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solipsisme

On ne meurt pas puisqu'on est seul ; ce sont les autres qui meurent. Et cette phrase qui se répand en tremblant à mes lèvres, à la fois sinistre et radieuse, annonce que la mort est un faux dieu.

Auteur: Barbusse Henri

Info:

[ mourir ] [ isolement ]

 

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effet miroir

Quand on apprend ou qu'on voit la mort d'un de ceux qui faisait la guerre à côté de vous et qui vivaient exactement de la même vie, on reçoit un choc direct dans la chair avant même de comprendre. C'est vraiment presque un peu son propre anéantissement qu'on apprend tout d'un coup.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le Feu (journal d'une escouade), Chapitre 20 : Le feu.

 

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expériencer

Quand on apprend ou qu'on voit la mort d'un de ceux qui faisait la guerre à côté de vous et qui vivaient exactement de la même vie, on reçoit un choc direct dans la chair avant même de comprendre. C'est vraiment presque un peu son propre anéantissement qu'on apprend tout d'un coup.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le Feu, journal d'une escouade. Chapitre 20 : Le feu.

 

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dernières paroles

Moi cela importe peu. Mais dites bien au téléphone demain qu'il faut faire un grand mouvement, toujours plus grand, toujours plus grand, de ceux qui haïssent la guerre. Il faut sauver le monde !... il faut élargir, élargir encore... On lui mit alors le masque à oxygène et il répéta: Oui, il le faut.

Auteur: Barbusse Henri

Info: il était hospitalisé à Moscou

[ . ]

 

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intégristes

Je suis né à Budapest, il y a trente-trois ans, d'un juif de Biélorussie et d'une Tatare polonaise. Mes parents étaient des réfugiés : mon père avait fui les fondamentalistes orthodoxes, ma mère ceux de l'islam - dans les deux cas, des obscurantistes barbus, qui voulaient être aimés et compris des populations, et, à cette fin, bombardaient, incendiaient, égorgeaient, fusillaient sans pitié.

Auteur: Sorokine Vladimir Georgievic

Info: Manaraga

[ extrémistes ] [ religion ]

 

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soldats

Ce sont de simples hommes qu'on a simplifié encore, et dont, par la force des choses, les seuls instincts primordiaux s'accentuent: instinct de la conservation, égoïsme, espoir tenace de survivre toujours, joie de manger, de boire et de dormir.
Ce sont de simples hommes qu'on a simplifiés encore, et dont, par la force des choses, les seuls instincts primordiaux s'accentuent : instinct de la conservation, égoïsme, espoir tenace de survivre toujours, joie de manger, de boire et de dormir.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le Feu (journal d'une escouade), au sujet des Poilus

[ ww1 ] [ populace ] [ prolétaires ]

 

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légendes

(à propos de la forêt Suédoise) Ce ne sont pas des sous-bois, ces jeunes bosquets, ces taillis et ces vieilles forêts que l'on trouve chez nous mais tout cela à la fois;[...] une jungle nordique et une forêt de contes de fées, de lutins et de géants, une authentique forêt germanique et une immense usine à bois; on y voit encore courir des élans barbus, au long mufle et aux bois en forme de pelle, et je serais bien surpris de ne pas croiser par ici un loup, un Petit Chaperon Rouge, une licorne et d'autres bêtes sauvages.

Auteur: Capek Karel

Info: Voyage vers le nord

[ imaginaire ]

 

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littérature

De la conquête coloniale, il nous reste des livres, Loti ou Peyré, des mémoires, Lyautey ou Brazza, des images. Et ce musée, rebaptisé, mais dont on se souvient qu'il a été bâti pour l'Exposition coloniale de 1931. On venait voir les négresses à plateau, les crocodiles qu'on ne connaissait qu'à l'état de souliers ou de sac, les boas constrictors et les missionnaires barbus qui évangélisent les sauvages à coups de crucifix sur le crâne. Tarzan rencontre Jane dans la jungle, le docteur Schweitzer joue du Bach persuadé que c'est plus harmonieux que les tam-tams de Lambaréné, King-Kong s'échappe et terrorise le monde blanc, Tintin et Milou bouclent leur valise pour le Congo.

Auteur: Enard Jean-Pierre

Info: Un bon écrivain est un écrivain mort, Le musée des colonies, p.32-33

[ colonialisme ]

 
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snobisme

Les intellectuels barbus partent dans le Larzac élever des chèvres et faire des fromages immangeables. Les chèvres en meurent de honte. Dans les Cévennes, ils vont engraisser des canards. Dans les bocaux de confits, il y a autant de mouches que de canard. Ailleurs, ils élèvent des chiens au régime macrobiotique, sans viande. Les chiens se portent très bien. Puis un jour, ils disparaissent. On les retrouve tous morts. Ils ont été tués par l'éleveur de faisans, il en a eu marre qu'ils viennent chez lui faire des razzias de volatiles.
Les paysans du dimanche sont retournés à la terre, mais ils sont vite rentrés déçus avec mal aux reins. Ils n'imaginaient pas la terre aussi basse.

Auteur: Fournier Jean-Louis

Info: Poète et paysan

[ illusion ]

 

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cadavres

Un feldwebel est assis, appuyé aux planches déchirées qui formaient, là où nous mettons le pied, une guérite de guetteur. Un petit trou sous l'œil : un coup de baïonnette l'a cloué aux planches par la figure. Devant lui, assis aussi, les coudes sur les genoux, les poings au cou, un homme a tout le dessus du crâne enlevé comme un œuf à la coque… À côté d'eux, veilleur épouvantable, la moitié d'un homme, coupé, tranché en deux depuis le crâne jusqu'au bassin, est appuyé, droit, sur la paroi de terre. On ne sait pas où est l'autre moitié de cette sorte de piquet humain dont l'œil pend en haut, dont les entrailles bleuâtres tournent en spirale autour de la jambe.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le Feu (journal d'une escouade), Chapitre 20 : Le feu.

[ guerre ] [ ww1 ]

 

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