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lecture

Quand il lisait ses yeux balayaient la page, son coeur dictait le sens mais sa voix était silencieuse et sa langue immobile. Chacun pouvait s'approcher et les invités n'étaient pas annoncés, et lors de nos visites, nous le trouvions ainsi plongé dans le silence, car il ne lisait jamais à haute voix.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: impressionné par Ambroise, capable de lire sans le faire à haute voix, sorte d'exploit à l'époque

[ historique ] [ évolution ] [ perception ]

 
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déracinement

Je me sentais bien, mais quelque chose commençait à me ronger. Je me disais que je ne pourrais guère supporter de vivre sous les tropiques, pas tant à cause de la chaleur et de l'uniformité du climat, avec pour seules variations celles du soleil, de la chaleur et du vent. D'effrayants ouragans se déchaînaient périodiquement, ils balayaient l'île en écrasant tout sur leur passage. Je ne pourrais pas me passer du changement des saisons. Le froid et la première âpre tempête de l'automne, qui faisait écumer la mer du Nord et qui rongeait les falaises, me manqueraient. Rien qu'à la pensée de l'automne, j'avais la nostalgie de la fumée odorante d'un feu de bois.

Auteur: Davidsen Leif

Info: À la recherche d'Hemingway

 

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lecture

Moi aussi, je lis au lit. Dans la longue succession des lits où j'ai passé les nuits de mon enfance, dans des chambres d'hôtel inconnues où les phares des voitures balayaient en passant le plafond de lumières étranges, dans des maisons dont les odeurs et les bruits ne m'étaient pas familiers, dans des villas de vacances poisseuses d'écume marine ou dans des chalets où l'air des montagnes était si sec qu'on plaçait à côté de mon lit un bassin fumant de vapeur d'eucalyptus afin de m'aider à respirer, la combinaison du lit et du livre me procurait une sorte de foyer où je savais pouvoir revenir, soir après soir, sous n'importe quels cieux. Personne ne m'appellerait pour me prier de faire ceci ou cela; immobile sous les draps, mon corps ne demandait rien. Ce qui se passait se passait dans le livre, et c'était moi qui racontais l'histoire. La vie se déroulait parce que je tournais les pages. Je ne crois pas pouvoir me rappeler joie plus grande, plus complète, que celle d'arriver aux quelques dernières pages et de poser le livre, afin que la fin ne se produise pas avant le lendemain, et de me renfoncer sur l'oreiller avec le sentiment d'avoir bel et bien arrêté le temps.

Auteur: Manguel Alberto

Info: Une histoire de la lecture

[ lire ] [ plaisir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel