Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.034s

gamification

Les gens ne prennent pas nécessairement les décisions les plus économiques, mais celles qui leur donnent l'impression d'être les plus intelligents.

Auteur: Yu-kai Chou

Info: Actionable Gamification: Beyond Points, Badges, and Leaderboards

[ pnl ] [ programmation neuro-linguistique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

disponibilité

Je trouve que le système n'est pas au point. Les choses devraient être plus claires. On devrait tous porter des badges où il serait écrit, comme sur les toilettes : OCCUPE / LIBRE. Comme çà tout serait plus clair.

Auteur: Kinsella Sophie

Info: Samantha, bonne à rien faire, p.27

[ femmes-hommes ] [ homo ] [ rapports humains ]

 

Commentaires: 0

définition

Une gamification efficace est la combinaison de conception de jeu, de dynamique de jeu, d'économie comportementale, de psychologie motivationnelle, d'UX/UI (User Experience and User Interface), de neurobiologie, de plateformes technologiques, ainsi que d'implémentations d'affaires générant un retour sur investissement.

Auteur: Yu-kai Chou

Info: Actionable Gamification : Au-delà des points, des badges et des classements

[ programmation neuro-linguistique ] [ ludification ] [ capitalisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

thérapeutique

Les gens qui dirigent les médias, diplômés en sciences humaines mais avec très peu de compréhension de la science, portent leur ignorance comme un badge d'honneur.
Il existe une relation quasi linéaire entre la qualité méthodologique d'un essai d'homéopathie et le résultat qu'il donne. Pire est l'étude - c'est-à-dire, moins elle est un "test honnête", plus il est probable que l'on démontre que l'homéopathie est meilleure que le placebo.

Auteur: Goldacre Ben

Info:

[ non vérifiable ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

puissance

Le pouvoir, ça ne vient pas d'un badge ou d'un flingue. Le pouvoir, ça vient du mensonge, du gros mensonge et de faire en sorte que le monde entier collabore avec toi une fois que tout le monde s'est mis d'accord sur des choses qu'au fond d'eux-mêmes ils savent fausses, alors c'est dans la poche. T'es le patron. Tu peux déformer la réalité autant que tu veux et ils t'y encourageront.

Auteur: Miller Frank

Info: Sin City, tome 4 : Cet enfant de salaud

[ autorité ] [ compromission ] [ pessimisme ]

 

Commentaires: 0

indifférenciation

Le Temps n’était même plus perdu, il s’effondrait sous le Loisir. Les années se vomissaient. On retrouvait partout, à travers rues, cette affiche qui ne cessait de proclamer : "POUR UN MONDE SANS CARIES". Et qu’est-ce qu’on aurait pu attendre d’autre du monde désormais ? Une grosse fille laide et sale marchait à sa rencontre, portant un badge sur son tee-shirt, entre les seins : "MAINTENANT, JE SUIS EN PLEINE FORME, DEMANDEZ-MOI POURQUOI".

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" pages 46-47

[ enthousiasme généralisé ] [ racolage ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

conformité administrative

Élisabeth renonce. Encore un peu on va la mordre. ElIe doit passer un appel, ne retient pas la visiteuse puisque c'est écrit, noir sur blanc, sur son badge. Elle mettra ce registre singulier sur le compte de la notoire créativité. Encore une chose, Reine, une innovation managériale. On réserve ici à tout opérationnel arrivant une singulière épreuve, vous allez voir c'est très ludique : présenter en trente slides sa quête pour le groupe. Exactement, sa quête. C'est inspiré du Tao, vous savez le jeu. Il s'agit d'exposer les origines de votre mission, pourquoi vous, vos armes et vos limites, votre historique et vos objectifs, vos projections. Merci de mettre des chiffres, des graphes, sinon c'est flou. Et des visuels, sinon, c'est chiant. Vous présenterez votre quête aux collaborateurs, ils verront tout de suite où ça déconne. Vous allez voir, c'est très contemporain.

Auteur: Pourchet Maria

Info: Les impatients, pp 32-33, Gallimard, 2019

[ progrès ] [ corporate compliance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

banlieue

Tooner Flats, c'est l'endroit où les membres des gangs dépensent leurs dernières pièces de monnaie pour une bouteille de mauvais vin Thunderbird, l'endroit où les gamins vont en moyenne huit ans à l'école. Tout le monde là-bas touche des allocs.
Tu apprends la vie au contact du type le plus balèze du quartier. Tu fumes ton premier joint dans une ruelle à dix ans ; tu t'envoies ta première dose de carga avant d'avoir couché et tu apprends à laisser ta marque sur un mur avant de savoir écrire. Tes potes savent que tu es un vato loco, un cinglé, et ils t'appellent "ese", "vato" ou mec. Et quand tu as montré que t'assurais, que tu n'es pas du genre à avouer quoi que ce soit même si ça veut dire que tu vas te faire cogner par un autre gang ou bien par les flics, alors tu as le droit de laisser ta marque, tes initiales, ton signe, ton badge, ta placa sur son terrain, accompagnée du nom ou des initiales de ton gang : White Fence, Quatro Flats, Barrio Nuevo, The Jockers, The Bachelors ou ce que tu veux. Tu l'écris gros, bien chiadé en faisant des volutes, avec l'écriture chola. Tu fais des graffitis sur tous les magasins, tous les garages, tous les endroits que tu contrôles et ceux dont tu revendiques la propriété. C'est comme la pisse d'un chien sur un poteau. Et sous ta placa, tu écris toujours C/S, "Con Safos", ce qui veut dire : "Va te faire mettre si ça te plaît pas, ese !

