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femmes-hommes

Les affections profondes ressemblent aux honnêtes femmes; elles ont peur d'être découvertes, et passent dans la vie les yeux baissés.

Auteur: Flaubert Gustave

Info: L'Éducation sentimentale

[ femmes-par-hommes ] [ Secrète ]

 

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poème

Ô Chrysilla, pourquoi avoir les yeux baissés.
Tu regardes par terre et tu n'es pas pressée
D'enlever ta ceinture ! Allons donc, la Pudeur
Indiffère Cypris. Qu'importe, sois muette !
Mais fais-moi signe au moment où tu seras prête.

Auteur: Irénée le Référendaire

Info: Une fille pudique

[ prostitution ]

 

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absurde

- Qui êtes-vous ?
- Une voyante.... mais mes yeux ont baissés, alors j'écoute
- Et quand votre oreille s'endurcira ?
- Et bien je toucherai, j'aurai le flair des bêtes
- Et si votre peau se couvre de pustules?
- Je goûterais jusqu'à ce que ma langue enfle
- Et si vous deviez renoncer au souffle ?
- Là ?

Là...
je ne pourrais plus ni manger, ni boire
ni respirer, ni entendre ni voir.
C'est très simple.

Auteur: Behar Rebecca

Info:

[ poème ]

 

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femmes-par-hommes

Elle marchait, la tête légèrement penchée, comme une bonne petite pensionnaire de couvent - dirais-je maintenant -, et la herse des cils déjà incroyables abritait du monde les yeux baissés dont je ne savais pas encore qu'ils avaient un incroyable éclat d'améthyste, une couleur qui allait du brillant de l'eau en plein soleil à ce bleu-gris en demi-teinte qui apparaît quand les nuages d'été s'amassent au-dessus de la falaise mais que la pluie n'a pas encore commencé.

Auteur: Robert Penn Warren

Info: Un endroit où aller

[ regard ] [ oeil ]

 

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femmes-hommes

On évoluait dans l'inconnu, en fin de compte, autant elle que moi, sûrement. Si j'avais été un homme plutôt qu'un jeune garçon, elle aurait su comment se comporter, aurait recouru à des plaisanteries, à des sourires ironiques, et aurait affiché une mine réticente pour exprimer le contraire – le jeu habituel –, mais que fallait-il qu'elle fasse de moi, ramassé en crapaud à sa table de cuisine, le bas du pantalon humide et légèrement fumant, les yeux farouchement baissés, les coudes plantés sur le plateau en bois, la tasse solidement calée entre les mains et rendu muet par la timidité et une secrète luxure ?

Auteur: Banville John

Info: La lumière des étoiles mortes

[ rencontre ] [ décalage ] [ ambiguïté ]

 

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couple

Dans la grande pièce aux stores baissés pour protéger la vue fatiguée de la jeune femme, un rayon de soleil filtre, caresse le cou d'Hedwige, fût puissant et flexible qui disparait dans l'ombre de la plumeuse chevelure noire à reflets d'or, et va fendre en deux le corps de Pierre qui avec force gestes essaie d'expliquer ce que sera son fils. Sur ce sujet il est aussi loquace que sa femme est laconique. L'enfant encore invisible est sans cesse présent entre eux : expression de cet impérialisme du moi inconscient et forcené qui nous pousse toujours à nos frontières de chair, il exalte Pierre, excite son impatience passionnée.

Auteur: Morand Paul

Info: l'homme pressé (1941, 350 p., Gallimard, p.220, 221)

[ poésie du détail ] [ beauté ] [ harmonie ] [ famille ]

 

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encombrement

L’enfer, c’était un lieu qui grouillait de monde. Un lieu auquel certains essayaient d’échapper à cor et à cri, pendant que d’autres y affluaient dans l’espoir de trouver un refuge. Où des infirmières du NSV complètement débordées distribuaient aux réfugiés du thé infect et de maigres tranches de pain tartinées d’une bouillie à l’eau et à la farine frelatée. Où les renfoncements d’un couloir servaient de toilettes publiques, faute d’alternative. Où des hommes et des femmes, pantalons baissés et jupes relevées, faisaient leurs besoins en plein jour devant tout le monde. Où des gens se précipitaient dans des wagons vides et attendaient ensuite durant des heures jusqu’à ce que les trains démarrent à la faveur de la nuit. Cet enfer sur terre avait un nom. On l’appelait la gare de Silésie.

Auteur: Gilbers Harald

Info: Les fils d'Odin

[ infernal ]

 

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famille

Lili s'intéresse bien plus à un petit scandale des mésanges... une bûche évidée dont elles sortent, par un tout petit trou... il y a des "elles" et il y a des "ils"... mais je crois que c'est "elle" qui fait la loi... elle qui fait le ménage... aussi en colère, mauvaise crête, que la mère de famille au labeur... toute la nichée est sur la branche, en face, pas fière, becs baissés... en même temps, elle jette hors les pailles, crottes, et leur dit ce qu'elle pense, couic! couic! D'où ils peuvent lui ramener tout ça ?... bien immobiles sur la brindille, tous becs en bas, rien à répondre... telles algarades chez les oiseaux ont pas que des raisons de sentiments, de ménage aussi, de propreté des lieux, des troncs où ils demeurent...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Nord

[ animal ] [ nature ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Ainsi Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski avait l’air d’un ouvrier robuste ; en outre, on sentait nettement en lui le dressage militaire. Cependant, sous le coup du destin cruel qui, inexorablement, l’avait frappé, il semblait pétrifié de chagrin ; au demeurant, maladroit, lourdaud et silencieux. Son visage pâle, hâve, terreux, parsemé de taches rouge foncé, ne s’éclairait jamais d’un sourire. Et il n’ouvrait la bouche que pour de brèves phrases à propos d’une chose précise. Un bonnet enfoncé jusqu’aux sourcil accentuait le regard morose, fixe et malveillant. Du reste, le plus souvent, la tête restait penchée en avant et les yeux baissés. Les prisonniers ne l’aimaient guère. Tout en reconnaissant son autorité morale, ils évitaient de lui adresser la parole et le regardaient d’un œil presque haineux. S’en rendant compte, il se tenait à l’écart de tout le monde. Rares étaient les occasions où, la tristesse devenant insupportable, il engageait la conversation avec quelque prisonnier.

Auteur: Martyanov P. K.

Info: "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 97

[ portrait ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

funérailles

Le bras sur l'accoudoir, il regardait par la portière avec un air de componction les stores baissés de l'avenue. Un qui s'écarte : vieille femme aux aguets. Nez aplati blanc contre le carreau. Remercie sa bonne étoile que son tour soit passé encore une fois. Inouï l'intérêt qu'elles prennent à un cadavre. Heureuses de nous voir partir ; nous leur donnons une telle peine à l'arrivée. Besogne qui semble être dans leur goût. Cachotteries chuchotées dans les coins. Elles trottent menu à pas fourrés dans leurs pantoufles de crainte qu'il s'éveille. Puis l'affairement autour du lit. Sa toilette. Molly et Mme Fleming faisant le lit. Tirez un peu plus de votre côté. Notre linceul. On ne sait jamais qui vous manipulera mort. Savonnage et shampoing. Je crois qu'on taille les ongles et les cheveux. On en garde un peu dans une enveloppe. Continuent tout de même à pousser. Vilain boulot.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 147 - trad. Auguste Morel

[ rites ] [ monologue intérieur ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel