Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 67
Temps de recherche: 0.0542s

accouchement

La vieille femme arriva avec une boîte contenant de la graisse de baleine. Après avoir enduit le vagin de ma mère, et après avoir murmuré des incantations incompréhensibles pour toutes les présentes, elle fit fortement pression sur le ventre.
Ma mère hurlait, et, tout à la fois, riait de satisfaction car j'apparus enfin en poussant, paraît-il, des cris perçants. Selon la coutume, le cordon ombilical fut noué avec une petite aiguille taillée dans la défense du narval. Tout mon corps fut nettoyé des souillures de l'accouchement avec diverses dépouilles d'oiseaux, principalement des mergules de mer et des goélands. Ces dépouilles furent ensuite découpées en petits morceaux qui devinrent des amulettes, que l'on distribua selon les besoins. La très vieille femme qui avait contribué à ma venue au monde demanda, telle une requête à ma mère, que je porte son nom qui était Iglaoüt.

Auteur: Pouget Daniel

Info: L'esprit de l'ours : Croyances et magie inuit

[ sorcellerie ]

 

Commentaires: 0

baise

Au lit j’avais quelque chose devant moi mais je pouvais rien faire avec. J’ahanais et ahanais comme une baleine. Vi était très patiente. Je continuais à me donner comme un beau diable mais j’avais trop bu.
"Désolé, baby", j’ai fait. Après ça j’ai roulé sur le côté. Et j’ai roupillé. Plus tard quelque chose m’a réveillé. C’était Vi. Elle m’avait ranimé la flamme et me chevauchait.
"Vas-y baby, vas-y !" je lui ai dit.
J’arquais le dos de temps en temps. Elle m’a regardé avec des petits yeux gourmands. J’étais en train de me faire violer par une enchanteresse café au fait ! Pendant une seconde ça m’a excité.
Ensuite je lui ai dit : "Merde, baby, descends. La journée a été longue et rude. Ça sera mieux la prochaine fois."
Elle est descendue. Mon truc a piqué du nez comme un ascenseur express.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le Postier", page 135

[ impuissance ] [ comique ] [ alcool ] [ débander ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

océanique

Et parmi ces espèces vivant aujourd'hui issus d'ancêtre aquatiques et dotés de parties dures, plusieurs sont retournées à leur environnement maritime. Les reptiles ichtyosaures (nageurs) de l'ère mésozoïque se sont développés sur terre et plus tard, soumis à une différente conjoncture de pressions sélectives, ils sont retournés à l'océan. De même les phoques et les otaries que l'on admire dans les aquariums ne sont, au vrai sens du terme, rien de plus que des "chiens de mer", bien différents des poissons du point de vue de l'évolution, les précurseurs des phoques, des otaries, des dauphins et des baleines ont tous évolués comme quadrupèdes terrestres. Tous les organismes terrestres, l'homme compris, dérivent en fin de compte d'ancêtres aquatiques. Le processus de fécondation trahit l'ascendance aquatique commune des tous les animaux humains vivants. L'acte essentiel de la création d'un animal continue toujours de se produire dans l'eau. Qu'il provienne de la mer, d'une rivière, d'une mare ou des fluides sécrétés par les tissus de l'organisme, spermatozoïdes et ovules se rencontrent toujours dans un environnement humide.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, p 202 .

[ évolution ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

Bible

Qu’il pleure aussi, le prêtre de Dieu, et il verra qu’en réponse les cœurs de ses auditeurs seront bouleversés. Il suffit d’une petite semence infime jetée dans l’âme du simple, et elle ne mourra pas, pendant toute sa vie elle vivra dans son âme, demeurera en lui au milieu des ténèbres, au milieu de la pestilence de ses péchés, comme un point lumineux, comme un grand rappel. Et il est inutile, bien inutile de beaucoup lui expliquer et enseigner, il comprendra tout, simplement. Croyez-vous que l’homme du peuple ne comprenne pas ? Essayez, lisez-lui l’histoire touchante et attendrissante de la belle Esther et de la hautaine Vasthi ; ou le merveilleux récit du prophète Jonas dans le ventre de la baleine. N’oubliez pas non plus les paraboles du Seigneur, notamment dans l’Évangile selon saint Luc (c’est ce que je faisais), puis dans les Actes des apôtres, la version de Saül (cela absolument, absolument !) et enfin, dans les Ménées, ne serait-ce que la vie d’Alexis homme de Dieu et de la joyeuse martyre, grande entre les grandes, sainte Marie l’Égyptienne, qui a vu Dieu et qui portait le Christ en elle.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Dans "Les Frères Karamazov", volume 1, traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, pages 377-378

[ marquants ] [ impressionnants ] [ exemplarité ] [ transmission ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

évasion

- un des plus grands problèmes de l'humanité - commença Davide - à part les autres, évidemment... c'est que les hommes ne veulent pas donner à l'imagination la place qui lui est due... de nos jours, dans notre quotidien. ils veulent de l'argent, oui, mais avec cet argent ils ne sont pas foutus de chercher à acquérir du plaisir, du savoir... et laisser libre cours à l'imagination ne coûte rien...tu comprends ce que je veux dire? - à peu près - imaginer, imaginer...faire usage de cette faculté qui nous sépare des autres êtres. la pierre n'imagine pas, elle attend. la fleur n'imagine pas, elle fleurit. l'oiseau migre, la baleine nage, le cheval galope. avant de migrer nous imaginons, nous sommes capables d'imaginer tout en nageant et nous pouvons découvrir de nouvelles et innombrables façons de courir, en imaginant. même pour dominer le cheval et le faire galoper pour nous, nous avons dû l'imaginer auparavant. et cela fait partie de notre condition, belle, d'humains, fait partie de notre condition d'êtres libres, prisonniers, reclus, malheureux, et jusqu'aux derniers instants de nos jours, nous imaginons... et c'est de cela que la science et l'humanité ont besoin: de l'imagination

Auteur: Ondjaki Nadu de Almeida

Info: Les transparents. Le compilateur voit ici une manière de vanter la consommation de biens non tangibles.

[ durable ] [ rêve ]

 

Commentaires: 0

pollution

Elle se mit brusquement à trottiner en direction d'un homme.
- Monsieur ! Vous avez oublié quelque chose ! Monsieur !
L'inconnu se retourna, hésitant, soupçonneux. Elle se baissa, ramassa l'emballage qu'il venait de jeter au sol et le lui tendit.
- Vous savez combien d'animaux meurent chaque année à cause des déchets plastique ?
Interdit, le type en âge d'être son fils secoua la tête en acceptant presque malgré lui le bout de cellophane.
- Un million cinq cent mille, continua Colette. Des poissons, des tortues, des baleines, des oiseaux et j'en passe ! Dans les océans, la plus importante zone de concentration des microparticules de nos cochonneries a atteint une taille de 3.5 millions de kilomètres carrés, soit 7 fois la France ! Votre papier, dans deux ans, si ça se trouve, il tuera un gypaète barbu ou il se retrouvera dans votre assiette. Maintenant, vous savez. Chacun de vos gestes a une conséquence. On a été dotés d'un cerveau et d'une conscience pour anticiper la portée de nos actes et en assumer les implications... Et contrairement aux concombres de mer, on a aussi des bras pour ramasser nos saletés !
Qu'il la prît pour une toquée hystérique ou qu'il fût impressionné par son autorité naturelle, l'homme déclara forfait et continua son chemin son ordure à la main.

Auteur: Piacentini Elena

Info: Aux vents mauvais, p. 178-179

[ moralisation écologique ] [ comportement ]

 

Commentaires: 0

voyage

J'entends répondre ici à une question qui caractérise le progrès inexorable du temps et de l'histoire dans les pensées de la science. Vous autres, esprits rigides qui niez le mouvement et voulez le subtiliser, voyez, vous-mêmes vous progressez ! N'ouvrez-vous pas le coeur de l'Europe, dans toutes les directions, à la navigation à vapeur, au chemin de fer, aux lignes télégraphiques, donnant des ailes à la pensée qui, sinon, rampe ? C'est l'esprit du temps qui, plus puissant que vous-mêmes, s'empare de vous. Gauss, de Götingen, fut le premier, à l'automne 1828 à Berlin, à me demander - et la question m'a été répétée depuis - s'il serait possible ou non de poursuivre, à partir de la côte américaine, au-delà du détroit, les travaux géodésiques et la triangulation de la côte asiatique. Ma réponse est simple et affirmative. Les deux piliers de la passe sont de hautes montagnes, visibles d'un rivage à l'autre. Elles s'élèvent abruptement au-dessus de la mer du côté asiatique et leur base, du côté américain, est bordée d'une côte basse battue par les flots. C'est du côté de l'Asie que la mer a la plus grande profondeur, et le courant, qui remonte du sud dans le détroit à la vitesse de deux à trois noeuds, y a sa plus grande force. Nous vîmes seulement du côté asiatique de nombreuses baleines et des troupeaux innombrables de morses. Les sommets des montagnes peuvent bien surgir de la nappe de brume qui repose d'ordinaire en été au-dessus de la mer ; mais il y aura aussi des jours comme le 30 juillet 1816.

Auteur: Chamisso de Boncourt Adelbert

Info: In "Voyage autour du monde, 1815-1818", éd. José Corti, p. 129-130, trad. par Henri-Alexis Baatsch

[ savoir ] [ optimisme ] [ exploration ] [ passage du nord-ouest ] [ adresse au lecteur ] [ océan ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Benslama

irrécupérable médiatique

La métamorphose d’une épidémie en œuvre d’art contribue à la délivrer de sa fonction épidémique. La transformation du choléra en exercice de style, son appropriation par toutes les souplesses de la langue et par le choix des rythmes, autrement dit le surclassement, par l’esthétique, de tous les "mots d’ordre" dont ce cataclysme est gorgé, telles sont les propriétés qui font du Hussard [de Giono] un livre très exactement irrécupérable par la vision humanitaire du monde, par la machine à sauver les baleines, à mettre en scène les victimes de famines, à noyer les souffrances de la planète sous l’abominable cataracte des bons sentiments. Le secourisme mondial à grand spectacle, la vision-ONG déréalisante n’auraient aucun profit à tirer de ce roman de l’absence de complicité avec la surréalité trop réelle de l’épidémie. Tout le tragique qu’elle signifie, et dans lequel se précipiterait tête la première un mauvais écrivain (un Camus), un médecin sans frontières, Giono en fait un objet artistique, une pure question de forme. Que pour démontrer à tous les passionnées de la dramatisation en toc que la tragédie peut être ramenée à un effet de style. Dans les années 50 déjà, il faisait partie des rares élus à savoir que les catastrophes ne sont plus que des épisodes de la guerre livrée par les médias à l’inattendu, c’est-à-dire à la vie : "La bombe atomique n’est pour moi qu’un événement du journal", confie-t-il à la même époque dans un entretien. Le choléra aussi, dans son genre, est un événement du journal. Et quand on croit trop aux événements du journal comme réalités, on en meurt.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 160

[ virtualité ] [ détachement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Une chercheuse australienne trouve les talents inattendus du chant des phoques
SYDNEY Thu Jun 30, 9:45 AM ET (AFP) - une chercheuse australienne a montré que les mâles de deux espèces de phoques en Antarctique courtisent les compagnes potentielles en chantant des mélodies complexes. Tracey Rogers du zoo de Taronga de Sydney dit que les phoques léopard, qui peuvent croître jusqu'à trois mètres et ont des rangées de dents pointues comme des rasoir ont un côté sensible malgré leur aspect agressif. "les mâles sont comme des chanteurs d'opéra" dit-elle." ils se mettent à l'envers sous l'eau et basculent doucement dans les deux sens, chantant de manière émouvante des chansons stylisées qui portent sur de longues distances." Tracey dit que les chansons des mâles tendent vers deux catégories, un grognement réitéré mat ou une mélodie complexe qui rivalise en beauté celle des chansons de baleine à bosse et pourrait être entendue sous l'eau à 40 kilomètres (25 milles). Elle dit que quelques mâles amoureux ont chanté jusqu'à 13 heures par jour afin d'essayer de trouver une compagne, prenant des courtes pauses de deux-minute entre les chants. Alors que les phoques léopard sont les animaux solitaires et chantent pour trouver compagne à de longues distances, les phoques de Weddell qui vivent en colonies, aiment avoir une assistance. "Les espèces coloniales comme des phoques de Weddell sont plus comme des chanteurs de jazz" dit elle. "les mâles s'exécutent sur scène sous-marines dans les secteurs fréquentés par des femelles alors qu'elles se déplacent avec leur bébés sur leur terrain de chasse. "ils savent où leur public est, ils ne doivent pas s'inquiéter d'un signal sur de longues distances et ils n'ont pas besoin d'adhérer a des règles strictes. "Ainsi ils improvisent, présentant de nouveaux types de sons avec diverses rangées de vocalises. En leur monde, l'agilité, la finesse et les beaux chants sont ce qui compte.

Auteur: Fortean Times

Info:

[ mâles-femelles ] [ vus-scientifiquement ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

mâles-femelles

Une baleine à bosse chante durant des heures, qui peuvent se transformer en jours. Seuls les mâles chantent et élaborent un thème très structuré. Que cachent ces sons parfaitement harmonieux ?
Lors de la saison de reproduction, les baleines à bosse présentent deux caractéristiques tout à fait surprenantes. Les mâles paradent, ils sautent jusqu'à cinq mètres de hauteur pour impressionner la femelle et frappent l'eau avec leurs grandes nageoires pectorales. Puis, par moment, ils se mettent à chanter.
Ils sont les seuls ; la femelle reste silencieuse. La mélodie dure en général 30 à 40 minutes, mais peut parfois se répéter des heures, voire des jours. Parce que ces baleines ne chantent que durant la saison d'accouplement, les biologistes supposent qu'il s'agit d'un langage de séduction, mais il n'existe à ce jour aucune certitude malgré le grand nombre de recherches scientifiques à ce sujet.
Le chant a une structure bien définie, qui pousse à parler de langage. Les mâles chantent et disposent de neuf unités sonores. L'unité de base est un son continu, dont la fréquence est comprise entre 10 et 20 Hz. Le cétacé est capable de moduler la fréquence et l'amplitude de cette note et peut ainsi générer des suites de quatre à six unités sonores, qui peuvent durer une dizaine de secondes. Les biologistes attribuent à ces suites la distinction de sous-phrase, plusieurs sous-phrases constituant une phrase complète, que la baleine répète durant plusieurs minutes.
Cette phrase répétée décrit un thème et une suite de thèmes définit le chant. La hiérarchie des sons émis par la baleine pousse certains à parler de structuration linguistique, mais le sujet est toujours vivement débattu, en raison du manque de données in situ permettant une meilleure interprétation du langage des baleines. Les baleines à bosse ont un chant structuré, propre à chaque région du monde où elles se reproduisent. Par ailleurs, leur chant évolue à mesure que la baleine vieillit.

Auteur: Bossy Delphine

Info: http://www.futura-sciences.com

[ musique ] [ improvisation ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0