Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 32
Temps de recherche: 0.0405s

dépossession

Eh bien, j'adore le théâtre et je travaille au cinéma... Car un acteur de cinéma n'est qu'un bonhomme de cire livré aux mains de l'opérateur et du metteur en scène, qui sont les seuls vrais artistes de cinéma. L'opérateur qui, grâce à la photographie, enjolive ou enlaidit, rapetisse ou grandit, éclaire ou assombrit. Le physique de l'acteur est l'oeuvre artistique du photographe. Son instinct, son mouvement, sa vie, sont entre les mains du metteur en scène qui, grâce au découpage, réduit au néant, si bon lui semble, ce que l'artiste propose. Ajoutez à cela la préoccupation du micro, de la caméra, du maquillage, de la lumière qui fait pleurer les yeux, l'absence du public qui enlève toute réaction sincère... Non, croyez-moi, pour un acteur, le cinéma est un métier.. le théâtre est un art !

Auteur: Berry Jules

Info: in "Cinémonde", n°159, 5 novembre 1931 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p.552-553

[ septième art ] [ comparaison ] [ actorat ] [ comédien ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

littérature

La terre avait disparu sous ses pieds. Il faisait du stop sur un Dieu ; la vie banale qu'il avait vécue n'était désormais plus rien pour lui, ne serait plus jamais rien. Il vivrait avec cette chose, oui, il vivrait avec elle, ne ferait que la voir et la dévorer des yeux jusqu'à en mourir d'étouffement.
Il cria, hurla et se balança sur les cordes, buvant à pleine bouche son triomphe. Loin, loin en dessous, il aperçut le corps de Judd, pâle et gisant, recroquevillé sur le sol assombri, irrécupérable. L'amour, la vie et la raison avaient disparu, disparu comme le souvenir de son nom, de son sexe et de son ambition. [...]
Popolac marchait, et le bruit de ses pas s'éloignait vers l'est. Popolac marchait, et le bourdonnement de sa voix se perdait dans la nuit.

Auteur: Barker Clive

Info: Livre de sang

[ esprit ] [ fantastique ]

 

Commentaires: 0

averse

Une goutte fraîche est tombée sur ma main. Je suis retourné m'asseoir près d'Irène. Le trottoir devant nous s'est soudain couvert de petites taches d'un gris sombre. Elles naissaient rondes comme des pièces de monnaie, s'allongeant en larmes sur les pentes. Soudain il y a eu l'éclair, et tout de suite le tonnerre, la brise a fait tinter la ville, l'air lourd s'est coloré de fraicheur. Un bruissement clair est sorti du sol, tout s'est assombri d'un coup et il s'est mis à tomber des trombes d'eau. Vite, elle a envahi la rue, dense et lumineuse, et cette gelée translucide et grelottante reflétait l'argent du ciel. Ç'aurait pu être une de ces pluies de mousson, violentes et douces à la fois, qui lavent la terre. Mais à Lisbonne, nul n'affichait cette nonchalance abattue qui fait les Tropiques. On tentait d'échapper au déluge, on se réfugiait sous les stores des magasins, on rentrait le linge qui pendait aux balcons.

Auteur: Le Tellier Hervé

Info: Electrico W, p 188

[ soudaine ] [ fondu-enchaîné ]

 

Commentaires: 0

dialogue

"Pasternak disait que c’était comme une marque sur du linge."
- Qui ça ?
- Pasternak.
- Pasternak disait que quoi était comme une marque sur du linge ? Il fit un geste, seulement de l’épaule, pour désigner le ciel assombri. "L’avion."
Ce qui me força à lever les yeux vers le ciel, par-delà l’étendue du parc, en direction de l’avion. La distance donnait l’impression qu’il était planté, immobile, dans le banc de nuages. Il ressemblait effectivement à un genre de monogramme. Une inscription apposée sur le bas d’une vaste chemise de ciel comme en laissent les employés du nettoyage à sec.
Cela ne m’aurait pas agacé outre mesure, si je n’avais pas ajouté bêtement : "C’est dans Jivago ? - Non. Dans un poème." Le ton impliquait, bien sûr, que tout ce que je connaissais de Pasternak se réduisait à Docteur Jivago et que je ne le connaissais que parce qu’on en avait tiré un film. Le fait que le garçon eût raison – je n’avais pas lu Docteur Jivago et j’avais vu le film – n’aidait pas.

Auteur: Hayes Alfred

Info: C'en est fini de moi

[ littérature ] [ cinéma ]

 

Commentaires: 0

couchant

Kasser fit alors remarquer qu'il n'existait rien de plus beau qu'un coucher de soleil sur les montagnes et la mer, le coucher de soleil, ce merveilleux jeu de lumières dans le ciel s'assombrissant, cette somptueuse incarnation de la transition et de la permanence, la sublime tragédie, poursuivit Falke, de toute transition et de toute permanence, un spectacle grandiose, une merveilleuse fresque représentant quelque chose qui n'existait pas mais illustrait à sa façon l'évanescence, la finitude, la disparition, l'extinction, et l'entrée en scène solennelle des couleurs, intervint Kasser, cette époustouflante célébration du rouge, du lilas, du jaune, du brun, du bleu, du blanc, l'aspect démoniaque de ce ciel peint, c'était tout cela, tout cela, et bien d'autres choses encore, reprit Falke, car il fallait aussi évoquer les milliers de frissons que le spectacle évoquait chez celui qui le contemplait, l'émotion intense qui le saisissait immanquablement, un crépuscule, dit Kasser, incarnait la beauté emplie d'espoir des adieux, l'image éblouissante du départ, de l'éloignement, de l'entrée dans l'obscurité, mais aussi la promesse assurée du calme, du repos, et du sommeil imminent, c'était tout cela à la fois, et combien d'autres choses encore, remarqua Falke, oui, combien d'autres choses encore, renchérit Kasser (...)

Auteur: Krasznahorkai Laszlo

Info: Tango de Satan, p 111

[ crépuscule ] [ symbolisme cyclique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

- Qu'est-ce que vous faites, vous travaillez, vous étudiez ? demanda-t-il de nouveau.
La jeune fille leva la tête. Blokhine découvrit de légères taches de rousseur pâles sur le nez et le front, une très petite bouche vermeille, des yeux purs transparents et, dans ces yeux, un monde à elle, étranger pour lui, une vie à elle, inconnue de lui, et qui lui était inaccessible.
- Je travaille, répondit-elle avec confiance. Comme contrôleuse. Sur l'autre rive... Je me suis présentée à l'École supérieure, je n'ai pas été reçue... J'avais travaillé comme une folle pour préparer l'examen, et voilà, tout ça pour rien.
- Et maintenant, vous vous ennuyez ?
- Pendant la journée, au travail, ça va. Le soir, je m'ennuie beaucoup. Toujours seule, seule. Je sors rarement, seulement au cinéma de temps en temps. Maman n'aime pas rester seule. Et je brode, vous voyez... Ah ! Comme c'est bien que vous ayez loué une chambre chez nous, je déteste les pièces vides ! Je craignais que vous ne vous plaisiez pas ici. C'est un trou perdu... Qu'est-ce qui peut bien plaire chez nous ?
Elle enveloppa la cuisine d'un regard hostile. Ses yeux s'étaient un peu assombris.
" C'est vous qui m'avez plu ", aurait voulu dire Blokhine, mais il se tut.

Auteur: Kazakov Iouri

Info: La Petite Gare, et autres récits, La maison sous la falaise, chapitre II

[ rencontre ] [ retenue ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

paternité

Ce que n'a pas le gazouillement de l'oiseau,

Ni la fontaine de perle,

Je l'ai trouvé en toi, toi mon gazouillis, mon enfant,

Je l'ai trouvé en ton balbutiement.



Ce que j'ai cherché incessamment de coeur en coeur, endeuillé,

Mon enfance immortelle,

Je l'ai trouvée en toi, me moquant de ma peine,

Avec toi, je demeure un enfant.



Tous les astres que mes mains n'ont pas atteints,

Tous les miracles, crois-le,

Le bourgeonnement sacré de mes rêves,

Je les ai trouvés dans tes menottes.



En toi j'ai trouvé ma lyre délicate,

Tous mes jours perdus.

Toi tu es ma sainte langue maternelle en marche,

Mon petit, toi ma nation renaissante.



Tous les trônes que je n'ai pas gravis, tu les graviras,

Toi tu les graviras, mon enfant,

Mes Massis, tu les verras aussi de l'autre côté,

Mes siècles futurs t'appartiennent.

***

Dans les roses, mon enfant, toi, oublie-moi ;

Mais si l'épine te pique, appelle !



Moi, je viendrai. Sous le soleil, dans la lumière, toi, oublie-moi ;

Mais si ton chemin s'assombrit, appelle ! moi, je viendrai.



Où que je sois, dans la bataille ou sous la terre,

Quand tu tomberas dans la souffrance, appelle-moi, je viendrai...


