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mégapole

Rickshaw qui cahote sur le pavage en brique des ruelles étroites et jonchées de bouse de vache. Au dessus de moi, cerfs volants déchirés pris dans l'enchevêtrement des fils électriques sur lesquels sont alignés en rangs serrés, des pigeons gris. De chaque côté, des maisons qui se pressent les unes contre les autres pour avoir chacune pignon sur rue et qui donnent l impression d étouffer tant elles sont étroites; des balcons aux arabesques de fer forgé où flottent des saris en train de sécher.

Auteur: Pankaj Mishra

Info: Une terrasse sur le Gange

[ Inde ] [ bidonville ]

 

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femme-par-homme

Elle était belle à voir. Elle avait sa robe bouton d'or, grand décolleté avec tous ses avantages en montre. Son haleine toujours parfumée au girofle quand elle se penchait au théâtre pour poser une question. Je lui racontais ce que dit Spinoza dans le livre du pauvre papa. Hypnotisée, écoutant. Avec des yeux grands comme ça. Elle se penchait. Un particulier au balcon, qui lorgnait son corsage tant qu'il pouvait. La beauté de la musique, il faut deux fois pour la comprendre. La femme et la nature c'est en un clin d'oeil.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", éd. Gallimard, p.414-415 - trad. Auguste Morel

[ spectacle ] [ concert ] [ séduction ] [ référence philosophique ] [ temps d'appréciation ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

banlieue

Ça veut dire quoi, grandir dans un ensemble de quatre barres d'immeubles d'où tombent des morceaux de balcon et d'amiante, dans une cour où les enfants jouent à côté des jeunes qui dealent et des vieilles qui puent ? Quel genre d'idée tu te fais de la vie, dans un endroit où il est normal de ne pas partir en vacances, de ne pas aller au cinéma, de ne rien savoir du monde, de ne pas feuilleter de journaux, de ne pas lire de livres, où la question ne se pose même pas ?

Auteur: Avallone Silvia

Info: D'acier

[ éducation ] [ ressentiment ] [ pauvreté ]

 

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décor

Avant d'aller se coucher, Don Fabrizio s'arrêta un moment sur le petit balcon de son cabinet de toilette. Le jardin dormait plongé dans l'ombre, au dessous ; dans l'air immobile, les arbres semblaient de plomb fondu ; du clocher qui dominait parvenait le sifflement fabuleux des hiboux. Le ciel était dégagé : les nuages qui avaient salué le soir étaient partis qui sait où, vers des pays moins coupables contre lesquels la colère divine avait décrété une condamnation plus légère. Les étoiles paraissaient troubles et leurs rayons peinaient à percer la couche de chaleur étouffante.

Auteur: Lampedusa Giuseppe Tomasi di

Info: Le Guépard

[ nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prospective

Le lendemain, j'allai sur mon balcon pour apercevoir la campagne. Elle entourait la maison en face d'elle, celle du propriétaire absent. C'était une campagne très plate et qui émergeait de l'aube avec langueur...

Ma vie, comme cette campagne, s'étalait devant moi. Ma vie inévitable. Que pouvais-je en faire ? Il fallait cesser de se plaindre. Les maternités viendraient, l'une après l'autre, m'ôter le souci de moi-même. J'y songeais comme à un refuge, et je frémissais en même temps à la pensée de l'enfant qui naîtrait de ces nuits où le désir d'être morte défigurait mon visage.


Auteur: Chedid Andrée

Info: Le sommeil délivré

[ pensée-de-femme ] [ procréation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bêtise

- La température absolue est proportionnelle à l'énergie cinétique moyenne de translation des molécules. Et, au zéro absolu, cette énergie cinétique est nulle : les molécules sont alors totalement immobiles. On peut toujours s'agiter plus, et devenir ainsi de plus en plus chaud. Mais on ne peut pas être plus immobile lorsqu'on est déjà complètement immobile.
- De même qu'on ne peut pas être plus mort que mort, ou plus nul que nul. Ce sont des limites absolues.
- Et être plus con que con, on peut ?
- Oui, pas de problème, c'est le seul domaine où l'on peut transgresser indéfiniment les lois fondamentales de la physique (sans que ça explose pour l'instant)...

