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écriture

Douce poésie ! le plus beau des arts !
Toi qui, suscitant en nous le pouvoir créateur, nous met tout proches de la divinité.

Auteur: Apollinaire Guillaume

Info: La femme assise, 1914

[ créateur ] [ création ]

 

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chanson

Une dame sur son trône est assise,

Qui possède un beau choix de talents 

Lit les livres de runes exquises

Et coud ses habits de soie.

Auteur: Anonyme

Info: chant folklorique islandais, vers 900

[ ritournelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pragmatisme

Ma tante faisait partie des compagnons à Tours. Quand on allait déjeuner là-bas, il y avait les chefs-d'oeuvre dans le réfectoire, avec les compagnons. C'est un monde qui m'a totalement bouleversé. Ça m'a scotché. Ça m'a tellement hanté que j'ai toujours eu une espèce d'admiration un peu béate/bobo/parisienne pour l'artisan. Tout ça pour dire aussi que je déteste la magie sortie de nulle part. Je préfère qu'elle ait une explication, une assise, et que celle-ci soit issue d'un savoir-faire.  



 

Auteur: Gaborit Matthieu

Info: Dans l'entretien accordé à ActuSF et publié dans le recueil "D'une rive à l'autre"

[ modèles ] [ compagnons du devoir ] [ exemples ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

séducteur

À peine assise, je fus assaillie par une nuée de dragueurs qui se relayèrent à mon chevet. Le dragueur est le cousin du mendiant, il répond comme lui au principe de l'espérance statistique : il s'attache aux nombres, jamais aux personnes. Sur dix femmes qu'il aborde, une au moins, il le sait, consentira à prendre un café avec lui. Et sur dix qui boiront un café en sa compagnie, ce serait bien le diable si une ou deux, de guerre lasse, n'acceptait d'aller plus loin. Il ne séduit pas, il harcèle, emporte la place à la fatigue.

Auteur: Bruckner Pascal

Info: Les voleurs de beauté

[ assiduité ] [ Don Juan ] [ obstination ]

 

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couple

Elle était assise, elle ne tremblait plus. A l'instant même où mon grand-père était mort, ses mains étaient tombées sur ses genoux, comme deux fruits pourris. Ses lèvres avaient cessé de ruminer et s'étaient rejointes. Sa tête avait basculé doucement sur le côté, avaient cessé de gigoter. En une heure, ses cheveux avaient terminé de blanchir. Comme un petit voile de mariée. J'ai alors pensé que ce qui la faisait trembler, c'était la vie de mon grand-père qui soufflait en elle; et désormais, il n'y avait plus de souffle, juste de la résignation. Un chagrin immobile. Lourd comme des pierres.

Auteur: Delacourt Grégoire.

Info: On ne voyait que le bonheur, p 284

[ séparation ] [ décès ] [ vieillesse ]

 

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dialogue

Ce ne fut qu'une fois assise, les yeux au même niveau que ceux de Leto, qu'elle lui répondit, d'une voix si basse que lui seul pouvait l'entendre :

"Amour de mon âme, je viens de capturer un autre de tes secrets."

"Ouvre tes lèvres, qu'il s'envole", lui dit Leto, jouant avec cette nouvelle intimité qui s'était établie entre eux.

"Il est rare que tu aies réellement besoin des mots, murmura Hwi. Tu parles directement aux sens avec ta vie."

Un frisson parcourut le corps de l'Empereur-Dieu. Il lui fallut un moment pour pouvoir parler, d'une voix si faible qu'elle dut se concentrer pour l'entendre parmi les bruits du cortège qui se préparait à partir.

"Entre l'inhumain et le surhumain, dit-il, il ne me reste plus beaucoup de place pour être humain. Je te suis reconnaissant, ma douce et tendre Hwi, d'occuper cet espace avec moi."


Auteur: Herbert Frank

Info: Dune, tome 4 : L'Empereur Dieu de Dune, pp.499-500

[ espace intermédiaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

Le défaut de l'homme inculte est qu'il croit trop. Un esprit cultivé allège ; comme si beaucoup d'idées y vivaient ensemble par une politique provisoire, sans s'accorder toutes ; et c'est le propre d'un esprit juste, dans tous les sens de ce mot, que le oui et le non y vivent en paix, comme on voit en Montaigne ; aussi les lourds et précipités jugeurs ne le peuvent suivre. Il est pourtant clair qu'il y a une manière d'être assuré en ses opinions qui n'est pas bonne, comme les fous et les maniaques le font voir. Il est vrai qu'aussi le sage ne doute point de tout, et Montaigne non plus. Ces débats ne se terminent point en deux ou trois arguments. J'ai observé chez des hommes de sens une masse difficile à déplacer, reposant sur elle-même et bien assise, nullement prête à s'écrouler par ici ou par là. Je dirais d'eux non pas qu'ils doutent de beaucoup de choses, mais plutôt qu'ils sont assurés de beaucoup de choses. Et voilà un équilibre que ni les métiers ni les sciences ne peuvent donner, parce que le fait et l'argument y ont une force brutale ; la guerre habite en ces dogmatiques.