Auteur: Shiraz Hovhannès

Info: A non Sipanig, Trad. Louise Kiffer-Sarian

[ poème ]

 

Commentaires: 0

diable

Satan, vieil Androgyne ! en Toi je reconnais
Un Satyre d’antan que, bien sûr, je croyais
Défunt depuis longtemps. Hélas ! les morts vont vite !
Mais je vois mon erreur et, puisqu’on m’y invite,
J’avouerai qu’à mes yeux ce terrible Satan
D’une étrange façon rappelle le Dieu Pan.
Effroi des bonnes gens, terreur du Moyen Age !
Sans nul doute, le temps t’a changé quelque peu,
Et cependant tes yeux gardent le même feu.
Tes cornes ont poussé et ta queue est plus longue ;
Mais je te reconnais avec ta face oblongue,
Ton front chauve et ridé (tu dois être si vieux !)
Ta solide mâchoire et ta barbe caprine.
Je te reconnais bien, et pourtant je devine
Qu’il a dû se passer certains événements
Qui ne t’ont point laissé sans peines ni tourments.
Qu’est-il donc arrivé ? Qu’y a-t-il qui t’oblige
A éviter le jour de même qu’une Stryge ?
Ton air s’est assombri, toi déjà si pensif
Qu’on voyait autrefois, solitaire et craintif,
Errer dans la campagne en jouant de la flûte
Ou garder tes troupeaux assis devant ta hutte.
Qui donc t’a déclaré la guerre sans merci ?
Qui donc t’a dénoncé comme notre ennemi ?
Je ne l’aurais pas cru, et tu n’y pensais guère
Lorsque tu méditais paisiblement naguère.
Cela est vrai pourtant, ou du moins on le dit,
Et l’on fait là-dessus maint horrible récit.
Traqué de toutes parts, le pauvre Lucifuge
Au porche de l’église a cherché un refuge.
Il faut bien convenir que tu n’es pas très beau,
Tel que je t’aperçois sur ce vieux chapiteau.
Te voilà devenu la hideuse gargouille
Que quelqu’un, ange ou saint, sous ses pieds écrabouille.
Le chrétien te maudit, et le prédicateur
Te montre à chaque instant pour exciter la peur ;
Il te dépeint hurlant, t’agitant dans les flammes,
Et sans cesse occupé à tourmenter les âmes.
L’auditoire frémit, et, tout rempli d’effroi,
Redoute de tomber quelque jour sous ta loi...
Aujourd’hui c’est bien pis, et avec impudence,
Ô comble de disgrâce ! on nie ton existence.
Toi qui épouvantais jadis les plus puissants,
Te voilà devenu un jouet pour enfants !
Quelque vieille dévote, à la piété insigne,
Seule te craint encore et à ton nom se signe.
Moi, je sais qui tu es et je ne te crains pas ;
Je te plains de tout cœur d’être tombé si bas !
Je n’éprouve pour toi ni colère ni haine,
J’implore en ta faveur la Bonté souveraine,
Et j’espère te voir, antique Révolté,
Las enfin et contrit, rentrer dans l’Unité !

Auteur: Guénon René

Info: "Les aspects de Satan", poème de jeunesse

[ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

émerveillement

Nous suivions un sentier étroit sur lequel rampaient en tout sens de petits serpents rouges qui se tortillaient sous nos pieds. Le silence qui régnait alentour engendrait une somnolence rêveuse. À notre suite se mouvaient lentement de noirs troupeaux de nuages. Se fondant ensemble, ils eurent bientôt couvert tout le ciel derrière nous, alors que, devant, il restait dégagé. Mais déjà des lambeaux de nuages nous dépassaient en fuyant vivement vers l'horizon. Quelque part au loin le tonnerre grondait, sa rumeur bougonne se faisait de plus en plus proche. Il tombait des gouttes. L'herbe fut parcourue d'un frou-frou de métal.

Aucun abri ne s'offrait. Soudain tout s'assombrit et le bruissement de l'herbe devint plus sonore, comme apeuré. Le tonnerre gronda, les nuées frissonnèrent, parcourues d'une flamme bleue… Une pluie drue se mit à tomber à torrents, et les coups de tonnerre commencèrent à se succéder sans interruption sur la steppe déserte. L'herbe ployée par les bourrasques de vent et de pluie se couchait à terre. Tout tremblait, remuait. Des éclairs aveuglants déchiraient les nues. Dans leur éclat bleuté apparaissait au loin la chaîne de montagnes, argentée et froide, où étincelaient des feux d'un bleu plus foncé ; quand les éclairs s'éteignaient, elle s'évanouissait, comme engloutie par l'abîme de ténèbres. Tout grondait, frissonnait, répercutait les sons et les suscitait. C'était comme si le ciel, trouble et courroucé, se purifiait par le feu de la poussière et de toutes les immondices qui lui étaient venues de la terre. Et la terre semblait trembler d'effroi devant sa colère.

Chakro grognait comme un chien apeuré. Moi, en revanche, j'étais en joie : devant ce tableau sombre et puissant d'un orage dans la steppe je me sentais soulevé au-dessus de l'ordinaire. Ce merveilleux chaos m'exaltait, m'empoignait l'âme de sa terrible harmonie et l'accordait à un mode héroïque.

L'envie me prit alors de participer à la symphonie, d'exprimer à ma façon la jubilation qui débordait de mon âme à la vue de cette puissance. La flamme bleue qui embrasait le ciel me sembla brûler aussi dans ma poitrine : comment manifester mon émoi sublime et mon enthousiasme ? Je me mis à chanter, à pleine voix, de toutes mes forces. Le tonnerre rugissait, les éclairs étincelaient, l'herbe chuintait, et moi, je chantais, je me sentais en étroite communion avec tous les sons… J'avais perdu l'esprit, mais c'était pardonnable, car je ne faisais de tort à personne qu'à moi-même. La tempête sur la mer et l'orage sur la steppe ! Je ne connais pas de phénomènes plus grandioses dans la nature.


Auteur: Gorki Maxime

Info: Mon Compagnon. Chapitre VII.

[ fusion ] [ intempéries ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Les mouches auraient-elles des émotions ?
Les insectes seraient-ils des êtres sensibles comme les autres ? Des chercheurs ont en tout cas prouvé que des mouches présentaient tous les signes de la peur.
Les drosophiles ouvrent de nouvelles perspectives sur les sentiments ou leurs ébauches chez les non-mammifères.Les drosophiles ouvrent de nouvelles perspectives sur les sentiments ou leurs ébauches chez les non-mammifères.
C'est au coeur des comportements des mammifères que nous cherchons bien souvent émotions et sentiments. Tristesse, peur, bonheur, amitié… sont autant de noms qui quand ils s'appliquent aux animaux non-humains soulèvent des débats passionnés. L'affaire devient encore plus brûlante quand on touche à ces bêtes que l'on écrase sans remords et avec lesquels nous livrons un bras de fer à base d'armes chimiques : les insectes. Nous faudra-t-il accepter que même ces petits êtres sont doués d'émotions, voire de sentiments ? C'est ce qu'ont voulu savoir des chercheurs de l'université de Pasadena (États-unis) en observant la drosophile (Drosophila sp.), une petite mouche des fruits très étudiée en génétique.
Pister les traces de la peur
L'équipe de William T. Gibson a cherché chez l'insecte des traces d’émotions, aussi appelées émotions primitives. Trois de celles-ci ont été étudiées :
• l’évolutivité, le fait que la réponse de l'animal, face au danger, est graduelle et augmente avec le nombre d'éléments menaçants ;
• la valence, l'impact négatif ou positif sur l'organisme de l'émotion et la persistance ;
• la présence de reliquats d'émotions une fois l'alerte passée.
10 mouches ont été soumises à un stimulus effrayant : une ombre qui survolait la boîte les contenant. Elle passait plus ou moins souvent et à des intervalles plus ou moins longs, déterminés par les chercheurs. Puis, les mouches ont été testées individuellement. Tout cela sous l'œil attentif d'une caméra vidéo.
Au passage de l'ombre, les drosophiles s'agitaient subitement. Lors d'assombrissements répétés espacés d'une seconde, la réponse des mouches (les envols) augmentait progressivement avec le nombre d'épisodes d'obscurité. Cependant cet effet cumulatif disparaissait quand ces derniers étaient plus espacés. À 3 secondes d'intervalle, les mouvements que généraient la menace étaient bien moindre qu'à 1 seconde. Un autre facteur influait sur l'envol : le nombre d'individus présents. Isolées, les drosophiles ont en effet montré une plus grande sensibilité à l'alerte qu'en groupe. La mouche seule fuyait dès le premier passage ombrageux (ce qui n'était pas le cas en présence de 9 autres individus) ; ou adoptait une posture figée qualifiée de "freezing" conservée pendant le passage de l'ombre et après plusieurs secondes. Dans les deux cas, 20 secondes environ étaient nécessaires pour que le comportement des mouches retourne à la normale.
Les émotions primitives sont bien là
Dans une dernière expérience, les chercheurs ont proposé de la nourriture à des mouches ayant subi une diète de 24 à 60 heures. Tout cela dans une boîte elle aussi survolée par une ombre. Les mouches ont difficilement déserté la zone de nourrissage mais l'ont d'autant plus évacuée que les ombres se multipliaient. Le besoin de se sustenter rentre donc en compétition avec celui de fuir.
Que peut-on en conclure ? Persistance, évolutivité, valence négative de l'émotion suscitée par un danger... Les émotions primitives sont bien présentes chez les drosophiles. Et si la crainte de l’anthropomorphisme retient les chercheurs d’assimiler leur comportement à de la peur ou de l'anxiété, les résultats de Gibson et ses collègues ouvrent malgré tout une nouvelle voie : celle de l’étude des émotions chez les insectes. Nos conceptions n’attendent que d’être bousculées.

Auteur: Internet

Info: Horvath Louise, 22.05.2015 à 14h30

[ bouleversement ] [ émoi ]

 

Commentaires: 0