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oppression

Comme le torrent empêché rompt ses digues, le peuple bâillonné se révolte.

Auteur: Guo Yu

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[ explosion ]

 

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succès

Il y a toujours quelqu'un pour me demander : Est-ce que vous pensez que l'université bâillonne les écrivains ? Mon opinion est qu'elle ne les bâillonne pas assez. Combien de best-sellers auraient pu nous être épargnés par un bon professeur ?

Auteur: O'Connor Flannery

Info:

[ défaut ] [ filtre littéraire ]

 

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pouvoir

En temps normal, l'être humain fonctionne constamment en miroir. Si quelqu'un rit, nous rions aussi. Si quelqu'un bâille, nous bâillons aussi. Mais les puissants réagissent bien moins souvent en miroir. C'est comme s'ils n'étaient plus reliés aux autres. Comme si on avait débranché le cordon.

Auteur: Bregman Rutger

Info: Humanité : Une histoire optimiste

[ froideur ] [ rapports humains ]

 

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poème

Marcher encore un peu
Se défaire de soi
Laisser aller plus avant
L’homme pressé
Qui nous ronge

Nous sommes
Notre plus lourd fardeau
Notre bâillon le plus acharné
Quand pourrait venir l’heure
De tendre les lèvres
Vers le thé brûlant d’une parole

Marcher encore un peu
Se décharger de ce qui pèse
Habiter la lenteur de ses pas

Auteur: Mathy Philippe

Info:

[ déambuler ]

 

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rationalisme

Mais les hommes fuient le temps de comprendre. L'implacable geste qui les amène dans la nasse de la fin à remailler la toge de l'horizon, à recoudre l'étoffe de la vie, à bâillonner le bronze muet de la mort. Les hommes savent trop bien. Mais ils préfèrent étaler leurs manteaux de mensonge, leurs robes d'apparat et leurs costumes de conquérants. Ils expliquent le monde et rient de l'énigme.

Auteur: Raharimanana Jean-Luc

Info: Il n'y a plus de pays

[ pragmatisme ]

 

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intellect

La pensée échappe toujours à qui tente de l'étouffer. Elle se fait insaisissable à la compression ; elle se réfugie d'une forme dans l'autre. Le flambeau rayonne ; si on l'éteint, si on l'engloutit dans les ténèbres, le flambeau devient une voix, et l'on ne fait pas la nuit sur la parole ; si l'on met un bâillon à la bouche qui parle, la parole se change en lumière et l'on ne bâillonne pas la lumière.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Châtiments (Hetzel, 1880)

[ esprit ] [ cogitations ] [ fuyant ]

 

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historique

Pour lutter contre ces crimes, il aurait fallu des moyens que personne n'avait. Personne sauf le roi. Louis XIV y avait renoncé pour n'avoir pas à faire porter à ses enfants l'opprobre qui serait retombé sur leur mère. Quant à Louis XV, bâillonné, ligoté par son vice, il était le plus mal placé pour tenter quoi que ce soit contre les trafiquants d'enfants. Après sa mort, la chape de plomb s'abattit sur l'affaire et son successeur dut affronter d'autres problèmes.
Et le silence retomba sur les sombres trafics de l'Hôpital général.

Auteur: Sigaut Marion

Info: La Marche rouge : Les enfants de l'Hôpital général

[ injustice ]

 

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réminiscence

Le temps ! Le passé ! Soudain quelque part - un chant, un parfum senti par hasard - soulève en mon âme le bâillon qui étouffait mes souvenirs... Tout ce que j'ai été et ne serai jamais plus ! Tout ce que j'ai eu, et n'aurai plus jamais ! Et les morts ! Ces morts qui m'ont aimé tout enfant ! Quand je les évoque, toute mon âme se glace et je me sens banni des coeurs humains, seul dans la nuit de moi-même, et pleurant, tel un mendiant, le silence clos de toutes les portes.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ son ] [ odeur ] [ mémoire ] [ catalysée ]

 

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femmes-par-homme

On dit les femmes "bavardes" et les enfants "timides". Elles ne sont pas "bavardes" et les enfants ne sont pas "timides" mais la musique de la parole féminine et les silences des enfants reflètent la longue histoire du verbe accaparé par celui qui a transmué la force musculaire en cette force tranquille de la parole qui menace sans menacer, qui menace par le temps qu'elle prend à s'étirer, à prendre son temps, à occuper le temps. Ainsi la musique de la parole féminine conserve-t-elle, étroitement mêlées en elle, les traces d'une longue plainte et d'une éternelle revendication. Il est rare que cette parole soit tranquille et ferme. Les mots par leur rapidité disent la peur qu'ils soient coupés. Reste comme une panique congénitale: Me laissera-t-il finir?

Auteur: Rezvani

Info: Parole d'honneur, in Théâtre : dernier refuge de l'imprévisible poétique

[ bâillonnées ]

 

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femmes-hommes

Bref pendant longtemps je n'étais pas encline à écrire sur des sujets très politiques. L'une des choses qui m'a vraiment bouleversée dès mon plus jeune âge, c'est comment - j'ai essayé d'écrire à ce sujet récemment - lorsqu'on mettait les nouvelles à l'antenne, toute la salle devenait silencieuse. Particulièrement cette impression que j'avais de sentir les femmes comme bâillonnées alors que c'était le moment pour tout le monde de regarder les nouvelles... Et que les hommes y étaient toujours plus intéressés qu'elles. Il n'y avait pas ce genre d'aura et d'attention qui s'attachait aux jeux télévisés ou aux feuilletons ou à d'autres émissions, c'était juste les nouvelles, et c'était comme si c'était la vie ou la mort. Et de plus les images montrées aux infos étaient tellement genrées. On voyait les actes des hommes, les décisions des hommes, c'étaient les hommes qui parlaient.

Auteur: Batuman Elif

Info:

[ patriarcat ] [ oppression ]

 
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Ajouté à la BD par miguel