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éloge

Spinoza est un point crucial dans la philosophie moderne. L'alternative est : Spinoza ou pas de philosophie... La pensée doit absolument s'élever au niveau du spinozisme avant de monter plus haut encore. Voulez-vous être philosophes ? Commencez par être spinozistes ; vous ne pouvez rien sans cela. Il faut avant tout se baigner dans cet éther sublime de la substance unique, universelle et impersonnelle, où l'âme se purifie de toute particularité et rejette tout ce qu'elle avait cru vrai jusque-là, tout absolument tout. Il faut être arrivé à cette négation, qui est l'émancipation de l'esprit.

Auteur: Hegel Georg Wilhelm

Info:

[ ascèse ] [ socle ] [ fondement ] [ philosophe-sur-philosophe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

alcool

Le vin contient deux forces qui se confondent en une seule, une fois la fermentation terminée : en effet, la vigne dont les racines plongent à de très grandes profondeurs, tire la force magnétique de la terre pour la concentrer dans la grappe. Le soleil, lui, baigne les ceps de son immense force cosmique. Les deux forces s'accumulent jour après jour dans les grains, jusqu'au jour de la vendange. C'est là une autre traduction qui va directement à l'essence imagée des choses : le vin additionne les forces primaires des éléments premiers, terre, eau, air, feu.

Auteur: Scipion Marcel

Info:

[ transmutationniste ]

 

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crépuscule

Quand on arrive de nuit à la gare du Caire, on commence par être surpris, sur les trottoirs qui l'entourent au-dehors, de l'étrange lumière qui vous baigne et vous transforme en spectres inquiétants. Mauve, hoffmannesque, alchimique, elle coule sur le visage et sur les mains du voyageur déconcerté, à la façon d'un Ripolin immatériel. Un réflexe vous fait sortir votre mouchoir ; on s'essuie les mains machinalement. En pure perte. Une faune de Martiens verdâtres vous entoure : ce sont vos compagnons de voyage. Des démons bruns en robe blanche s'acharnent sur votre bagage au milieu de ces ectoplasmes.

Auteur: Vialatte Alexandre

Info: Au coin du désert : Egypte 1938, Ed. le Dilettante, p. 10

 
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incompréhension

Avant le début des hostilités, une salle d’audience paraît toujours baigner dans une drôle d’atmosphère. Les avocats se connaissent, ils blaguent entre eux comme s’ils avaient passé la soirée de la veille à descendre une bonne bouteille, ou qu’ils préparaient des vacances communes dans une grande maison corse. Je suppose qu’en tant que prévenu, on aimerait que son avocat se retienne, qu’il se contente de rester assis et de serrer le regard, voire qu’il manifeste un soupçon de haine pour camp d’en face. Là, ce serait une attitude encourageante. Pourquoi ce badinage, s’il faut ensuite se sauter à la gorge ?

Auteur: Palain Mathieu

Info: Ne t'arrête pas de courir, p 362

[ procès ] [ collègues défenseurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

SexToy IL effleure l'auréole de mes seins

Titille leur bouton comme une abeille

Glisse sur mon nombril pour l'écouter bourdonner

D'une aine à l'autre dessine un triangle des Bermudes où se perdre

S'immisce entre mes cuisses pour y décacheter le sceau

Se laisse saisir par des lèvres accueillantes

Y déploie ses talents de charmeur de serpent

Magnétise ce pistil indécent

Le fait tanguer et s'ouvrir

Garde en mémoire le cheMain de la fontaine

S'y baigne avec délectation

Enclavé en mes reins, ne déserte jamais Mon Il,

mon Homme.

Auteur: Lunaba Eva

Info: Chairâmi

[ sexe ] [ poème ] [ baise ]

 

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plénitude

A peine rosée dans les lointains, de part et d'autre de leur champ de vision, la plage disparaissait en un vaste éblouissement. Sur l'Atlantique, bleu délavé, de longs rouleaux déferlaient avec lenteur dans un bruit de torrent. Quelques jangadas tirées haut sur la grève, de rares baigneurs éparpillés, rien ne venait entacher leur impression de se trouver ailleurs, au bout du monde, dans une de ces parenthèses ou l'esprit, miraculeusement amnésique et apaisé, se réconcilie soudain avec lui-même.
- Tu vois, disait Moéma, je pourrais rester comme ça toute ma vie. Vrai, toute ma putain de vie à regarder les vagues, un verre à la main...

Auteur: Blas de Roblès Jean-Marie

Info: Là ou les tigres sont chez eux, Médicis 2008

[ océan ] [ bien-être ] [ littérature ]

 

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Usa

Coney Island, il n'y avait rien de beau. La foule y était souveraine et le travail harassant. La nuit, je me jetai sur mon lit trempé de sueur, malade, fatigué, fatigué d'être fatigué, un misérable, pauvre hère égaré dans la crasse et la misère d'un travail infect. Je dormais trop peu et trop mal, pourtant chaque matin, j'arrivais à me baigner dans la mer. Tel fut mon grand mariage avec la misère et le résultat de cet accouplement fut la faim. C'était une lutte maudite, une lutte désespérée pour garder en vie mon corps qui ne valait sûrement pas un tel combat. J'étais le capitaine du navire de la Misère Américaine.

Auteur: Carnevali Emanuel

Info: Le premier dieu

[ immigration ] [ pauvreté ] [ famine ]

 

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pester

C'est le mot qui l'interpelle, un mot qu'il n'a jamais entendu. Le bonheur.
Souvent, pour maudire le sort, la mère, devant une bête morte, une récolte gâtée par le mauvais temps ou trop de factures à la fois, s'écrie: Malheur ! Cela, il connaît. Une patte cassée, malheur. Une charogne tombée dans la réserve d'eau, malheur. Et malheur encore, les fils qui tardent à finir leur ouvrage ou le vent qui couche les clôtures, laissant échapper le bétail. Toute sa vie baigne dans ce mélange de résignation et de poing levé au ciel, s'étrangle de peur devant les éléments déchaînés, de rage face au monde qui n'est ni juste ni beau.

Auteur: Sandrine Collette

Info: Il reste la poussière

[ râler ] [ maudire ]

 

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arbre

(...) hêtre noir (...)

Fort et large, mais plein de grâce, il s'évase noblement à sa base pour s'offrir son propre socle.

Prodigue de noix qui nourrissent tous les affamés.

Son tronc lisse et banc gris ressemble plus à de la pierre qu'à du bois.

Ses feuilles couleur de parchemin survivent à l'hiver [...] et se détachent brillantes sur fond de voisins dénudés.

Élégant, avec ses branches solides qui ressemblent tant à des bras, et dont les pointes s'élèvent comme des mains en offrande.

Brumeux et pâle au printemps, mais à l'automne ses ramilles plates et larges baignent l'air de dorures.

Auteur: Powers Richard

Info: L'Arbre-Monde, P.131 -132

[ foyard ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

colonialisme

(...) nous sommes restés dans le froid, sans vêtements, avec juste un bout de manou autour des hanches. On nous a mis derrière des grilles, comme des bêtes sauvages, entre la fosse aux lions et le marigot des crocodiles... Tout le monde nous présente comme des cannibales, les enfants nous jettent des cacahuètes, on prétend que nous vivons avec plusieurs femmes alors que nous sommes tous de fervents catholiques... (...) nos compagnes étaient obligées d'exhiber leurs seins, alors que chez nous elles gardent leur robe missionnaire même pour se baigner dans la mer. Les gardiens nous frappent si nous oublions de pousser des cris d'animaux féroces devant les visiteurs ! Ce qu'on nous donne à manger, nos chiens s'en détournent...

Auteur: Daeninckx Didier

Info: Cannibale, p. 83-84

[ racisme ] [ zoo ]

 

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