Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 45
Temps de recherche: 0.0395s

audimat

Cette semaine on a touché un autre bas-fond du commérage parisien puisque les médias ont été pollués jusqu'à vomir par une bisbillette entre un chroniqueur sportif et un rappeur. Pareil néant sur médiatisé fait froid dans le dos. Comme s'il y avait une volonté délibérée de rabaisser, de stupidifier... D'abrutir.

Auteur: Mg

Info: 22 avril 2016

[ répulsion ]

 

Commentaires: 0

audimat

Quel abus on fait de ce bon Béranger ! Je lui garde rancune du culte que les esprits bourgeois lui portent. Il y a des gens de grand talent qui ont la calamité d'être admirés par de petites natures. Le bouilli est désagréable surtout parce que c'est la base des petits ménages, Béranger est le bouilli de la poésie moderne, tout le monde peut en manger et trouve ça bon.

Auteur: Flaubert Gustave

Info: Correspondance I/la Pléiade/Gallimard <À Louise Colet, déc. 1847 p.492>

[ vacherie ]

 

Commentaires: 0

audimat

Si vous suivez des médias d'info continues comme BFM TV ou I-Télé, vous risquez l'abrutissement.
Avec deux grands leviers, bien éprouvés par l'efficacité froide des médias consuméristes américains.
Primo on use et abuse de toute émotion vendable (avec les cellules psy qui vont avec... comme si la conscience de la mort venait d'être inventée) le tout maintenu par un faux suspense entretenu par un fort sentiment d'urgence simulé. Comme toujours on tape fort et bas. Le crash du vol de Germanswing de ce mois en fut un cas d'école.

Auteur: Mg

Info: 26 mars 2015

[ libéralisme ]

 

Commentaires: 0

audimat

Vingt journalistes parisiens propriétaires de grandes rubriques ou émissions politiques font et défont les carrières. Avant chacune de ces émissions qui sont des super-examens de passage dans la classe politique supérieure, les personnalités répètent avec des professionnels comme on prend des répétitions particulières avant le baccalauréat. Il ne faut pas risquer de perdre quelques points à l'issue du débat. Seulement exprimer l'opinion que les spécialistes croient qu'il convient d'avoir. Tout est renvoyé à une analyse et une prévision des mouvements attendus de l'opinion publique. Une fois déterminée la vague de celle-ci, les spécialistes recommandent dans leur joli langage de "surfer sur sa crête". Le sondage a remplacé la conscience. Et si l'opinion publique était imprévisible ? Ou, pire encore pour les professionnels, si l'opinion publique attendait des leaders et des élus non pas qu'ils la suivent mais qu'ils la guident ? Et si, dans les périodes de crise ou d'incertitude, elle attendait des responsables qu'ils prennent d'abord leurs responsabilités ?

Auteur: Deniau Jean-François

Info: Ce que je crois/Grasset, LdP 1992, p.62-63

[ cénacles ] [ politiquement correct ]

 

Commentaires: 0

audimat

Il n'existe [...] pas de journaux d'opinion, il existe des journaux d'une opinion, ce qui ne semble pas absolument la même chose. Or la charité, d'accord avec le bon sens, ne nous permet pas de refuser aux imbéciles le droit d'avoir une opinion, sous peine de rejeter ces malheureux hors de l'humanité pensante. Et comme ils ne réussiront jamais à s'en former une à leur strict usage, force leur est bien d'emprunter celle des autres. Chaque journal se trouve donc ainsi tenu de compter avec eux, c'est-à-dire de ménager les imbéciles, dont il assume la charge, et Dieu sait si l'espèce est facile à scandaliser ! Scandaliser les imbéciles ne mène à rien de bon. Je crois, au contraire, que la stupide, l'effroyable monotonie de la vie moderne - dont les vertigineux manèges de chevaux de bois nous fournissent la parfaite image - incline les meilleurs esprits à des solutions médiocres, à des mensonges moyens, et que le seul scandale est capable de les remettre debout, face à l'inflexible vérité ! On ne peut raisonnablement demander au directeur d'un journal de risquer quotidiennement cent imbéciles dans l'espoir - souvent déçu - de réveiller un dormeur, de lui réapprendre à penser. La faillite serait au bout d'une telle expérience.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Journal de la guerre d'Espagne/Essais et écrits de combats I/la Pléiade/nrf Gallimard <p.1446>

 

Commentaires: 0