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Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
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FLP défini 1

Application hors-sol qui donne l'impression de ne servir à rien, n'est qu'à aider quelques fous de lecture analytique à s'occuper, FLP reste néanmoins un outil statistique sans équivalent, puissant, souple et polyvalent, fondé sur ses possibilités d'explorations géographiques, temporelles, diachroniques,etc... et surtout sémantiques, c'est à dire : par caractères (a,b,c,d, etc), par mots ou bouts de mots, phrases... et autres combinaisons de la langue française. C'est un moteur de recherche, lié à une base de données intelligente créée collectivement, qui peut être appréhendé comme une encyclopédie d'un nouveau genre. 

Cet outil permettra souvent d'aller vers l'essentiel des idées. C'est à dire les formulations linguistiques les plus efficaces, au sens "des plus ramassées" pour qui veut bien voir au-delà des mots simples et/ou composés. C'est à dire leurs associations, en partant des plus sommaires, comme, par exemple : mort - libération, sagesse - amour, citation - béquille, etc. (voir le mode d'emploi détaillé pour plus à ce sujet). 

C'est aussi une approche non-séquentielle du langage, puisqu'on peut s'arrêter sur une pensée et, via le nuage de corrélats par exemple, verticaliser sa réflexion propre.

Nouvelle manière de lire, mais surtout de réfléchir, c'est à dire de ne pas nécessairement suivre tout le cheminement de pensée de tel ou tel, mais en en comparant plusieurs. Tout ceci à partir de fondations sobres, les mots (et leurs significations admises) - souvent en partant de leurs agencements les plus simples - tels que créés/combinés par les collectifs humains. 

En ce sens c'est un dictionnaire orthogonal.

Auteur: Mg

Info: 5 août 2021

[ lexicologie ] [ citations s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

environnement

Par la destruction des forêts, l’Humanité a rompu l’Harmonie de la Nature. Elle s’est exposée à l’action directe des éléments, y a exposé les animaux et les plantes dont elle fait sa nourriture et tous ont connu la maladie. La petite végétation privée de son abri, les arbres, est souvent détruite par le froid, la grêle, ou les ardeurs du soleil, et l’homme connaît la disette. Dès lors, menacé par la maladie et la famine il a cherché et trouvé… des palliatifs, qui eux-mêmes sont des dangers nouveaux. En déboisant il a opéré l’extinction de la faune et de la flore originaires, et il a dû cultiver ; il a tari les sources et cours d’eau ; il a dû construire canaux et aqueducs, il a bâti des cités, aggloméré les habitations et les détritus, a connu l’épidémie et aussi la médecine. Son système d’existence est devenu l’antithèse de sa constitution physique, ses sens s’affaiblissent, mais pour les yeux éteints, il a fait des lunettes, des béquilles pour les jambes fléchissantes ; des pilules pour son anémie, du bromure pour sa scrofule. Obligé d’aller chercher au loin ce qu’il a détruit chez lui, il franchit l’Océan ou fait naufrage ; lance sur des voies ferrées des locomotives qui déraillent, tamponnent, écrabouillent, coupant bras et jambes qu’il remplace avantageusement par un pilon ou un crochet.



Enfin, lorsqu’il aura anéanti tout ce qui se produit naturellement, l’eau, l’air, les plantes et les animaux, il sera contraint de se les procurer artificiellement, grâce à des moyens scientifiques et en travaillant du matin au soir. Ce sera là un avantage évident.

Auteur: Gravelle Emile

Info: L’état naturel et la part du prolétaire dans la civilisation, n°3, juillet-août

[ conséquences ] [ asservissement ] [ cercle vicieux ] [ désavantages ] [ déforestation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Préambule pour la chaîne : AI, intelligence artificielle ou bêtise humaine ?

Devant l'hyper complexité, la puissance et la versatilité du monde, l'humanité apparait comme bien peu sage et fragile. Nous autres primates retors et pleins d'astuces sommes embringués dans un processus général d'affaiblissement de la race, dégénérescence commencée dès l'usage du premier outil - la première béquille, stigmate de notre éloignement et de notre différenciation égoïste au sein du système Gaïa. Ou de notre spécialisation.
Ce tropisme anthropomorphe toujours plus techno dépendant a apporté au vingtième siècle des résultats étonnants : surpopulation, démolition des biotopes et de la diversité des espèces animales, pollution, épuisement des ressources, réchauffement climatique...
En début de 3e millénaire, plutôt que réagir vigoureusement, les humains semblent entraînés sur une pente trop inclinée et glissante pour pouvoir stopper cette chute sans gros dégâts.
Dans ce tableau, heureusement, un certain optimisme reste de mise, on espère beaucoup des technosciences pour nous en sortir. Dépendance toujours.
C'est ici, vitesse de l'esprit et du développement des inquiétudes, qu'informatique et intelligence artificielle viennent autant nourrir nos espoirs que nos peurs. Il est avancé d'un côté que l'AI permettra de gérer (résoudre?) nos problèmes. De l'autre on prédit la "singularité", ce moment T où les machines surpasseront l'homme pour prendre le pouvoir. Une troisième tendance, mieux balancée peut-être, prévoit que l'humanité virus sera sous la coupe d'une petite oligarchie sur-argentée, installée dans quelque paradis "prévus pour", un peu comme dans le film Elysium, oligarchie tenant les commandes d'un système big brothérien en regard duquel celui d'Orwell fera figure d'aimable gag.
Voici donc l'état d'esprit du concepteur de cette chaîne - le surplomb. Les extraits, contradictoires parfois, sont disposés de manière à tenter d'informer au mieux, avec les meilleurs spécialistes, pour séparer le bon grain de l'ivraie. D'y voir un peu plus clair. N'hésitez pas à en proposer, à nourrir le débat.
Ou proposer une chaîne à la thématique mieux précisée.

Auteur: Mg

Info: On pourra aussi nourrir sa réflexion en cherchant directement dans la base de données avec des termes comme "homme-machine" et bien sûr "intellige" et "artifici", entre autres exemples.

[ machine learning ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par miguel

germes anti-métaphysiques

Avec Aristote, nous sommes beaucoup plus près de la terre, mais non au point de nous trouver retranchés du ciel. Si nous partons de l’idée que le rationalisme, c’est la réduction de l’intelligence à la seule logique et partant la négation de l’intuition intellectuelle, qui en réalité n’a que faire des béquilles mentales tout en devant s’en servir éventuellement pour la communication d’évidences en soi supra- mentales, — si nous partons de cette idée, nous verrons que l’aristotélisme est un rationalisme de principe, mais non absolument de fait puisque son théisme et son hylomorphisme relèvent d’une intellection et non d’un raisonnement pur et simple; ce qui est d’ailleurs vrai pour toute philosophie véhiculant des vérités métaphysiques , le rationalisme total n’étant possible qu’en l’absence de ces vérités ou de ces intellections. Au point de vue de ce rationalisme, on a reproché à Aristote de s’arrêter à mi-chemin et de se trouver en contradiction avec son propre principe de connaissance ; or cette impression ne résulte que d’une exploitation abusive de la logique aristotélicienne, en fonction d’une pensée factice jusqu’à la perversion ; aux évidences implicites d’Aristote, qu’on est incapable de percevoir, on oppose un automatisme logicien que le Stagirite aurait été le premier à récuser. Par contre, ce que nous pouvons reprocher à Aristote, c’est d’avoir énoncé la métaphysique en fonction d’une tendance à l’extériorisation, tendance qui est contraire à l’essence même de toute métaphysique ; l’aristotélisme est une science de l’Intérieur se déployant vers l’extérieur et profitant par conséquent surtout à l’extériorité, alors que toute métaphysique traditionnelle s’énonce en fonction de l’intériorisation et ne profite en rien au déploiement des sciences naturelles, ou du moins à l’excès de ce déploiement. C’est cette tare de l’aristotélisme qui explique la superficialité de sa méthode de connaissance, - héritée par le thomisme qui l’exploite pour pouvoir limiter religieusement la faculté intellective pourtant capable en principe d’absoluité et partant de surnaturel, - puis la médiocrité correspondante de la morale aristotélicienne, sans oublier le scientisme qui prouve la déviation, chez Aristote, du principe épistémologique.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, pages 50-51

[ critique ] [ dégénérescence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nom-du-père

Le père n’est pas simplement le générateur. Il est aussi celui qui possède de droit la mère, et, en principe, en paix. Sa fonction est centrale dans la réalisation de l’Œdipe, et conditionne l’accession du fils – qui est aussi une fonction, et corrélative de la première – au type de la virilité. Que se passe-t-il si un certain manque s’est produit dans la fonction formatrice du père ?

Le père a pu avoir effectivement un certain mode de relation tel que le fils prend bien une position féminine, mais ce n’est pas par crainte de la castration. [fils délinquants ou psychotiques qui prolifèrent à l’ombre d’une personnalité paternelle de caractère exceptionnel, avec de l’unilatéral et du monstrueux]. [...]

Supposons que cette situation comporte précisément pour le sujet l'impossibilité d'assumer la réalisation du signifiant père au niveau symbolique. Que lui reste-t-il ? Il lui reste l'image à quoi se réduit la fonction paternelle. C'est une image qui ne s'inscrit dans aucune dialectique triangulaire, mais dont la fonction de modèle, d'aliénation spéculaire, donne tout de même au sujet un point d'accrochage, et lui permet de l’appréhender sur le plan imaginaire.

Si l’image captatrice est démesurée, si le personnage en question se manifeste simplement dans l’ordre de la puissance et non dans celui du pacte, c’est une relation de rivalité qui apparaît, l’agressivité, la crainte, etc. Dans la mesure où le rapport reste sur le plan imaginaire, duel et démesuré, il n'a pas la signification d'exclusion réciproque que comporte l'affrontement spéculaire, mais l'autre fonction, qui est celle de la capture imaginaire. L'image prend en elle-même et d'emblée la fonction sexualisée, sans avoir besoin d'aucun intermédiaire, d'aucune identification à la mère ni à qui que ce soit. Le sujet adopte alors cette position intimidée que nous observons chez le poisson ou le lézard. La relation imaginaire s’instaure toute seule, sur un plan qui n’a rien de typique, qui est déshumanisant, parce qu’il ne laisse pas place à la relation d’exclusion réciproque qui permet de fonder l’image du moi sur l’orbite que donne le modèle de l’autre, plus achevé.

L'aliénation est ici radicale, elle n'est pas liée à un signifié néantisant […] mais à un anéantissement du signifiant. Cette véritable dépossession primitive du signifiant, il faudra que le sujet en porte la charge et en assume la compensation […] par une série d’identifications purement conformistes à des personnages qui lui donneront le sentiment de ce qu'il faut faire pour être un homme.

C’est ainsi que la situation peut se soutenir longtemps, que des psychotiques vivent compensés, ont apparemment les comportements ordinaires considérés comme normalement virils, et tout d’un coup, mystérieusement, Dieu sait pourquoi, se décompensent. Qu’est-ce qui rend soudainement insuffisantes les béquilles imaginaires qui permettaient au sujet de compenser l’absence du signifiant ?

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 324 à 326

[ réel-symbolique-imaginaire ] [ entrée en psychose ] [ psychanalyse ]

 

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