Auteur: Alain

Info: Mars ou la guerre jugée, Les Passions et la Sagesse, la Pléiade, nrf Gallimard 1960, p.658

[ principes ] [ certitude ]

 

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isolement

Leo s'est endormi presque instantanément et j'ai dû affronter seule la tempête qui se déchaînait en moi.
Je n'ai pas allumé; j'ai tisonné le feu et ajouté un peu de charbon puis je me suis assise, vêtue d'un pull et de ma culotte, avec Bell, le chat sur les genoux.
Je répétais à mon coeur: Cesse de brûler, cesse de me faire mal, calme-toi, il n'y a aucun remède à ton angoisse et à tes regrets. Je savais que le sexe était bon pour le moral et que je pouvais m'estimer heureuse, parce que beaucoup de célibataires - et sans doute de personnes mariées- de mon âge n'avaient que trop peu d'occasions de faire l'amour. Et j'appréciais pleinement ma chance. Mais le Temps s'était invité dans le lit avec nous - mon ventre mou sur la hanche anguleuse de Leo, son bras osseux autour de moi. Et à présent la dure leçon du Temps sur l'impuissance d'autrui à apaiser notre souffrance se rappelait à moi. Je ne pouvais pas dire à Leo: Me retrouver si près de toi me fait sentir encore plus cruellement ma solitude ordinaire.
Chacun doit grandir sans importuner les autres.
C'était mon problème. Moi seule trimballais le souvenir de ce qui avait été - la gloire du monde tel que je l'imaginais quand j'étais jeune, quand la passion semblait me faire accéder à un immense royaume, quand, parfois, j'avais l'impression de quitter la terre pour m'élancer dans l'univers et y scintiller de tout mon être. Quand je ne me posais aucune question sur moi-même. Quand j'avais foi en tout.
Oh, rendez-moi cela! ai-je supplié la pièce obscure et silencieuse. Oh, rendez-le moi ! que je puisse revivre ma vie avec ce que je sais maintenant! Rendez-moi un commencement!

Auteur: O'Faolain Nuala

Info: Best love Rosie

[ littérature ] [ couple ] [ désillusion ] [ assumer ]

 

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pensée-de-femme

A la radio, un médecin soulignait que plus un individu fait l'amour, meilleur il devient dans tous les domaines. Et moi j'éclatai de rire. Mon air railleur n'empêchait nullement cet homme de persévérer dans son catéchisme. Il rappelait que le corps humain est une mécanique, et la comparait, cette machine, au métro de Taipei, à Taiwan. Il y a des années de ça, un vice de fabrication avait concerné le béton des piliers soutenant ce métro aérien, fraîchement construit. Eh bien, sans passagers, ce métro avait fonctionné, jour et nuit, sans quoi il aurait rouillé. Selon ce médecin, une prophétie similaire planait sur le corps sexuel. Si on n'en faisait pas usage, il se dégradait.
On pouvait téléphoner à l'émission pour apporter un témoignage. J'avais composé le numéro. Plus rapidement que prévu, j'étais tombée sur un standardiste qui demandait ce que le sujet du jour m'inspirait. J'avais dit que j'étais révoltée... J'avais dit que les redoutables et ultramodernes conventions de notre époque étaient partout mais que, naïve, je m'étonnais de les trouver ici, dans une bonne émission de radio. J'avais démontré que ce n'était pas vrai, cette histoire que plus on fait l'amour, meilleur on devient. Par exemple, St François d'Assise, mère Téresa, le dalaï-lama, Bouddha ? Et que penser du compagnon qui fut des heures exaspérant et hostile, il a négligé votre dévouement, il vous a humiliée devant les autres, il a maudit votre souffle et il entend la nuit se réconcilier à bon compte ? On se rapproche de lui par la force des choses, en le haïssant. Est-ce bon pour la santé, ça ? J'avais dit : "Pourquoi donner à la vie sexuelle une valeur en tant que telle ? Il y a une multitude de dispositions intérieures, de circonstances extérieures. Ce qui rendrait meilleur, ce serait de ne rien croire aux propos canoniques de ce médecin." J'avais proposé : "Laissez aux gens le trésor qu'ils possèdent. Leur équilibre indéfinissable." Indéfinissable, j'avais appuyé.

Auteur: Fontanel Sophie

Info: l'envie

[ couple ]

 

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texte-image

Comment est-il possible de représenter une jeune femme blonde, assise, avec en fond un paysage montagneux et lacustre sur lequel se profile la silhouette filiforme des arbres, et qui, un livre ouvert dans les mains, tient compagnie à deux enfants, dont l'un est nu, et l'autre revêtu d'une peau de bête, joue avec un petit oiseau ? Raphaël y réussit très bien dans la Vierge au chardonneret.
Étant donné que cet ensemble de traits picturaux constitue un texte qui véhicule un discours complexe et que le contenu n'en est pas connu au préalable par le destinataire, qui saisit à travers des tracés expressifs quelque chose dont le type culturel n'est pas préétabli, comment peut-on définir sémiotiquement ce genre de phénomènes ?
La seule solution paraît être d'affirmer qu'un tableau n'est pas un phénomène sémiotique, parce qu'il ne se réfère ni à une expression ni à un contenu qui soient préétablis, et qu'il n'y existe donc pas de corrélations entre fonctifs rendant effectif un processus de signification ; par suite, le tableau apparaît comme un phénomène mystérieux déterminant ses propres fonctifs plutôt que déterminé par eux.
Cependant, même si ce phénomène semble fuir la définition corrélationnelle de la fonction sémiotique, il ne fuit pas celle du signe compris comme quelque chose qui est à la place d'autre chose.
Le tableau de Raphaël répond à cette définition : c'est quelque chose de physiquement présent (des taches de couleurs sur une toile) qui véhicule quelque chose d'absent et qui, en cela feint de référer à un événement ou à un état du monde dont la probable valeur de vérité est "Faux" (quiconque croit pour raisons de foi que l'Enfant Jésus et Jean-Baptiste ont joué ensemble dans leur enfance sait pourtant très bien que Marie n'aurait jamais pu avoir entre les mains un livre de poche).

Auteur: Eco Umberto

Info: La production des signes

[ analyse ]

 
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