Auteur: Zeta Acosta Oscar

Info: La révolte des cafards

[ zone ]

 

Commentaires: 0

humanisme

La photo de John Carlos et Tommie Smith brandissant le poing pour protester contre la ségrégation raciale, alors qu’ils se trouvaient sur le podium du 200 mètres des Jeux Olympiques de 1968 à Mexico est demeurée célébrissime.
Photo puissante de deux hommes de couleur, pieds nus, tête baissée, poing ganté de noir brandi vers le ciel tandis que l’hymne national Américain retenti. Geste symbolique destiné à défendre l’égalité des droits pour les personnes de couleur, dans une année marquée par la mort de Martin Luther King et de Bobby Kennedy.
Sur la photo du podium, il y a un troisième homme. Un blanc, immobile, figé sur la deuxième marche. Il ne brandit pas le poing. On pourrait croire qu'il représente, dans la rigidité de son immobilité glacée, le conservateur blanc qui résiste au changement que Smith et Carlos invoquent.
La vérité est que cet homme blanc sur la photo est peut-être le plus grand héros de ce fameux soir d’été 1968.
Il s’appelait Peter Norman, il était australien et ce soir-là, il avait fait la course de sa vie, terminant deuxième, dans le temps incroyable pour l'époque de 20 s 06.
Smith et Carlos se préparaient à montrer à la face du monde leur protestation contre la ségrégation raciale. Quelque chose d’énorme et risqué, ils le savaient.
Norman, blanc d’Australie, pays qui avait à l’époque des lois d’apartheid extrêmement strictes, presque aussi strictes que celles qui avaient cours en Afrique du Sud. Le racisme et la ségrégation étaient extrêmement violents, non seulement contre les Noirs mais aussi contre les peuples aborigènes.
Les deux afro-américains avaient demandé à Norman s’il croyait aux droits humains. Norman avait répondu que oui.
"Nous lui avions dit ce que nous allions faire, nous savions que c’était une chose plus glorieuse et plus grande que n’importe quelle performance athlétique" racontera plus tard John Carlos. "Je m’attendais à voir de la peur dans les yeux de Norman... Mais à la place, nous y avons vu de l’amour."
Norman a simplement répondu : "Je serai avec vous".
Smith et Carlos avaient décidé de monter sur le podium pieds nus pour représenter la pauvreté qui frappait une grande partie des personnes de couleur. Ils arboreraient le badge du Projet Olympique pour les Droits de l’Homme, un mouvement d’athlètes engagés pour l’égalité des hommes.
Mais ils ont bien failli ne pas porter les fameux gants noirs, symbole des Black Panthers, qui a finalement donné plus de force à leur geste. Une idée de Norman. En effet, juste avant de monter sur le podium, Smith et Carlos réalisèrent qu’ils n’avaient qu’une seule paire de gants. Ils allaient renoncer à ce symbole quand Norman insista en leur conseillant de prendre un gant chacun. Ce qu’ils firent.
Si vous regardez bien le cliché du podium vous verrez que Norman porte, lui aussi, un badge du Projet Olympique pour les Droits de l’Homme, épinglé contre son cœur.
Les trois athlètes sont montés sur le podium ; le reste fait partie de l’Histoire, capturé par la puissance de cette image qui a fait le tour du monde.
"Je ne pouvais pas voir ce qui se passait derrière moi" dira plus tard Norman, "mais j’ai su qu’ils avaient mis leur plan à exécution lorsque la foule qui chantait l’hymne national Américain s’est tue. Le stade est devenu alors totalement silencieux."
Cet évènement provoqua l’immense tollé que l’on sait. Les deux coureurs noirs furent immédiatement bannis de la discipline et expulsés du village olympique. Une fois de retour aux USA ils eurent à faire face à de nombreux problèmes et menaces.
Ce que l’on sait moins, c’est que Peter Norman a lui aussisubi de lourdes conséquences pour avoir apporté son soutien à ces deux hommes, il a dû dire adieu à sa carrière qui aurait pu être prometteuse.
4 ans plus tard, malgré son excellence dans la discipline, il ne sera pas sélectionné pour représenter l’Australie aux Jeux Olympiques de 1972 et ne sera pas non plus invité aux JO qui passèrent dans son propre pays en 2000.
Norman laissa tomber la compétition et se remit à courir au niveau amateur. En Australie, où le conservatisme et la suprématie raciale avaient encore la peau dure, il fut traité comme un paria, un traître. Sa famille le renia, et il eut peine à trouver du travail à cause de cette image qui lui collait à la peau. Après une blessure mal soignée, il termina ses jours rongé par la gangrène, la dépression et l’alcoolisme.
Durant des années l'Australie donna à Norman une chance de se racheter, de sauver sa carrière pour être à nouveau considéré comme le grand sportif de talent qu’il était. Il fut maintes fois été invité à condamner publiquement le geste de John Carlos et de Tommie Smith, de se repentir face à ce système qui avait décidé de l’exclure. Même pour être invité aux JO de Sydney en 2000 Norman ne laissa jamais ses opinions faiblir en condamnant les deux américains pour se "racheter".
Aujourd'hui Carlos et Smith sont de véritables de la cause antiraciste. En Californie, une statue est même érigée en leur hommage. Mais l'Australien n'y figure pas.
Gommé, supprimé de l’histoire et détesté de beaucoup dans son pays, voilà ce qu’il fut son destin. Absence qui est l’épitaphe d’un héros que personne n’avait remarqué, et que l’histoire n’a pas retenu.
En 2006, Peter Norman décède à Melbourne, en Australie. Lors de ses obsèques les deux sprinteurs américains ont fait le déplacement pour porter son cercueil.
Au mois d'août 2012 le parlement australien présenta des excuses posthumes quand au prix payé par Norman.

Auteur: Gazzaniga Riccardo

Info: Résumé et mis en texte

[ sport ] [ historique ] [ subversion ]

 

Commentaires: 0