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femmes-par-femme

Pendant que le vieux monde s'essouffle à se rénover, les femmes acquièrent lentement une indépendance, mais une indépendance de consommateurs. le néo-féminisme sert à les presser d'accéder à ce bonheur, venant les conforter dans une identité de pacotille qui ne vaut qu'à la lumière des échanges marchands et des rapports de force qui les engendrent.

Auteur: Le Brun Annie

Info:

[ assujetties au consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

Un des exercices de la philosophie au quotidien consiste à être attentif au fait que dès que nous nous identifions excessivement à quelque chose ou quelqu'un, que ce soit la nation, une croyance, un gourou ou simplement un détail de notre personnalité, nous perdons contact avec ce que nous sommes réellement, avec notre identité profonde.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info:

[ assujettissement ] [ méditation ]

 

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hommes-par-femme

Alors voilà. Pour la millième fois je me retrouve à raconter à un homme l’histoire du prince charmant. Ce ne sont pas les femmes qui veulent des contes de fées. Ce sont les hommes. Ils ont besoin de sentiments pour coucher, mais pas les leurs, parce que la vulnérabilité fait mal, alors ils exigent l’amour des femmes comme un laissez-passer.

Auteur: Mazaurette Maïa

Info: La coureuse

[ lâches ] [ assujettis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-femme

A chaque minute qui par hasard n’est pas consacrée au travail, brigitte tente de prendre la main de heinz, avec amour et ostentation. parfois elle doit courir des heures à ses côtés, jusqu’à ce qu’elle ait l’occasion de lui donner la main. […]

saisir la main est surtout important en présence d’autres femmes, incarnation du danger. timide, une petite main se glisse alors dans la grosse main de heinz et parle du temps, de la situation mondiale, ou bien du repas ou de la nature.

Auteur: Jelinek Elfriede

Info: Les Amantes

[ tactile ] [ assujettie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépendance

Certains hommes, certaines femmes agissent sur nous comme des drogues. Avec eux, il n'existe qu'une solution : couper les ponts. Ne plus les voir, ne plus les entendre. Leur tendresse, leur corps, leur odeur, leur regard nous envoûtent, nous aimantent et nous soulagent aussi. Quand ils sont là, nous sommes habités, envahis de chaleur et de désir. Nous nous sentons vivants. C'est si vrai que nous sommes convaincus de ne pas pouvoir "vivre sans eux". Allons donc ! Vivre sans eux, nous l'avons fait auparavant. Nous l'avons pu pendant. Nous le pourrons plus tard.

Auteur: Delahaie-Pouderoux Patricia

Info: Ces amours qui nous font mal

[ rapports humains ] [ couple ] [ assujettissement ] [ addiction ]

 
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progrès

Les jours passent et moi je glande, je repasse voir ce Farfadet qui a rien pour moi, et je le regarde utiliser son téléphone comme télécommande pour la télé parce qu'il a une appli pour ça. Il doit juste attendre que la pub passe sur les deux écrans pour pouvoir changer de chaîne, ou payer vingt euros pour l'enlever du téléphone et pouvoir zapper quand il veut. Si on avait su que c'était ça le futur on y serait pas allés, moi en tout cas je serais pas venu. Je suis comme le reste, parachuté dans le triste débile de l'époque.

Auteur: Johannin Simon

Info: Nino dans la nuit, Page 227, Allia, 2019

[ hyper-consumérisme ] [ téléphones portables ] [ assujettissement publicitaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

épouse

"Cinq heures... Il va bientôt rentrer..." se dit Elisa. Et voilà qu’à cette idée elle ne peut plus rien faire. Elle a frotté, lavé, fourbi durant toute la journée, elle a préparé une soupe épaisse pour le dîner – ce n’est pas la coutume du pays de manger lourdement le soir, mais c’est nécessaire pour lui qui, à l’usine, ne déjeune que de tartines aux oeufs. Et maintenant, ne fût-ce que pour mettre le couvert, ses bras s’engourdissent et retombent inertes le long de son corps. Un vertige de tendresse la fige, immobile et haletante, accrochée des deux mains à la barre de nickel du fourneau. C’est chaque jour la même chose. Gilles sera là dans quelques minutes : Elisa n’est plus qu’un corps sans force, anéanti de douceur, fondu de langueur. Elisa n’est plus qu’attente.

Auteur: Bourdouxhe Madeleine

Info: La femme de Gilles, Incipit.

[ prolétaire ] [ assujettie ]

 
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travail

Peu à peu, Hacine avait pris le rythme, en regardant faire son aîné. II avait remarqué que Jacques obéissait à des rituels, pour souffler, fractionner sa journée. La clope de 8 heures, une autre à 10 heures avec le café. À 11 heures, il montait le son de la radio, parce que c'était l'heure de son émission. Il tâchait de faire le plus gros du taf pendant la matinée, pour être peinard l'après-midi. Même chose, il donnait le maximum en début de semaine. Il existait comme ça toute sorte de ruses pour surmonter le désert, cette étendue uniforme de temps qui vous attendait au saut du lit, et pour de bon, jusqu'à la retraite. Hacine avait compris ça. Son temps ne lui appartenait pas. Mais il était toujours possible de duper l'horloge. En revanche, il ne pouvait rien contre cette évidence : d'autres volontés que la sienne dictaient leurs règles à son corps. Il était devenu un outil, une chose. Il bossait.

Auteur: Nicolas Mathieu

Info: Leurs enfants après eux, Page 311, Actes Sud, 2018.

[ assujettissement ] [ organisation ] [ routine ]

 

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psychanalyse

Lorsqu’une vérité, dans la vie quotidienne ou dans l’histoire, est barrée, que devient-elle ? Elle ne s’évanouit pas pour autant, elle subsiste, mais elle s’exprime dans de nouveaux registres, ailleurs, et sous des formes secrètes, clandestines. Ainsi dans l’homme : ces vérités, ces désirs qui ont été censurés, refoulés, vont être transposés dans un autre registre et sous une forme incompréhensible, dans le langage du rêve ou de la névrose.

[...] On se trouve en présence d’un discours qui n’a pas cessé de murmurer, mais que le sujet ne peut entendre, car il n’en connaît ni la grammaire ni la syntaxe. Ce langage perturbé, qui fonctionne en dehors du sujet conscient, c’est ce que Freud appelle l’inconscient, le "ça". "L’inconscient, dit Lacan, c’est le discours de l’Autre". Le sujet se trouve donc changé de place et, pour ainsi dire, en dehors de celui que nous appelons sujet. L’homme n’est plus au centre de lui-même dans le discours organisé et clair du conscient. Il est dans le discours tout aussi organisé mais indéchiffrable de l’inconscient – ce qu’exprime la formule [...] :

"Je pense où je ne suis pas, je suis où je ne pense pas."

Et il faut bien noter, cela est essentiel, que ce langage, s’il a été refoulé, ne disparaît pas. Il est là, en nous, même si nous ne pouvons pas l’atteindre et il se manifeste sans cesse dans les failles du conscient. C’est le mécanisme que Freud appelle "le retour du refoulé" et qui fait que sous la voix claire de notre conscience, vient sans cesse s’interposer une autre voix, pressante, répétitive, qui nous dit des histoires graves, celles de notre préhistoire, et que nous ne comprenons pas.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien avec Gilles Lapouge Le Figaro Littéraire 1er décembre 1966 n° 1076

[ assujettissement au signifiant ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson