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emportement

Les hommes coléreux se font à eux-mêmes un lit d'orties.

Auteur: Richardson Samuel

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[ automutilation ]

 

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autodestruction

Les épines que j'ai recueillies viennent de l'arbre que j'ai planté.

Auteur: Byron George Gordon Lord

Info:

[ automutilation ]

 

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conscience

De tous les maux, les plus douloureux sont ceux que l'on s'est infligés soi-même.

Auteur: Sophocle

Info:

[ souffrance ] [ automutilation ]

 

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souffrance

La plupart des peines n'arrivent si vite que parce que nous faisons la moitié du chemin.

Auteur: Lévis François Gaston De

Info:

[ imprévoyance ] [ automutilation ]

 

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automutilation

La mémé, c'est une dure. Un jour où elle empilait du bois, elle s’est fait piquer par une vipère à l'index: elle n’a pas hésité, elle a saisi sa hachette et elle s’est tranché la première phalange sans perdre de temps, avant que le poison n’envahisse son corps et remonte au cœur.

Lorsque je lui demande de me raconter cette mésaventure, elle me dit qu'il n’y a rien à raconter, que l'hôpital est bien trop loin et qu’il n'y avait de toute façon personne pour l'y conduire, que c'était ça ou quelle y passait ! «Voilà, tu sais tout », conclut-elle et elle me chasse d’un geste du bras, comme on éloigne une pensée inopportune, et elle reprend son travail.

Auteur: Ballanfat Claire

Info: Glières, la fracture

[ survie ] [ sagesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

"Beaucoup de serials killers ont des mobiles sexuels, explique Micki Pistorius.Les hommes et les femmes n'ont pas la même idée du sexe. Un homme est excité par ce qu'il voit, une femme par le toucher. Voilà pourquoi il y a plus de voyeurs et d'hommes qui regardent des films pornographiques. Les crimes sexuels sont directement liés à l'apparence de la victime et à son physique. Si un homme veut dominer une femme, il exige un rapport sexuel avec elle. A l'inverse, si une femme veut dominer un homme, elle refuse d'avoir un rapport sexuel avec lui. Si un homme a été abusé sexuellement ou maltraité, il s'attaque à quelqu'un d'autre. Une femme au contraire, a tendance à s'en prendre à elle-même et à pratiquer l'automutilation."

Auteur: Bourgoin Stéphane

Info: Profileuse : Une femme sur la trace des serial killers

[ opposés ]

 

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mère-fille

Et ses doigts rendus croches d'être si fort rongés, ses doigts tordus de ne servir à rien, il faut dire que ma mère ne se ronge pas les ongles avec la bouche, tout occupée à n'être qu'une fente, mais avec ses doigts qui se mangent les uns les autres, ça fait tac lorsque l'ongle écorche un doigt, un tac qui laisse des gouttelettes de sang sur quoi elle tac encore, des points rouges dont elle ne se préoccupe pas, ma mère et ses mains qui s'affrontent sur ses cuisses comme si elles avaient une vie propre, comme si de rien n'était, comme si tout le reste du corps, jusque-là resté dans une torpeur de vieille folle, n'existait que pour assister à leur agitation, et elle fait ça tout le temps et sans rien dire car elle ne parle pas, elle crie ou elle se tait, elle garde le silence avec le tac de ses doigts qui envahit la pièce, une horloge à pendule qui se fait remarquer dans les temps morts, le dimanche après-midi, lorsque les enfants jouent dehors, et ce silence me rend folle, nous somme deux folles qui gardons le silence pour mieux nous détester.

Auteur: Arcan Nelly

Info: Putain

[ femme-par-femme ] [ rancoeur ] [ huis clos familial ] [ folie ] [ automutilation ] [ littérature ] [ souffrance ]

 

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automutilation

Les scarifications [...] sont des traces effaçables, par cicatrisation, et ne sont pas faites pour inscrire dans le corps une marque, une trace signifiante. Les scarifications ne sont pas écriture sur le corps, elles sont [...] coupure. [...] Les scarifications sont la trace minimale de l’écriture signifiante, elles ont fonction de comptage comme les traits de Robinson sur l’arbre de son île déserte. Les scarifications témoignent de cette accroche minimale du sujet à la fonction signifiante. Sous chaque trait, le sujet cherche à représenter la différence, la coupure d’avec l’Autre qui le ferait exister, mais au risque que cette trace disparaisse avec la cicatrisation et que le travail soit à recommencer.

