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terreur

Quand ils se retournèrent enfin pour regarder la vallée, ils virent un spectacle terrifiant. La ferme tout entière baignait dans cette hideuse couleur indéfinissable.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: La Couleur tombée du ciel

[ étrange ] [ inconnu ] [ décor ]

 
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question

Qui pourrait résister si l’amour devenait l’ordre du jour ? Qui aurait envie de puissance ou de connaissance – s’il baignait dans la perpétuelle gloire de l’amour ?

Auteur: Miller Henry

Info: La Crucifixion en rose, tome 2 : Plexus

 

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Ajouté à la BD par miguel

géographie

Hérodote nous dit que la terre y était figurée [dans les mappemondes de son temps] comme un disque parfaitement arrondi et l'océan comme une rivière qui la baignait de toutes parts.

Auteur: Malte-Brun Victor Adolphe

Info:

[ historique ]

 

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péril

Le danger baignait toute chose - la courbe des rochers, la couleur orange et jaune des lichens, la texture des nuages - dans une lueur qui lui conférait un relief brillant. La vie vibrait un ton plus haut. Le monde devenait réel.

Auteur: Krakauer Jon

Info: Into the wild

[ intensité ]

 

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apparences

Le monde entier baignait dans la corruption, y compris ceux qui prétendaient la combattre. L'homme s'inventait des masques pour cacher sa bassesse et le plus dangereux de tous était celui du juste, car il fournissait aux idiots un reflet idéalisé de leur propre personnalité.

Auteur: Serna Enrique

Info: La peur des bêtes

[ tromperie ] [ perdu ] [ modèle ]

 
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introspection

Il voyait. Il voyait de ses yeux de chair ce qui reste caché au plus pénétrant […] : une conscience humaine. Certes, notre propre nature nous est, partiellement, donnée ; nous nous connaissons sans doute un peu plus clairement qu’autrui, mais chacun doit descendre en soi-même et à mesure qu’il descend les ténèbres s’épaississent jusqu’au tuf obscur, au moi profond, où s’agitent les ombres des ancêtres, où mugit l’instinct, ainsi qu’une eau sous la terre. Et voilà… et voilà que ce misérable prêtre se trouvait soudain transporté au plus intime d’un autre être, sans doute à ce point même où porte le regard du juge. […]
Cette âme tout à coup découverte l’emplissait de respect et d’amour. C’était une âme simple et sans histoire, attentive, quotidienne, occupée de pauvres soucis. Mais une humilité souveraine, ainsi qu’une lumière céleste, le baignait de son reflet.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Sous le soleil de Satan

[ homme-par-homme ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

La voûte du ciel se mirait dans ce jardin prodigieux, dont l'ardeur du soleil n'embrasait pas les profondeurs, car l'astre du jour, épuisé par sa course, allait au fond de l'abîme chercher le repos et, dans ses forges marines, aiguiser ses rayons émoussés. La lune envoyait sa clarté d'argent jusqu'aux confins de cette immense étendue, et se baignait avec volupté dans ses courants. Les Pléiades, avec une exquise et virginale pudeur, scintillaient jusque dans ses gouffres inexplorés, qu'elles traversaient comme des sondes lancées pour en mesurer la profondeur, pour en toucher le fond.
On entendait mille bruits résonner dans les grottes et les rochers qui entouraient cette surface immaculée - des gémissement de plaisir amoureux aussi bien que des fracas guerriers amplifiés par l'écho. Des sensations suaves, des parfums légers s'exhalaient de toutes parts et embaumaient les brises. Les embruns, le feu du soleil, colorant et durcissant les chairs, hâlaient les visages et leur donnaient un air viril.

Auteur: Papadiamándis Aléxandros

Info: L'ile d'Ouranitsa

[ océan ]

 

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nature

Mais la véritable fête, c'est la lumière qui me la donnait : les jeux conjugués de la pluie et du soleil transformaient mon repaire de verdure en une manière de grotte océanique où tous les tons du vert, du jade au céladon, de l'émeraude à l'aigue-marine, rivalisaient dans cette pénombre élyséenne criblée de rayons. La plus mince ramure baignait dans une mousse de lumière dorée qui paraissait puiser son éclat à quelque fabuleuse source intérieure. Je ne me lassais pas de contempler à travers l'épaisseur du feuillage encore nappé de pluie, mais d'où montaient déjà les premières vapeurs, l'irisation des gouttes suspendues qui, durant un moment dont j'aurais souhaité prolonger les délices, continuaient l'une après l'autre à se détacher, comme à regret, de l'extrême pointe des feuilles vernissées. Je ne savais pas encore que je découvrirais dans cet avènement éphémère d'une oeuvre de la nature une préfiguration du plaisir que je trouverais un jour dans les accomplissements de l'art des hommes.

Auteur: Bertin Charles

Info: La Petite Dame en son jardin de Bruges, p 17

[ clarté ] [ beaux-arts ]

 

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anecdote

Les frères Goncourt, dans leur journal, parlent d'une femme qui, au cours d'un voyage en diligence, raconte à l'une de ses amies, qu'elle n'a pas vue depuis longtemps, l'histoire poignante de sa famille. Son père avait été abattu à coups de fusil, sa mère s'était noyée, son mari était mort dans un incendie, il ne lui était resté qu'un enfant, qui vivait en Égypte, et dernièrement, cet enfant se baignait dans le Nil, comme tant d'autres fois, tout enjoué et sans méfiance, quand un crocodile a nagé vers lui. Mais la femme n'a pas pu aller plus loin dans son récit. Les passagers, qui jusqu'alors l'avaient écoutée avec une profonde commisération, n'ont pas pu attendre la fin, pas pu attendre que le crocodile ouvre sa gueule horrible et happe l'enfant, et, bien qu'ils aient su, eux aussi, que mot pour mot ce qu'ils entendaient était vrai, ils ont d'un coup tous éclaté d'un rire tonitruant. Mais oui, mes amis. Il y a une limite à tout. Et trop, c'est trop.

Auteur: Kosztolányi Dezsö

Info: Le Traducteur cleptomane : Et autres histoires

[ malheur ]

 

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femmes-par-femmes

Me regardant avec compassion, elle soupira : "Les belles fleurs ne durent pas longtemps..." Craignant de m'avoir attristée, elle me raconta comment, à vingt ans, elle était allée à Suzhou admirer les fleurs de prunier. "Au troisième mois, quand Harbin n'est encore que neige et glace, on sent déjà là-bas la caresse d'un vent printanier." Quand Léna baignait dans cette mer de neige parfumée, il était justement tombé une averse de neige. Elle s'était dit que le Ciel trouvait les jardins en fleurs trop discrets ; il avait donc semé de grandes fleurs blanches à profusion. Parmi cette mer de fleurs, les plus éclatantes étaient les rouges, semblables à des lampions ; les plus raffinées étaient les violettes, semblables aux broderies sur les vestes des femmes ; mais les plus touchantes, c'étaient encore les blanches. Aux yeux de Léna, les fleurs de prunier blanches étaient les plus proches de l'âme.
Quand elle parlait des fleurs de prunier, je ne sais pourquoi, les yeux de Léna s'embuaient. Les histoires de fleurs dont parlent les femmes sont la plupart du temps teintées de nostalgie.

Auteur: Zijian Chi

Info: Bonsoir, la rose

[ beauté ] [ simplicité ] [ émotion ]

 

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