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poivrot

Les 10 bonnes occasions pour "l’homo sovieticus" de boire une vodka :

1. Le jour de paie ;

2. Les vendredis et samedis ;

3. Le mercredi ;

4. À la fin d’une journée de boulot ;

5. En rencontrant un camarade ;

6. En trouvant un rouble ignoré dans sa poche ;

7. En prenant un train de banlieue ;

8. L’anniversaire d’un camarade ;

9. Pour célébrer un nouvel achat

10 Le jour de l’an et tous les autres jours fériés.

Auteur: Anonyme

Info: "Russia Beyond" du 13.10.2021.

[ justifications ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

banlieue

Nous sommes les enfants des cités. 1100 logements divisés en 4 cités distinctes, chacune avec des noms de poètes qu'on lira jamais. Une centrale de 300 logements avec une superette et 3 autres barres d'immeubles qui les entourent. Une sorte de château ou de prison, un lieu de convivialité comme il était prévu, "réalisation spectaculaire qui prélude à l'extension de la ville conçue dans un esprit futuriste..." ils disaient. 200 mètres à peine séparaient les 3 cités... et un monde aussi on ne se fréquentait pas, pas d'embrouille ni d'histoire, mais c'était chacun son bloc.

Auteur: Rochier Gilles

Info: TMLP : Ta mère la pute

 

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contrée

On habite une petite ville, genre quinze mille habitants, à cheval entre la banlieue et la campagne. Chez nous, il y a trop de bitume pour qu’on soit de vrais campagnard, mais aussi trop de verdure pour qu’on soit de vraies cailleras. Tout autour, ce sont villages, hameaux, bourgs, séparés par des champs et des forêts. Au regard des villages qui nous entourent, on est des citadins par ici, alors qu’au regard de la grande ville , située à un peu moins de cent kilomètres de là, on est des culs-terreux. Personnellement je n’y connais rien agriculture.

Auteur: Lopez David

Info: Fief, Page 57, Le Seuil, 2017

[ intermédiaire ] [ Suisse ]

 

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Etats-Unis

Mon standard pour la vraisemblance est simple et j'y suis arrivé lorsque j'ai commencé à écrire des trucs en prose: foutons-nous du lecteur moyen. On m'a toujours dit d'écrire pour lui dans ma vie quotidienne de journaliste. Le lecteur moyen, pour eux, était un blanc de banlieue avec deux gamins virgule je ne sais quoi et environ trois voitures, plus un chat, un chien, des meubles et un gazon. Il n'a aucune idée sur rien et tout doit lui être expliqué, de sorte que le produit devient une incroyable merde, une non histoire. Baisons-le. Baisons le en enfer.

Auteur: Simon David

Info:

[ statistiques ] [ audimat ] [ bêtise ] [ Usa ]

 

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bidonville

Dèkoungbé, un des quartiers de Godomey, ville de la banlieue de Cotonou. De simple bourgade au début des années quatre-vingt, il était devenu, en l'espace d'une décennie, l'une des zones les plus populeuses et les plus tumultueuses, à mi-chemin entre village, brousse et foutoir. Foutoir, surtout lorsque arrivent les pluies, la saison dite des chiens.
D'ailleurs, avec l'orage d'il y a deux jours, la crue ne s'était pas fait prier pour s'installer. Les eaux débordaient de partout. Elles sinuaient dans les rues, croupissaient dans les maisons, faisaient gonfler les ordures en même temps qu'eles arrachaient aux latrines leurs sympathiques contenus.

Auteur: Couao-Zotti Florent

Info: Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au porc de le dire

[ Afrique ] [ mousson ]

 

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voiture

Il y aura un égoïsme absolu de l'humanité si la conduite automobile devient banale. Ça engendrera la violence à une échelle jamais vue auparavant. Qui marquera la fin de la famille telle que nous la connaissons : trois ou quatre générations vivant heureuses dans la même maison. Cela va détruire la solidarité des quartiers et le véritable sens de la nation. Ça créera ces chancres giantisés que sont les villes, une fausse opulence des banlieues, des campagnes ruinées et un conglomérat malsain d'agriculture et de fabrication spécialisées. On verra surgir la perte des racines et l'immoralité. Ce qui fera de chaque homme un tyran.

Auteur: Lafferty Raphaël Aloysius

Info: Interurban Queen 1970

[ pessimisme ] [ décadence ]

 

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consumérisme

C'était impressionnant cette abondance, pour vous ?
- Bien sûr. Vous savez, la première fois que ma mère est venue à l'Ouest, c'était dans une banlieue du New Jersey, eh bien, elle a pleuré dans les allée du petit supermarché."
Je cherche à comprendre. Pleurait-elle de joie, Stefania, devant l'émotion de ces nouveaux choix, le fait même d'avoir le choix, et Nadia me coupe la parole, presque brutale. Le dégoût de cet amoncellement absurde, me corrige-t-elle. La tristesse de se sentir envahie de désir devant tant de riens. "Chez nous, on n'avait rien à désirer. Et chez vous, on est constamment sommés de désirer.

Auteur: Lafon Lola

Info: La petite communiste qui ne souriait jamais

 

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Gaule

De jeunes Européens issus de l'immigration post-coloniale ou fraîchement convertis à l'islamisme radical grâce aux réseaux sociaux peuvent y concrétiser le fantasme d'un "islam intégral" en le portant à son paroxysme. Égorgeant les "mécréants" et autres "apostats" comme ils abattent des avatars sur leur PlayStation vidéo, confondant les univers virtuel et réel dans une Oumma sans frontières terrestres ni sidérales, postant les images sur le Web afin de terroriser l'ennemi et de galvaniser les sympathisants, ils articulent les terrains du djihad moyen-oriental et des banlieues populaires de l'Europe. Et certains d'entre eux y reviennent pour prolonger leur mission meurtrière, donnant ainsi corps à la vision formulée dans l'Appel dès janvier 2005.

Auteur: Kepel Gilles

Info: Terreur dans l'Hexagone : Genèse du Djihad français

[ fracture sociale ] [ propagation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Or moi je veux voir. Je demande des paysages, des climats, du fantastique, je veux des visions. Moi je veux que sur tout : châteaux, campagnes, que sur Paris et sa banlieue, sur le désert ou la banquise, que sur Bruxelles ou Managua, on me donne un regard, on m'en impose un autre, à l'occasion plus incisif, qui renouvelle le mien. Je veux qu'on me fasse sentir le temps, la femme, le passage d'un train, comme jusque-là, jamais, je ne les avais sentis. Ou alors, au moins, qu'on m'apprenne des choses neuves : sur Jésus, Lénine, La Callas ou sur moi. Je veux qu'un auteur ouvre en moi mes propres abîmes.

Auteur: Detrez Conrad

Info: Romans vides, romans pleins, texte adressé peu de temps avant sa disparition

[ . ]

 

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culture

Propos d'un habitant de Saint-Denis interrogé au sujet du festival de Saint-Denis, consacré à la musique classique : "Je considère que c'est un festival pour la population extérieure à Saint-Denis, à mon avis, il y a quelques dionysiens qui y vont, mais moi je considère qu'on ne va pas au festival pour faire voir qu'on est bien habillé ou pour rencontrer, pour papoter avec madame de... (...). Avant il y avait un kiosque sur la place Jean-Jaurès, à cette époque-là il y avait des sociétés de musique à Saint-Denis, maintenant il n'y a plus rien, alors on a de la belle musique mais est-ce qu'on accroche le populo avec ça ?"

Auteur: Bacqué Marie-Hélène

Info: Le devenir des banlieues rouges, p. 98

[ banlieue ] [ beaux-arts ]

 

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