Ces pratiques de marquage du corps, qui sont de plus en plus fréquentes, spécialement dans la part la plus jeune de nos sociétés, sont toutes plus ou moins prises dans la difficulté que rencontre le sujet à trouver les signifiants nécessaires à la nomination, et donc, à entrer dans le champ de l’énonciation qui n’est plus adéquat à l’organisation du monde par les parlottes postmodernes. Le sujet alors, au lieu d’agir la séparation dans la parole (entre le signifiant qui le représente pour les autres signifiants), au lieu de faire séparation, donc, dans la relation à l’autre, l’agit directement sur lui-même, sur son corps. [...] D’ailleurs, [...] quand une figure de l’Autre se met en place de regarder ce qu’écrit sur le sujet sur son corps, alors se remet en marche le mouvement langagier. Cette dynamique de la "monstration" est induite par la structure même du discours du capitaliste qui régit l’échange interhumain sur le mode de la preuve, de la démonstration de l’existence en acte.

Auteur: Lesourd Serge

Info: Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 228-229

[ psychanalyse ] [ signification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophe-sur-philosophe

[Selon Kant] Les idées métaphysiques (Dieu, le Monde, l’âme) sont de simples actes de la raison. En accomplissant ces actes, en pensant "Dieu", "Monde", "âme", la raison ne fait qu’obéir au besoin d’unité qui la régit : unité des phénomènes internes (l’âme), unité des phénomènes externes (le Monde), unité de tous les êtres (Dieu). Mais elle ne perçoit pas véritablement ces idées comme des réalités objectives qui lui seraient effectivement données et qu’elle pourrait donc, non seulement penser, mais encore connaître. Il faudrait pour cela que notre intelligence soit dotée d’un organe de perception intellectuelle, étant donné la nature non-sensible des réalités à percevoir. Une telle intuition intellectuelle n’est pas la nôtre, affirme Kant. Toutefois, par une inévitable illusion "spéculaire", nous croyons voir intellectuellement, comme si elles étaient présentes devant notre esprit, des réalités que nous ne faisons que construire en pensée, et auxquelles la foi seule (car elles existent "en-soi"), et non la science, nous permet d’accéder. Telle est la critique kantienne de la connaissance métaphysique.

Cette critique [...] nous paraît fausse à plusieurs égards. D’abord, parce que la raison humaine a le droit, à un certain degré, de traiter les concepts comme des choses, en tant précisément qu’ils en sont le reflet dans le miroir du mental, reflet dont l’adéquation est garantie par la Révélation et la Tradition universelle. D’où la légitimité de la scolastique. Fausse d’autre part, parce que, confondant la métaphysique véritable avec la scolastique wolfienne, Kant ignore que, depuis toujours, les grandes doctrines métaphysiques, du vedânta au platonisme et au thomisme en passant par le taoïsme ou le bouddhisme mâdhyamika, ont prévu et corrigé la tentation du chosisme spéculatif, avec une efficacité et une radicalité qui dépasse d’assez loin le criticisme kantien. Et la pratique dionysienne de l’anagogie en est précisément une preuve irréfutable. Enfin, il faudrait souligner combien est approximative la conception d’une intuition intellectuelle que Kant imagine sur le modèle de l’intuition sensible : avoir un objet devant soi. Mais au-delà de la connaissance par observation, il y a place pour la connaissance par participation. [...] L’objectivité métaphysique est intrinsèque et qualitative ; c’est l’objectivité de la vérité, nourriture de l’esprit. L’objectivité physique (ou empirique) – l’objectivité d’une chose – est extrinsèque et relative : elle n’est que le reflet de la précédente qui la fonde ontologiquement. L’intuition intellectuelle ne se démontre pas ; elle est la vie même de l’esprit. La nier, c’est nier l’expérience la plus foncière de toute intelligence humaine : automutilation.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 105-106

[ erreurs ] [ nominalisme-réalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson