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vieillir

Oh mes amis d’un temps, que devenons-nous,

notre sang pâlit, notre espérance est abrégée,

nous nous faisons prudents et avares,

vite essoufflés — vieux chiens de garde sans grand-chose à garder ni à mordre —,

nous commençons à ressembler à nos pères…

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: A la lumière d'hiver. Leçons. Chants d'en bas. Pensées sous les nuages

[ rejoignement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mémoire

Le souvenir, fluctuant, émoussera les traits, les agencera au fil des jours, de l'humeur et de l'oubli, en infimes nuances qui toutes composeront une galerie d'autres visages, d'autres corps, d'autres caractères. Même leur personnalité ne sera bientôt plus une certitude ; les ivrognes seront de bons vivants, les violents des passionnés, et les avares se révéleront économes.

Auteur: Del Amo Jean-Baptiste

Info: Règne animal

[ modificatrice ]

 

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bourgeois

Ce qui pourrait être l'excuse de leur richesse, le pardon de leur inutilité humaine, ils s'en gardent comme d'une saleté. Ils ne laissent rien tomber de leur parcimonieuse table sur la faim des pauvres, rien tomber de leur coeur sec sur la douleur des souffrants. Ils économisent même sur le bonheur, leur bonheur à eux. Et je les plaindrais?... Ah!non... Ce qui leur arrive, c'est la justice.

Auteur: Mirbeau Octave

Info: Le journal d'une femme de chambre

[ pingres ] [ mesquins ] [ avares ]

 

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euthanasie

Je voudrais que nous choisissions nous-mêmes de partir, au moment où nous serions le plus heureux, que nous décidions que tout est bien et qu'il est temps que nous cédions la place. Je voudrais que nous partions sans nous accrocher à la dernière petite parcelle d'air respirable, à la dernière petite goutte de vie, avec l'air de deux avares qui trouvent que l'on n'a pas été assez généreux avec eux, alors qu'on ne leur devait rien.

Auteur: Gauthier Louis

Info: Anna, p.57, Éd. Bibliothèque Québécoise

[ choix raisonné ] [ fin de vie ]

 

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fric

On s'éloigne de l'appréciation des choses en s'obligeant à passer par la monnaie pour en mesurer la valeur. La culture de l'argent fait écran. La culture capitalistique au sein de laquelle la valeur se mesure par le patrimoine financier et les objets de luxe, chez les riches, et, chez les consommateurs moyens et les pauvres, par les aubaines et le rapport qualité-prix, a entraîné le développement de pathologies spécifiques. Elle a rendu les uns structurellement avares et cyniques, les autres blasés et cupides.

Auteur: Deneault Alain

Info: La Médiocratie

[ marchandisation ] [ aliénation ] [ monétisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

implorer

La prière est un rayonnement de notre être soudainement incendié, c’est une direction infinie et sans but, c’est un parallélisme brutal de nos aspirations qui traversent l’univers sans aboutir nulle part. Oh que je me sais ce matin loin de ces avares qui, avant de prier, demandent si Dieu existe. S’il n’est plus ou pas encore : qu’importe. Ce sera ma prière qui le fera car elle est toute création telle qu’elle s’élance vers les cieux. Et si le Dieu qu’elle projette hors de soi ne persiste point : tant mieux : on le fera de nouveau, et il sera moins usé dans l’éternité.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: Lettres 1900-1911

[ prier ]

 

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déclaration d'amour

Tu m'as rendu la vue, Amour, je le confesse
De grâce que c'estoit à peine je sçavoy,
Et or toute la grâce en un monceau je voy,
De toutes parts luisant en ma grande maîtresse.

Or de voir et revoir ce trésor je ne cesse,
Comme un maçon qui a quelque riche paroi
Creusé d'un pic heureux qui recèle sous soi
Des avares ayeux la secrète richesse.

Or j'ay de tout le bien la connaissance entière,
Honteux de voir si tard la plaisante lumière :
Mais que gagne je, Amour, que ma vue est plus claire,

Que tu m'ouvres les yeux, et m'affines les sens ?
Et plus je vois de bien, et plus de maux je sens :
Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire.

Auteur: La Boétie Etienne de

Info: Recueil : Vers françois

[ poème ]

 

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capitalisme

Et, de fait, dès l'été 1949, l'économie est assainie, il n'est plus utopique de faire confiance à la monnaie. Les Japonaises le comprennent vite... Avec délices, elles se laissent aller à cette manie d'économiser qu'elles ont contractés pendant la guerre ; elles sont si avares qu'en six mois les dépôts en banque augmentent du tiers (530 millions en juin, 792 millions en décembre) : pour la première fois depuis la guerre les entreprises vont pouvoir emprunter un peu d'argent Japonais. Au début de l'année 1950, la ménagère peut envisager son avenir avec plus d'espoir que l'année précédente : son niveau de vie est bas mais il monte doucement. Certes l'économie est toujours faible- il y a encore 500 000 chômeurs - mais elle est stable ; une mère de famille peut prévoir quelques investissements, elle redevient sage, posée et tempère les ardeurs révolutionnnaires de son mari...

Auteur: Dufourcq B. Elisabeth

Info: Les femmes Japonaises (1969, 296 p.)

[ après-guerre ] [ évolution économique ] [ histoire ] [ asie ] [ épargne ]

 

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foi chrétienne

Je suis bien contente de connaître le bon Dieu.

Je sais qu'il y a un être qui est infiniment au-dessus de tous les êtres, l'être suprême : c'est Dieu, je crois fermement son existence parce que c'est Dieu lui-même qui l'a révélée.

L'existence de Dieu me montre par la création du monde (sic). Je crois fermement qu'il y a un seul Dieu. Dieu est éternel, il a existé toujours ; avant qu'il a créé le ciel et la terre, il existait toujours seul, il n'a pas pu s'ennuyer parce qu'il était toujours heureux, il n'a jamais été créé, il n'a pas besoin de personne, mais il nous a créés par sa grande bonté pour nous partager son bonheur et sa gloire.

Dieu est un pur esprit, il n'a ni corps, ni figure, ni yeux, ni oreilles, ni bouche, ni bras, ni mains, nous ne pouvons pas le voir ni le toucher parce qu'il n'a point de corps. Je désire le voir et le toucher, mais je ne le peux pas parce qu'il n'a jamais de corps humain, mais j'espère que je verrai Dieu dans le ciel après ma mort. Je pense souvent en esprit que Dieu me suit partout. Dieu est partout, il nous voit pendant le jour comme pendant la nuit. Il nous est impossible de cacher à Dieu (sic). Dieu est tout-puissant, il fait tout ce qu'il veut, il a fait de rien le ciel et la terre. Les hommes ne peuvent pas créer. Dieu est infiniment bon, il nous a procuré tant de bienfaits, il nous donne chaque jour le pain et les aliments que nous mangeons, les vêtements qui nous couvrent, l'air que nous respirons et tout ce que nous avons, les fruits pour nous rafraîchir, les fleurs pour nous réjouir, les vaches, les bœufs, les porcs, les moutons pour nous nourrir.

Dieu nous protège et nous garde, il pense toujours à nous, il nous aime tendrement. J'aime tendrement aussi le bon Dieu. Dieu m'a donné une âme intelligente et immortelle faite à son image et qui doit un jour partager sa gloire dans le ciel. C'est mon âme qui peut penser à Dieu, c'est mon âme qui peut l'aimer, le remercier, le prier, Dieu a placé l'intelligence dans mon âme au-dessus de tous les animaux. La mer si grande, les fleurs si belles, les astres si brillants ne sont pas faits à l'image de Dieu, mon âme est donc plus précieuse et plus noble que tous les trésors de la terre et les beautés du firmament. Tout meurt dans la nature, les animaux, les plantes et les fleurs meurent, mon corps mourra, mais mon âme ne mourra jamais, mais elle vivra pour être toujours heureuse dans le ciel si je suis bien sage. Dieu infiniment bon m'a donné aussi de bons parents pour me soigner, de bonnes et dévouées maîtresses pour m'instruire; il m'a conduite à Larnay, où je suis si heureuse, il m'a donné encore des prêtres pour m'aider à me conduire dans le chemin du ciel, pour me confesser, me donner la sainte communion. Dieu est infiniment bon pour nous, il nous a envoyé son fils unique sur la terre pour nous sauver par sa naissance dans une pauvre étable, par sa vie de travail, par sa passion et sa mort sur la croix. Merci, mon Dieu, de vos bienfaits et de vos bontés pour moi, pauvre sourde-muette et aveugle, je veux être toujours reconnaissante envers Dieu et l'aimer de tout mon cœur par-dessus toutes choses. Dieu est infiniment miséricordieux, il aime à pardonner quand nous avons le regret de l'avoir offensé même véniellement ou gravement.

Dieu est infiniment juste, il récompense les bons et il punit les méchants. Dieu désire que nous allions tous au ciel à la condition que nous observions bien ses commandements. Dieu appelle les pécheurs à se convertir, mais beaucoup d'hommes méchants, orgueilleux, avares, gourmands, colères, impies, ne veulent pas se convertir, vont en enfer après leur mort par leur faute, ils sont très et toujours malheureux dans l'enfer parce qu'ils ne voient jamais Dieu, ils ne cessent jamais de souffrir dans l'enfer.

Mon plus grand bonheur est de connaître le bon Dieu, de l'aimer, de lui obéir et de le servir que d'avoir beaucoup d'or et de plaisirs. Mon Dieu, je veux bien profiter de vos bienfaits, de vos bontés et des souffrances et de la mort de Jésus-Christ, en passant mes années à vous aimer et à vous servir fidèlement toujours jusqu'à ma mort pour vous aimer encore pour toujours ensuite dans le ciel. Je le désire de tout mon cœur... Je suis très contente que le bon Dieu m'a fait sourde-muette et aveugle pour pouvoir vous connaître mieux. Je vous remercie de cette grâce que le monde ne connaît pas.

Auteur: Heurtin Marie

Info: 8 février 1904

[ handicap ] [ candeur ] [ innocence ] [ Éternel ]

 

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