purge
On m’a dit que j’avais le ver solitaire ; mais je n’ai jamais pu l’attraper. Sais-tu comment on l’attrape ? A la main ! On trempe un morceau de pain dans… dans quelque chose de gras… huile d’olive, sauce béchamel, glace à la vanille… ce que tu préfères. Ensuite, on enfonce l’appât, bien trempé, dans le trou du cul. Et on attend que le ver, pffft, y morde. Pour finir, on le retire avec beaucoup de… de précautions… afin que… que l’extraction du parasite soit intégrale et… et n’égratigne pas la peau du cul. Hélas ! La seule chose à ce jour qui soit sorti de mon cul, c’est de la merde. De la MERDE ! Et des ouragans.
Auteur:
Monteiro João César
Années: 1939 - 2003
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: Cinéaste et critique singulier
Continent – Pays: Europe - Portugal
Info:
Dans "Le bassin de J. W."
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technique
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débrouillardise
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dégueulasse
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repas
Adelina mettait deux bonnes journées, à les préparer. Il en connaissait par coeur la recette. La veille, on fait un aggrassato, mélange de veau et de porc en gelée en parties égales, qui doir cuire à feu très bas pendant des heures et des heures, avec ognoins, tomates, celeri, persil et basilic. Le lendemain, on prépare un risotto, de ceux qu'on appelle "à la milanaise" (sans safran, par pitié !), on le verse sur une planche, on le mélange à l'oeuf et on le fait refroidir. Pendant ce temps, on cuit les petits pois, on fait une béchamel, on réduit en petits morceaux quelques tranches de salami et on fait toute une préparation avec la viande en gelée, hachée avec le hachoir demi-lune (pas de mixer, pour l'amour de dieu!). La sauce de la viande se mélange au riz. A ce point, on prend un peu de rizotto, on l'arrange dans la paume d'une main, tenue en forme de conque, on y met dedans l'équivalent d'une cuillère de la prépararion et on le recouvre de ce qu'il faut de riz pour former une belle boulette. Chaque boulette est roulée dans la farine, puis on la passe dans le blanc d'oeuf et la chapelure. Ensuite, toutes les arancini sont glissées dans une cuvette d'huite bouillante et on les fait frire jusqu'à ce qu'elles prennent une couleur vieil or. On les laisse s'égoutter sur le papier. Et à la fin, ringraziannu u Signuruzzu, grâce soit rendue au petit seigneur, on les mange !
Auteur:
Camilleri Andrea
Années: 1925 - 2019
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, metteur en scène
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Les arancini de Montalbanon. In la démission de Montalbano, Fleuve noir 2001, pp 386- 387
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recette
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cuisine
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