Auteur: Masse Francis

Info: BD, Deux du balcon

 

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audition

Il était avec sa grand-mère dans une loge du premier balcon, et deux étages plus haut Sergueï Petrovitch Brovarnik, un professeur de piano de l’école de Gleb, était couché par terre. Il considérait que pour écouter de la musique il fallait être déconnecté non seulement du monde extérieur, mais de son propre corps. Il arrivait au théâtre avec un drap et l’étendait sur le sol du dernier balcon, derrière le dernier rang de fauteuils. Il s’allongeait sur le drap et fermait les yeux. Il ne ratait aucun spectacle. Ayant pris goût à l’opéra, Gleb y voyait assez souvent Sergueï Petrovitch... Sergueï Petrovitch resta pour Gleb l’exemple du dévouement sincère à la musique. 

Auteur: Vodolazkine Evguéni

Info: Brisbane

[ architectures sonores ] [ attention flottante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

habitations

David regardait autour de lui, étonné par tant de charme. La route roumaine est un arc-en-ciel, avec ses maisons aux couleurs éclatantes dispersées au bord de la route : des palais miniatures en bois peint, ouvragés comme de la dentelle, surchargés de motifs sculptés et couverts de fleurs en pots. On y reconnait des formes ottomanes, allongées et pointues, finement torsadées. Même les toits en zinc se finissent, à chaque extrémité, par des pointes de yatagan. Sous le traditionnel balcon couvert, les fenêtres restent dans l’ombre, protégées des regards. En revanche, au milieu du toit, deux yeux en amande, minuscules ouvertures découpées en demi-cercle, vous observent discrètement. Les maisons roumaines sont des chalets suisses transportés au royaume du croissant.

Auteur: Koenig Gaspard

Info: Kidnapping

[ décor ]

 

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perdu

En cherchant mon âme

Dans les poubelles sales
D'une station de métro
Dans le grand décolleté
D'une jeune prostituée
Sur le fauteuil arrière
D'un taxi occupé

Je rentre tard à la maison
Et ma femme est endormie
Je l'observe dans le noir
Comme un nuage bleu
Ce sont ses rêves et ses peurs
Où je ne suis pas présent

En cherchant mon âme

Dans la salle des machines
D'une usine abandonnée
Dans l'aiguille d'un junky
Pinçant la veine équivoque
Dans les yeux d'une chatte
Sur le point d'accoucher

Au fin fond de la nuit
Je jette un œil au balcon
Et je vois seulement l'infini
Et des anges aux robes usées
Il est l'heure de partir
D'embrasser les nuages

En cherchant mon âme

Auteur: Raule

Info: Vies à contre-jour

[ désemparé ] [ poème ]

 

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songerie

Elle a fermé le livre et demi clos ses yeux,
Afin de promener son rêve sur la lande
Où l'heure d'or qui se nuance peu à peu
Tresse le soir en des bouquets et des guirlandes.

Sa tête penche en une pose d'abandon
Sur la fragilité de son bras qui se plie.
La chasteté du soir frôle ses cheveux blonds
En nappes de silence et de mélancolie.

Une chimère en pierre émerge du balcon
Les ailes déployées en une ample attitude,
Gardienne énigmatique au coeur triste et profond,
Symbole de la Femme et de la Solitude.

- Pensive au souvenir d'un conte d'autrefois,
La Dame évoque au loin, sur une route claire,
Le berger de son coeur qui mettrait pour lui plaire,
Un cantique d'amour dans sa flûte de bois.

Auteur: Magre Maurice

Info: Au balcon

[ pastorale ] [ imagination ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson