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discipline

Ce qui interrompt des routines fait avorter de possibles excellences.

Auteur: Gomez Davila Nicolas

Info: Dans "Le réactionnaire authentique" page 42

[ travail ] [ concentration ] [ souffle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

IVG

Aucune femme ne veut un avortement comme on voudrait un cornet de glace ou une Porsche. Elle veut avorter comme un animal pris dans un piège se rongerait la jambe.

Auteur: Mathewes-Green Frederica

Info:

[ souffrance ] [ survie ]

 

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famille

Ma mère a eu un moment l'idée d'avorter et de me jeter dans une poubelle remplie d'autres bâtards qui me ressemblaient. Si elle l'avait fait, peut-être qu'elle serait heureuse à l'heure qu'il est. Maintenant, nous sommes deux malheureux. Mais nous nous aimons.

Auteur: Mucha Martín

Info: Tes yeux dans une ville grise

[ amour ] [ mère-fils ]

 

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femmes-hommes

- Tu vas l'épouser ?
- Carrément. On s'est fiancés quand je suis tombée enceinte l'année dernière, mais il a déjà six gosses de son ex, alors il m'a fait avorter.
J'ai touché la peau chaude de son épaule avec compassion.
— C'est terrible. Je suis désolée.
Elle a mordu sa lèvre inférieure qui débordait presque de collagène.
- Merci. Mais j'ai eu droit à un appart' à Eaton Place après l'aspiration, donc c'est pas si mal.

Auteur: Hilton L. S.

Info: Maestra

[ adultère ]

 

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femmes-hommes

<clara34> j'aime pas le sexe
<Plonk> ils en font encore des comme ça ?
<@Kakawet> pourquoi tu dis ça clara ??
<clara34> parce que c'est mal
<clara34> et immoral
<clara34> beaucoup de jeunes gens le font alors qu'ils sont encore mineurs
<clara34> réslutat ils attrapent le SIDA ou d'autres maladies
<clara34> sans parler des jeunes filles qui tombent enceintes et qui doivent AVORTER :o
<Plonk> c'est une bonne chose de penser ça.
<clara34> merci
<Plonk> si tu restes vierge jusqu'à tes 70 ans, au moins tu n'auras pas d'enfant à qui transmettre ta connerie
* clara34 has quit IRC.

Auteur: Internet

Info:

[ insulte ] [ dialogue-web ]

 

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écrivaine

Dans ce sujet télévisé sur Anaïs Nin il est raconté combien elle fut louvoyeuse, menteuse, libre... 

Elle multiplia les amants simultanés, ne pouvait s'imaginer en mère et se fit avorter, demandant qu'on ne l'anesthésie pas durant l'opération afin de pouvoir mieux conter la chose. (12 pages dans son journal)

Retrouvant son père à l'âge de 30 ans - après quasi 20 ans de séparation - elle coucha de plein gré avec lui, deux fois, mais sans parvenir à la jouissance, preuve d'une "limite" dans sa psyché... 

Nancy Huston analyse la vie d'Anaïs comme la transmutation de cette incarnation-là en littérature alors que Belinda Cannone, en toute fin, la considère comme insaisissable.

Auteur: Mg

Info: A propos du documentaire d'Daniel Ablin et Serge July "Anïs Nin : Vivre sans entrave"

[ personnage ] [ résumée ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

paternité

L'annonce d'un enfant à venir semble être vécue comme l'annonce d'une maladie. Je vais vous donner un exemple concret.

Actuellement, lorsqu'un enfant s'annonce d'une façon imprévue dans un couple d'amants, l'homme, plus souvent que la femme, réagit à cet événement par une angoisse surmoïque anale se traduisant par le désir de tuer le fœtus comme si celui-ci dévalorisait ses coïts d'amour avec cette femme. Cette réaction est nouvelle et en accord avec l'évolution des mentalités.

Bien sûr, comme autrefois, la future venue d'un enfant réactualise le fait qu'une femme est toute autre qu'un homme et remanie la castration primaire. Mais, en revanche, ce qui est nouveau aujourd'hui, c'est que la joie de donner une promesse de descendance à la femme aimée semble faire place à l'angoisse d'un sentiment de responsabilité génitale et conjugale se traduisant par une sorte d'interdit de mettre au monde un être humain sur cette planète polluée, violente et apocalyptique.

Autrefois, on pensait à la vie dès qu'un enfant s'annonçait, maintenant, on pense à l'angoisse de la mort pour cet enfant en devenir qui représente l'amour des parents.

Le futur père est pris dans un conflit de responsabilités qui lui fait le plus souvent fantasmer de quitter cette femme qu'il a rendue mère, ou de lui demander, comme preuve d'amour, d'avorter de cet enfant, future image vivante de leur amour vivant. Est-ce le mécanisme Gribouille qui est en action ? Mourir avant de naître, pour n'avoir pas à mourir en cette fin de siècle trop angoissante !

Auteur: Dolto Françoise

Info:

[ refus ] [ nihilisme ] [ ambivalence ] [ écolo-catastrophisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maman-enfant

Je me suis assise dans le studio et j’ai parlé à mon enfant.

J’ai dit à mon enfant qu’il devrait se réjouir de ne pas être lâché dans ce monde où même les plus grandes joies sont teintées de souffrance, où nous sommes les esclaves des forces matérielles. Il a remué et m’a donné un coup de pied. Si plein d’énergie mon enfant, mon enfant à demi créé que je vais renvoyer au néant.

Renvoyer à l’obscurité, à l’inconscience, et au paradis du non-être.

Je t’ai connu ; j’ai vécu avec toi. Tu n’es que l’avenir. Tu es l’abdication.

Je vis au présent, avec des hommes qui sont plus près de la mort. Je veux des hommes, et non une future extension de moi-même, comme une branche. Mon tout petit, pas encore né, il fait très sombre dans la pièce où nous sommes assis tous les deux, certainement aussi sombre qu’à l’intérieur de moi où tu te trouves, mais il doit être plus doux pour toi de reposer dans ma chaleur que pour moi de rechercher dans cette pièce sombre la joie de ne pas savoir, de ne pas sentir de ne pas voir, la joie de rester calmement allongée dans cette chaleur et cette obscurité. Nous tous, à jamais condamnés à rechercher cette chaleur et cette obscurité, cette vie sans souffrance, cette vie sans angoisse, sans peur et sans solitude. Tu es impatient de vivre ; tu frappes de tes petits pieds, mon tout petit, pas encore né ; tu dois mourir.

Tu dois mourir avant de connaître la lumière, la souffrance et le froid. Tu dois mourir dans la chaleur et l’obscurité. Tu dois mourir parce que tu es sans père.

Auteur: Nin Anaïs

Info: Journal, 1932-1934. Agée de 30 ans, elle a décidé d'avorter

[ interruption de grossesse ] [ IVG ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

parentalité

L'enfant ne reçoit de la mère que parce que la mère a reçu de l'enfant.

On oublie qu'un enfant apporte une force fantastique à un adulte.

On croit que la mère donne comme si c'était à une poupée devenue vivante ; c'est la vie même qui l'a habitée qui lui a donné cette force fantastique morale qui se métabolise en sentiments maternels.

C'est l'enfant qui crée la mère.

La mère donne naissance à l'enfant que son homme lui a permis de mettre au monde ; situation triangulaire ; l'enfant apporte à sa mère une force qu'elle lui rend sous forme d'amour.

En ce moment, ce qui est terrible, c'est que les parents pensent : "Avoir un enfant, on ne pourra jamais, la vie est trop difficile ; on n'a pas d'argent, pas de place, pas de travail ... comment fera-t-on ?"

Ils ne pensent pas que l'enfant amène avec lui une grande force.

Certains recourent à l'IVG.

Je trouve cette histoire de l'IVG soi-disant légalisée terrible.

C'est tout à fait différent de dépénaliser l'aide à une femme à ne pas laisser venir son enfant à terme que de légaliser l'avortement.

Dépénaliser, c'était indispensable parce qu'il n'y avait que les personnes riches qui pouvaient se faire avorter sans le risque de devenir infirmes et stériles pour la vie.

Mais légaliser l'avortement est une folie décadente pour une société : c'est stupide, cela veut dire qu'elle est bien malade.

C'est fou la force qu'un enfant apporte à ses parents.

C'est une chose qui n'est pas assez dite.

Toutes les personnes qui ont eu des enfants au milieu de difficultés considérables, économiques ou autres, vous diront que l'enfant leur donne la force de traverser quantité d'épreuves.

Avant d'avoir un enfant ils disent : "On n'aura plus de liberté !", mais quand l'enfant est là ils n'ont plus envie de leur liberté, tellement il remplit leur existence de la joie de vivre, d'être avec lui, bien sûr à condition qu'ils soient suffisamment adultes pour être prêts à vivre cette expérience unique pour le premier enfant et qui se répète pour les enfants suivants.

"L'adulte doit donner", dites-vous ; mais non : il se trouve que l'adulte donne parce que l'enfant lui a donné.

Auteur: Dolto Françoise

Info:

[ problèmes dérisoires ] [ moteur ] [ motivation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson