Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 19
Temps de recherche: 0.0415s

divertissement

Trump maintient les projecteurs sur lui-même, acte après acte, pensant avec raison que les cabrioles d'hier seront balayées par celles d'aujourd'hui.

Auteur: Chomsky Noam

Info: Sur www.truth-out.org

[ misdirection ] [ pouvoir grossier ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

création

J'aime défaire, retourner, mettre en doute, suspendre. Il est fatal que dans cette longue rumination critique, je rencontre toutes les formes d'ambiguïtés, d'impasses et de paradoxes. C'est une tonalité générale. (...) dans l'acte de création lui-même, ni le doute, ni l'ironie n'existent, tout est balayé, je ne pense à rien du tout.

Auteur: Rondepierre Eric

Info: interview par Evence Verdier, Art Press 311, avril 2005

[ action ]

 

Commentaires: 0

existence

La béatitude passive débouche vite sur l'obésité du corps et la maigreur de l'esprit. Il est bien de pouvoir lutter, avancer, reculer aussi, mais souvent dans une direction imprévue, il faut du répondant, être balayé par le vent, par des bourrasques dont on finit par émerger, en somme vivre et non pas végéter.

Auteur: Bogousslavsky Julien

Info: Le bibliophile, p. 22

[ combat ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-hommes

Plus tard, je me suis tourné tout doucement, il y avait toujours de la musique et j'ai fait semblant de dormir, j'ai ouvert à peine les yeux et je l'ai regardée, elle dansait juste pour elle, seulement pour le plaisir et elle semblait touchée par la grâce. C'était quelque chose de formidable à voir. Toutes les merdes qui vous arrivent dans la vie sont balayées par ça.

Auteur: Djian Philippe

Info: Zone érogène

[ émerveillement ]

 

Commentaires: 0

mystère

"Vous êtes si proche." "De qui ? Margravine*, pas même de lui-même. Cet endroit, cette île : toute sa vie il n'a fait que sauter d'île en île. Est-ce une raison ? Doit-il y avoir une raison ? Il te le dira : il ne travaille pour aucun Whitehall, c'est inconcevable... excepté  ha, ha, ha... le réseau de salles blanches de son propre cerveau : et des couloirs impersonnels qu'il garde bien propres et balayés pour les visiteurs occasionnels".

Auteur: Pynchon Thomas

Info: "V". 1961. *amie du personnage central Stencil, elle vit à Majorque. "Margravine" signifie "épouse d'un margrave", càd un membre de la noblesse allemande dont le rang correspond à celui d'un marquis britannique.

[ insaisissable ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nature

Plus au large la mer était uniformément agitée et sa couleur verte se changeait en un bleu presque violet sur lequel le vent faisait courir capricieusement de blancs festons d'écume. Le ciel montrait le même désordre mobile et changeant : nuages blancs courant en tous sens, vastes espaces d'azur balayés par une lumière radieuse et aveuglante ; oiseaux de mer voltigeant, s'abattant sur les vagues, planant comme s'ils cherchaient à seconder de leur vol les rafales et les tourbillons du vent.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Le mépris, J'ai Lu n°479, 1973, p.178

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

hygiénisme

Voyez, au milieu des immensités du système solaire, cet hôpital polyvalent enrubanné de faisceaux hertziens et tournant sur son axe : c’est nous. C’est la Terre. C’est ce qui reste de la Terre. L’endoscopie et le scanner s’y dressent sur les ruines dispersées des idéologies, et notre avenir radieux a la gueule de ces rues où on ne trouve plus que des labos d’analyses tous les dix mètres, entre des banques et des boutiques de sape qui ont balayé quincailleries, tabacs, librairies et autres commerces utiles. 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 428

[ culte thérapeutique ] [ description externe ] [ monde aseptisé ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

Islam

Le mariage est une sorte de petite mort. Pendant les premiers jours qui le suivent, la famille de la mariée est endeuillée comme lors d'un enterrement. On a perdu, vendu ou donné une fille. C'et surtout les mères qui portent le deuil, elles qui ont toujours tout su sur leur fille, où elle allait, qui elle rencontrait, ce qu'elle mangeait. Elles ont passé la plus grande partie de chaque journée ensemble, elles se sont levées en même temps, ont balayé la maison ensemble, ont cuisiné ensemble. Après le mariage, la fille disparaît, elle passe d'une famille à l'autre. Complètement. Elle ne vient pas rendre visite à sa famille quand bon lui semble, mais uniquement quand son mari l'y autorise, et sa famille non plus ne peut pas se rendre chez elle sans y être invitée.

Auteur: Seierstad Asne

Info: Le Libraire de Kaboul

[ Asie ] [ femmes-par-femmes ] [ séparation ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-homme

Il y en aurait des choses à voir dans ce pays. Cinq jours d'escale dont trois de service laissent peu de place à la curiosité. Alors l'homme de la mer va s'enfouir dans la chair des femmes, pas celle des rêves qui ressemble à l'inconnue sublime ou à la sœur du copain, la fiancée immaculée un peu timide qu'il avait aperçue à Brest ou Toulon un dimanche de visite, celle qui avait osé le regarder en rougissant avec un sourire de frayeur émouvant et chez qui on devinait déjà que l'interdit était une perdition voluptueuse, non, mais celle qui se fane chaque nuit à calmer les hommes des bateaux qui passent. Celle qui a déjà des rides au coin de la bouche et du bleu nuit autour des yeux, des cernes définitifs comme des papillons morts. Quand la vulgarité n'a pas balayé les illusions, la gentillesse lui donne un sourire triste de madone épuisée.

Auteur: Giraudeau Bernard

Info: Les hommes à terre

[ prostituées ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nature

La rivière était haute et nerveuse. Les berges sifflaient et de petits tourbillons glougloutaient éperdument à la surface avant d'être balayés et ramenés dans les rangs. Je sentais la terre trembler sous mes pieds, je sentais l'euphorie du courant et j'en étais tout réjoui et comme paralysé d'émotion. J'aimais cette rivière. Je sentais mon coeur battre chaque fois que je l'approchais. Je comptais parmi les plus belles choses de ma vie le simple fait de m'asseoir à ses côtés, la regarder, l'écouter, sous le soleil, sous la pluie, qu'elle fût calme ou exaspérée, limpide ou noire comme de l'encre, je connaissais ses humeurs, ses chants, ses sortilèges, elle me parlait, me réconfortait ou me plongeait dans de sombres états d'âme, elle dansait comme un ange ou se dandinait comme une infâme putain, j'avais passé des heures et des heures avec elle, les yeux fixés dans ses reflets, alanguis ou rougis de larmes ou fiévreusement écarquillés lorsque le jour tombait et qu'un dernier rayon déclenchait la plus étonnante et hiératique symphonie que je pouvais imaginer, certainement oui j'éprouvais à son égard un amour véritable.

Auteur: Djian Philippe

Info: Crocodiles

[ contemplation ] [ eau ]

 

Commentaires: 0