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miroitement

Chaque fois que les feuilles d'acacia se balançaient au vent dans le jardin, un carré de lumière, reflétant la lucarne, ondoyait en mille métamorphoses sur le tapis persan, comme un objet précieux dans la vitrine d'un musée.

Auteur: Hitonari Tsuji

Info: Dahlia

[ scintillement ]

 

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couple

Ils allaient et venaient avec des simagrées enfantines, se souriaient, se balançaient, s'inclinaient, sautillaient pareils à deux vieilles poupées qu'aurait fait danser une mécanique ancienne, un peu brisée, construite jadis par un ouvrier fort habile, suivant la manière de son temps....

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Contes de la bécasse

[ vieux ]

 

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femmes-par-hommes

Il dégustait son oeuf à petits coups de langue comme si c'était de l'amour qu'on avait versé dans son bol. Il avait toujours méprisé la campagne mais Lala était déjà une femme et non plus une jeune fille quand elle était entrée dans son univers. Les seins opulents de Lala, quand ils se balançaient sous son nez, exhalaient un chaud parfum de lait et ses fesses rebondies, son rire sonore, ses francs accès de colère le mettaient sous son charme.

Auteur: Chi Li

Info: Tu es une rivière

[ mûre ] [ couple ] [ maturité ]

 

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éducation

Il y avait notamment un psychiatre, Frederic Wertham, qui clamait à qui voulait l'entendre que les comics étaient l'une des causes de la délinquance juvénile, et des centaines de milliers d'adultes, intelligents par ailleurs, le croyaient. Les professeurs confisquaient nos comics à l'école, et nous avertissaient que ce genre de lecture "bousillait le cerveau". Nos mères balançaient nos collections à la poubelle dès que nous avions le dos tourné (pas MA mère cela dit, je suis fier de le dire).

Auteur: Martin George RR

Info:

[ bêtise ]

 

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portrait

Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143

[ mauvais goût ] [ ostentatoire ] [ personnage ] [ mocheté ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Une brume immobile s'étaient levée de la terre humide et répandue comme un lac blanc sur les prés, et, à mesure qu'il descendait des hauteurs pour s'enfoncer dans cette fine couche vaporeuse, il vit disparaître ses pieds, ses jambes et sa taille alors que sa poitrine et sa tête demeuraient à la surface. Au bord de l'eau, les cimes des saules taillés en têtards surnageaient sur une étendue de néant, le soleil levant brillait de mille feux sur les particules dansantes, et les fils d'un millier de toiles d'araignées se balançaient et resplendissaient. Comment puis-je en toute conscience, se demanda-t-il, quitter ce paradis terrestre pour Londres ?

Auteur: Nicholson Christopher

Info: Hiver, p 30

[ mégapole ] [ matin ]

 

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littérature

Un matin il sortit. Durant la nuit, la neige était tombée ; un clair soleil s'étendait sur la vallée, mais plus loin le paysage était à demi dans le brouillard. Il s'écarta bientôt du chemin et gravit une pente douce, sans aucune empreinte de pas, tout au long d'une forêt de sapins ; le soleil découpait des cristaux, la neige était légère et floconneuse, et légèrement sur la neige, ça et là, des traces de gibier allant se perdre dans le massif montagneux. Aucun mouvement dans l'air, sinon un faible souffle, sinon le bruit d'un oiseau secouant avec légèreté les flocons de sa queue. Tout était si calme, et les arbres au loin balançaient leurs plumes blanches dans l'air d'un bleu profond.

Auteur: Buchner Karl Georg

Info: Lenz

[ hiver ]

 

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portrait

Le responsable kolkhozien chargé du ramassage et du stockage des baies était un homme que l'on eût dit fait d'éléments rapportés : une tête minuscule avec de petits yeux onctueux, mais conscients de leur propre dignité, sous un bonnet carré à l'ouzbèke, en tissu brodé noir argenté, le tout émergeant d'un long cou maigre surmontant, par ce qui ne pouvait être qu'une erreur de la nature, un corps massif ondulant comme de la pâte à tarte qu'il avait fait entrer avec les pires difficultés dans un veston de toile roussie, plein de taches, aux poches gonflées de factures. Sous la bedaine venaient des pattes étonnamment courtes, mais solidement accrochées et enfermées dans un pantalon bouffant de milicien. Par contre celui-ci ne s'insérait pas, comme aurait pu s'y attendre, dans des bottes d'allure martiale et les cordonnets qui auraient dû tirer le pantalon vers le bas se balançaient d'un air gaillard à la limite du cou-de-pied et des sandalettes beiges que son gros corps martyrisait. Tout cela réuni composait la personne de Tikhon Tikhonovitch Touguigkh, le responsable pour les baies de la coopérative kolkhozienne de l'arrondissement de Zima, la Station Hiver.

Auteur: Evtouchenko Evgueni Aleksandrovitch

Info: Les baies sauvages de Sibérie

[ vêtements ] [ composite ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

cité imaginaire

Si je n'avais pas vu le nom de la ville en grosses lettres lorsque j'ai atterri à Trude, j'aurais pensé être arrivé au même aéroport que celui d'où j'étais parti. Les banlieues que l'on m'a fait traverser n'étaient pas différentes des autres, avec les mêmes maisons jaunes et vertes. En suivant les mêmes flèches on faisait le tour de parterres de fleurs similaires dans des quartiers identique. Les rues du centre présentaient des enseignes d'emballage de marchandises qui ne changeaient en rien. C'était la première fois que je venais à Trude, mais je connaissais déjà l'hôtel où je descendais au hasard ; j'avais déjà entendu et exprimé mes conversations avec les acheteurs et les vendeurs de ferraille ; d'autres journées comme celle-ci s'étaient terminées en regardant à travers les mêmes lunettes des nombrils similaires qui se balançaient. Pourquoi venir à Trude ? Me suis-je demandé. Et je voulais déjà partir. - Vous pouvez prendre un vol quand vous voulez, - m'ont-ils dit, - mais vous arriverez à une autre Trude, la même point par point, le monde est couvert par un unique Trude qui ne commence ni ne finit, seul le nom à l'aéroport change.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ normalisée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

obscurité

Quelques fines lueurs de clair de lune s'infiltraient dans les bois. Les comptonies voyageuses décrivaient un arc au-dessus de l'ancien sentier d'élagage, recouvrant les tiges de mûriers sauvages comme les lames d'une scie dans leur fourreau. Effluves de vinaigriers. Les branches de bouleaux et de peupliers luisaient légèrement. Une étroite trouée dans la canopée leur permettait d'avancer mieux que n'importe quel éclairage terrestre. Edgar se protégeait le visage des mains tandis que les ronces déchiraient ses vêtements. De temps à autre, il s'arrêtait pour appeler les chiens en frappant dans ses mains. Ils déboulaient, frottaient leurs museaux et leurs babines contre sa paume et disparaissaient à nouveau, sûrs d'eux dans la nuit. Il les suivait du regard, ombres parmi les ombres avant de se remettre en route. Il était environné de lucioles. Les voix qui les appelaient s'étaient perdues dans l'écorce de troncs d'arbres qui se balançaient dans la brise nocturne comme des coques de navire. Sans savoir pourquoi, il était certain qu'ils n'avaient pas tourné en rond. Le sens du vent, probablement, ou les rayons de lune qui se projetaient à l'ouest. Lorsqu'un bosquet de bouleaux surgit devant lui, là où il s'attendait à une brèche, il comprit qu'il était arrivé au bout du chemin ou qu'il s'en était éloigné.

Auteur: Wroblewski David

Info: L'Histoire d'Edgar Sawtelle

[ forêt ]

 

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