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morale

Les moralistes qui vantent le travail me font penser à ces badauds qui ont été attrapés dans une baraque de foire et qui tâchent tout de même d'y faire entrer les autres.

Auteur: Renard Jules

Info: Journal, Robert Laffont, Bouquins 1990 <11 mars 1904 p.701>

 

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sport

La France, comme l'écrit M. Jacques Godemuche dans son éditorial, vit à l'heure du Tour ! Seul compte pour elle ce "serpent bigarré" qui justement serpente derrière d'intrépides motards, entre une double haie de badauds en délire.

Auteur: Dard Fredéric

Info: San Antonio, Vas-y Béru !

[ vélo ]

 

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vulgum pecus

Mon cher Tintin, je vous le dis tout net : j'en ai soupé des voyages ! Et surtout des touristes, ces badauds planétaires qui seraient mieux chez eux mais qui s'entêtent à aller dans des lieux qui seraient plus beaux sans eux !

Auteur: Manzoni Gabriela

Info: Comics retournés

[ globalisation ] [ mondialisation ] [ défiguration ] [ vacanciers ]

 
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Ajouté à la BD par SFuchs

anecdote

Louis XV était fort adroit à faire certaines petites choses futiles, sur lesquelles l'attention ne s'arrête que faute de mieux ; par exemple, il faisait très-bien sauter le haut de la coque d'un oeuf d'un seul coup de revers de sa fourchette : aussi en mangeait-il toujours à son grand couvert, et les badauds qui venaient le dimanche y assister retournaient chez eux moins enchantés de la belle figure du roi que de l'adresse avec laquelle il ouvrait ses oeufs.

Auteur: Campan Madame

Info: Mémoires

[ commérage ]

 

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prophétie

- Il n'y a qu'une seule religion : catholique, protestante ou juive…, succursales de la boutique "au petit Jésus"… qu'elles se chamaillent s'entretripent ?… vétilles !… corridas saignantes pour badauds ! le grand boulot le vrai, leur profond accord… abrutir, détruire la race blanche.

(…)

- Comprenez, condamné à mort ! tous les sangs des races de couleurs sont "dominants", jaunes rouges ou parme… le sang des blancs est "dominé"… toujours ! les enfants des belles unions mixtes seront jaunes, noirs, rouges, jamais blancs, jamais plus blancs !… passez muscade ! avec toutes les bénédictions !

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Rigodon (1969, 336 p.)

[ métissage ] [ mélange ] [ extermination ] [ race perdante ] [ processus génocidaire ]

 

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folie

F. N - Savez-vous qui je suis ?
J'ai été Bouddha chez les hindous, Dionysos en Grèce !
Alexandre et César sont mes incarnations, de même que le poète Shakespeare ! J'ai aussi été Voltaire et Napoléon, et peut-être aussi Richard Wagner...
(les badauds): AH AH !
F. N - Ne riez-pas ! sinon j'appelle Bismarck qui va vous faire fusiller !
En vérité, je vous le dis, j'arrive en Dionysos vainqueur et je vais transformer la terre en jour de fête !
(la police) Venez avec moi, monsieur, soyez gentil... venez avec moi.
F.N - Les cieux se réjouissent que je sois là...
A vous, je peux le dire, j'ai aussi été pendu sur la croix...

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Nietzsche de Michel Onfray, pp 107-108. Turin, janvier 1889, la scène du cheval !

[ déclic ] [ basculement ]

 

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ville

Il ne me restait plus qu'à longer le boulevard des Italiens pour arriver jusqu'aux abords de l'Opéra, et j'en profitai pour admirer les devantures des grands magasins, dont les merveilles s'offraient à ma convoitise, derrière de grandes vitres de verre coloré. Ce quartier-ci était encombré de passerelles, de passages, d'enseignes et de badauds. Le ciel était noir de circulation: les aéronefs se succédaient sans discontinuer aux stations aériennes, couvertes de dômes vert-de-gris. Les arabesques de fer forgé le disputaient à la rigueur de la pierre et du marbre, matériaux nobles mais dépourvus de fantaisie. Des automates de réclame aux yeux nacrés vantaient d'un débit monotone les agréments de tel ou tel magasin, et les passants les regardaient la tête haute, comme s'ils craignaient quelque chose.

Auteur: Gaborit Matthieu

Info: Confessions d'un automate mangeur d'opium

[ littérature ] [ science-fiction ]

 

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cadavre

Pendant ses heures de service, lorsqu'il se lassait de contempler le café de loin, Abdullah tournait ses regards vers les lances des deux sentinelles qui montaient la garde jour et nuit devant la niche. Mais c'était un spectacle fort monotone, et il n'y accordait d'attention qu'aux moments où la place était déserte. En revanche, lorsque celle-ci se remplissait de monde, il trouvait intéressant de suivre des yeux le mouvement des prunelles des badauds ou des touristes confrontés pour la première fois avec la tête. Il savait bien que la vision d'une tête tranchée n'était pas un spectacle habituel pour personne, et pourtant, lui semblait-il, la terreur et l'émoi qui se lisaient sur les visages des spectateurs dépassaient les limites de l'imaginable. Il avait le sentiment que ce qui les impressionnait le plus, c'étaient les yeux et cela non pas tant parce que c'était des yeux de mort, mais parce que comme tout le monde, ils avaient l'habitude de ne voir les yeux d'un homme que comme une partie de son corps. Et c'était peut-être précisément cette absence de corps, se disait Abdullah, qui faisait paraître les yeux de la tête tranchée plus grands et plus importants qu'ils ne l'étaient en réalité.

Auteur: Kadaré Ismaïl

Info: La niche de la honte

[ physionomie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mort

- Qu'est-il arrivé ? lui ai-je demandé.
- Il paraît que c'est un radiateur d'appoint qui a pris feu. En tout cas, c'est ce qu'on m'a dit. Il y avait deux gamins dans la maison. Trois, en comptant la baby-sitter. Elle a réussi à s'en sortir, mais pas les enfants, malheureusement. La fumée les a asphyxiés.
On s'est dirigés vers chez nous, à pied. Dotty se cramponnait à mon bras et se serrait contre moi en répétant : "Oh, mon Dieu, mon Dieu !"
La maison était illuminée par les phares des pompiers. Un homme était debout sur le toit, tenant une lance à incendie dont ne s'égouttait plus à présent qu'un petit filet d'eau. La fenêtre de la chambre avait été brisée. À l'intérieur, j'ai vu un homme qui allait et venait dans la pièce, une hache à la main. Puis la porte de devant s'est ouverte et un autre homme en est sorti, portant quelque chose. Je me suis dit que ça devait être le chien des enfants et ça m'a fichu un coup terrible.
Une camionnette de la station de télé locale était garée dehors. Un opérateur filmait, caméra à l'épaule. Des voisins battait la semelle, blottis les uns contre les autres. Certains étaient habillés, d'autres s'étaient jeté un manteau sur les épaules. Les moteurs des voitures de pompiers tournaient et de temps en temps leur radio se mettait à nasiller. Mais les badauds, eux, ne disaient rien. En les dévisageant, j'ai reconnu Rosemary, debout entre ses parents, la bouche ouverte. Puis les pompiers ont sorti les enfants de la maison, sur des brancards. De grands gaillards bottés, casqués, vêtus de longs manteaux, des hommes à l'air indestructible, qui semblaient avoir encore cent ans de vie devant eux. Ils sont sortis de la maison, chacun à un bout d'un brancard, portant les enfants.

Auteur: Carver Raymond

Info: Qu'est-ce que vous voulez voir, RÊVES

[ drame ]

 

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