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travail

N'as-tu pas appris de métier ? Va donc bêcher la terre. Donne-toi de la peine, tu ne manqueras pas de travaux. Veux-tu te livrer à la navigation? Les mers te sont ouvertes. Veux-tu trouver des occupations champêtres ? Les campagnes sont assez vastes.

Auteur: Phocylide de Milet

Info: Sentences [78], trad. Levesque, p.513, in Moralistes Anciens, Paris, 1840

[ encourager ]

 

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limitation

Aucune énonciation de la Vérité ne sera jamais complète, aucune méthode d'entraînement ne conviendra jamais à tous les tempéraments, personne ne peut faire plus que baliser la petite part d'infini qu'il entend cultiver, continuant de bêcher, confiant que le sol pourra finalement être fertile et exempt de mauvaises herbes jusqu'aux limites qu'il s'est fixées...

Auteur: Fortune Dion

Info: Esoteric Orders and Their Work and The Training and Work of the Initiate

[ incarnation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

symbole

Un de mes patients, qui avait perdu son père de bonne heure et cherchait à le retrouver dans tout ce qui est grand et sublime dans la nature, a rendu pour moi vraisemblable l’idée que l’hymne de Nietzsche "Avant le lever du soleil" exprime la même désirance. Un autre qui, dans sa névrose après la mort de son père, connut son premier accès d’angoisse et de vertige lorsque le soleil l’éclaira alors qu’il travaillait à bêcher son jardin, soutint de lui-même l’interprétation qu’il s’était angoissé parce que le père l’avait regardé travailler la mère avec un instrument tranchant.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Le Président Schreber" (1911), trad. de l'allemand par par Pierre Cotet et René Lainé, P.U.F., Paris, 1995, page 53

[ masculin ] [ psychanalyse ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

insatisfaction

Joakim, exaspéré :
- Toi, tu parles de gratter d’un bout de l’année à l’autre ? Tu n’as pas honte ? C’est toi qui grattes le pays d’un bout à l’autre et ne t’arrêtes nulle part !
Edevart fit dévier la discussion.
- Tu peux dire que je cours tout le temps d’un endroit à l’autre. Mais vaut-il donc mieux rester ici à pourrir dans la baie, comme vous le faites, Ezra et toi ?
- Ezra ! … Es-tu fou ? s’écria Joakim. Sais-tu qu’Ezra, avec le temps, deviendra propriétaire de la plus grande ferme du pays ?
- Oui. Quand il se sera éreinté à défricher et à bêcher sa ferme !
- Quoi ? Il ne devrait pas travailler, peut-être ?
- Et quand Hosea s’éreinte aussi comme une esclave pour ses vaches et ses champs ! poursuivit Edevart. Elle fait peine à voir.
- Tu es trop bête, grommela Joakim. Tu ne vois donc pas comme ils sont contents tous les deux ?
Une réminiscence passa par l’esprit d’Edevart et il dit :
- Ça vient de ce qu’ils ne connaissent rien de mieux.
- Qu’est-ce qu’il y a de mieux ? Ils se donnent du mal avec ce qu’ils ont ; mais ça fait leur joie et ils ne souhaitent pas autre chose.
- Et avec tout le mal qu’ils se donnent, ils ont tout juste de quoi manger.
- Non. Ils ont commencé les mains vides ; mais maintenant, ils ont une maison et un foyer, ils ont des champs, ils ont trois vaches, et bientôt ils auront un cheval.
- Cause toujours ! railla Edevart.
- En outre, ils vivent en paix. Et toi pas ! ils se couchent le soir et ils dorment.
- Je ne dis pas non.
- Mais c’est ce que tu ne fais pas, toi qui cours partout du Nord au Sud, et t’imagines faire beaucoup mieux ! Je t’ai déjà entendu la nuit : tu te tortilles comme un ver avant de t’endormir ; et quand tu ronfles, à la fin, tu geins dans ton sommeil, à propos de ta chute d’eau, et d’August, et de la Floride en Amérique, et de ta ferme. C’est comme ça que tu te reposes la nuit ! Je ne voudrais pas changer avec toi !

Auteur: Hamsun Knut

Info: Dans "Vagabonds", édition Pochothèque, trad. J. Petithuguenin, page 1172

[ simplicité ] [ fuite en avant ] [ dialogue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson