtise académique
]
classiques et poncifs
Dans le second chapitre de sa Rhétorique (II, 21, 1394a 24), Aristote emploie le terme gnômé pour les énoncés brefs destinés à la citation. La gnômé y est définie comme une formule exprimant "non pas les particuliers […] mais le général ; et non toute espèce de généralité mais seulement celles qui ont pour objet des actions […]." Les formes gnomiques désignent aujourd’hui les seules formules sentencieuses signées : maximes ou sentences (de maxima sententia, traduction latine de gnômé), et apophtegmes (paroles mémorables de personnages illustres) ; les énoncés parémiques (du gr. paroimia : "proverbe") et les formes apparentées (dictons et adages), créations anonymes, collectives, populaires, fruits de l’expérience accumulée de génération en génération par les usagers de la langue, véhiculant ce que l’on a l’habitude d’appeler "la sagesse des nations", présentent les mêmes caractéristiques sémantiques et grammaticales. Du point de vue linguistique,
- l’énoncé gnomique, la maxime ou sentence :
Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie.
et sa variante parémique, le proverbe :
Les bons comptes font les bons amis
sont des unités de discours achevées, constituées par des phrases autonomes du point de vue grammatical et référentiel. Du point de vue sémantique, ce sont des assertions se donnant pour universellement vraies. Ce type d’énoncé prétend donc à la généricité (par défaut) et emprunte, du point de vue linguistique, la structure des énoncés génériques exprimant des lois scientifiques.
Auteur:
Schapira Charlotte
Années: 1924 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: linguiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Langages 2008/1 (n° 169), p 57
[
citation s'appliquant à ce logiciel
]
[
généralisations idiomatiques
]
[
onomasiologie
]
chaîne matérielle
Colin (*), aux séances de l'Académie, est la tête de turc de Pasteur, car il doute de l'efficacité des cultures de charbon. Pasteur lui répond que son doute dépend de ses mains :
-M.Colin : "Ce liquide agissait au début ; il m'a tué des lapins et même un mouton ; mais au bout de quelques mois il ne déterminait plus le charbon. Pourquoi est-il devenu inerte, je l'ignore."
-M. Pasteur : "Parce qu'il était devenu impur entre vos mains."
-M. Colin : "Mais il n'avait pas été au contact de l'air."
-M. Pasteur : "Comment l'avez-vous débouché ?"
-M. Colin : "J'avais pris toutes les précautions indiquées par M. Pasteur et par ses aides pour prélever dans l'appareil et pour refermer celui-ci (...)"
-M. Pasteur : "En vérité, permettez-moi de vous dire que vous avez besoin de beaucoup étudier ces question." (...)
-Colin : "(les corpuscules germes) s'y trouvaient en grand nombre et avec leurs caractères primitifs."
-M. Pasteur : "Cela est impossible je vous l'ai déjà dit. (... Mais vous ne savez pas retirer cet organisme de façon à ne pas introduire dans le tube une impureté nouvelle. Comment voulez-vous qu'on accorde quelques crédit à vos assertions. Vous cherchez toujours non la vérité, mais la contradiction." (Séance du 21.7.1881, T. VI, p.357)
Tout est là : "comment l'avez-vous débouché ?". C'est Colin l'idéaliste. C'est lui qui pense qu'il y a en science des idées. Mais non, le crédit, c'est avec les doigts qu'on l'acquiert. Les phénomènes ne demeurent qu'aussi longtemps qu'on les maintient à l'intérieur de rapports de forces. Un bacille n'est présent que le long d'un ensemble de gestes qui assurent sa pureté, de même qu'un message téléphonique ne se maintient que le long d'un fil. Les "idées" n'échappent jamais aux réseaux qui les fabriquent.
Auteur:
Latour Bruno
Années: 1947 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: sociologue, anthropologue et philosophe des sciences
Continent – Pays: Europe - France
Info:
in "Les microbes, guerre et paix", éd. Métailié, p. 102-103 - (*) Léon Colin : médecin militaire, hygiéniste (1830-1906)
[
praxis
]
[
domaine de validité
]
[
débat scientifique
]
[
contamination
]
philosophe
Il y eut un homme qui, en ce temps-là, osa pousser les théories nouvelles jusqu’à leurs dernières conséquences : ce fut le marquis de Sade. Avec une logique implacable, et dans une forme parfois digne des encyclopédistes, il développa, sans en omettre un seul détail, le programme nouveau qui allait être celui des penseurs du siècle suivant.
Selon lui, plus de fausseté, plus d’hypocrisie, le flambeau de la philosophie (c’est-à-dire de la science) a dissipé toutes les impostures anciennes ; il convient de s’en tenir au rôle dicté par la nature et de ne plus écouter que nos seuls instincts.
L’homme doit chercher à développer ses émotions le plus possible dans le sens indiqué par la nature, et la douleur étant plus grande que le plaisir, la douleur doit être l’agent principal du succès. C’est en blessant les arbres que l’on obtient de beaux fruits ; la cruauté est un ordre même de la nature.
Celle-ci, contrairement aux fausses idées chrétiennes, nous ordonne de faire aux autres ce que nous ne voudrions pas qu’il nous fût fait. La raison du plus fort est toujours la meilleure ; Bismarck, Nietzsche et les meilleurs auteurs du dix-neuvième siècle n’ont rien dit de mieux.
Il est regrettable que cet écrivain ait compromis la réputation de ses ouvrages par d’absurdes bravades érotiques qui permirent à ses héritiers directs de faire rayer son nom de l’histoire littéraire ; s’il s’en fût tenu aux seules idées philosophiques qu’il exprimait alors, sa place dans l’histoire des idées, à la veille de la Révolution française, eût été celle d’un ancêtre vénéré. Il suffit de relire les principaux ouvrages des écrivains du xixe siècle pour s’en convaincre.
Dans son Origine des espèces et sa Descendance de l’homme, Darwin ne fit que confirmer point par point toutes les affirmations du marquis, et remettre en première place l’instinct naturel de sélection. Les économistes, de Malthus à Stuart Mill, ne firent également que ratifier la brutalité de pareilles assertions.
Les littérateurs et les artistes hésitèrent pendant une partie du dix-neuvième siècle ; mais, bientôt, ils se convertirent, eux aussi, en présence des progrès incessants de la science, aux conclusions imposées par les lois naturelles. Le romantisme ne fut d’abord qu’un réalisme déguisé, et le naturalisme convertit définitivement les artistes aux doctrines scientifiques.
Ce fut ainsi que la littérature, au début du vingtième siècle, ne fut, en résumé, qu’une application étroite des règles posées par la Révolution française, et que la suprématie de l’instinct ramena l’homme qui, un instant, avait cru devenir Dieu, au simple rang des autres animaux qui l’avaient précédé dans l’échelle des êtres.
Auteur:
Pawlowski Gaston de
Années: 1874 - 1933
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 113-114
[
résumé
]
[
explication
]
[
régression
]