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femmes-hommes

Les filles et les femmes de la petite bourgeoisie, ainsi que celles de la classe ouvrière, entrent en concurrence avec leurs pères, frères et maris. Cet antagonisme économique que la bourgeoisie avait empêché de se produire par la claustration de la femme dans la demeure familiale, se généralise et s'intensifie à mesure que la production capitaliste se développe; il envahit le champ des professions libérales - médecine, barreau, littérature, journalisme etc.- dont l'homme s'était réservé le monopole, qu'il s'imaginait devoir être éternel.

Auteur: Lafargue Paul

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ historique ]

 

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répartie

Défenseur de Landru et ténor du barreau, Me de Moro-Giafferri ne fait pas mentir sa réputation. Tendant le bras vers le fond de la salle, il lance : "Ces femmes dont on vous dit qu'elles sont mortes, elles vont maintenant faire leur apparition !" Toutes les têtes se tournent vers la porte d'entrée qui demeure close. L'avocat reprend : "Vous avez regardé, vous n'êtes donc pas sûr que ces femmes sont mortes." Impavide, l'avocat général répond : "Toutes les têtes se sont tournées, maître, sauf celle de votre client."

Auteur: Fuligni Bruno

Info: Dans les archives secrètes de la police : Quatre siècles d'Histoire, de crimes et de faits divers

[ tribunal ] [ anecdote ]

 

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simplicité

Peut-être la loi de la jungle, en dépit de ce qu'elle avait d'impitoyable sur le plan physique, était-elle reposante. Elle libérait des petites tracasseries de la vie quotidienne, des inégalités sociales. Imposait une vie simple, sans artifices ni contraintes ulcérantes. Dans l'univers de la jungle, la responsabilité se réduisait à l'os de la survie. Les compromis n'y avaient pas droit de cité, on ne s'y battait pas pour de l'argent, on ne s'y usait pas les nerfs à gravir les barreaux de l'échelle sociale. On n'y connaissait qu'une question : être ou ne pas être.

Auteur: Matheson Richard

Info: L'homme qui rétrécit

[ instant présent ]

 

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pragmatisme

Et puis, en plus, elle se croit très intelligente "comme papa", comme elle dit, chaque fois qu'elle nous ramène son bulletin. Je sais bien qu'elle me sous-estime. Mais je le lui pardonne; comment ne pas pardonner à sa propre fille ? Elle a toujours été très rigide, très carrée, elle croit qu'être intelligente, c'est avoir vingt en maths. Mon intelligence à moi, elle fait profil bas, c'est une intelligence de l'ombre, sans tambour ni trompettes, sans fioritures ni félicitations du jury. Une intelligence pratique, utiles pour toutes les choses du quotidien. Celle qui pourrait éviter à son petit papa de finir derrière les barreaux.

Auteur: Piñeiro Claudia

Info: A toi

[ scolaire ] [ bonne élève ] [ mère ] [ fille ]

 

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animal enfermé

Son regard, à force d’user les barreaux

s’est tant épuisé qu’il ne retient plus rien.

Il lui semble que le monde est fait

de milliers de barreaux et au-delà rien.

La démarche feutrée aux pas souples et forts,

elle tourne en rond dans un cercle étroit,

c’est comme une danse de forces autour d’un centre

où se tient engourdie une volonté puissante.

Parfois se lève le rideau des pupilles

sans bruit. Une image y pénètre,

parcourt le silence tendu des membres

et arrivant au cœur, s’évanouit.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: La panthère, 1902. Trad. Lorand Gaspar

[ zoo ] [ prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

province

Madame Staël n'aimait pas les petites villes. "Leur séjour m'a toujours paru très ennuyeux, L'esprit des hommes s'y rétrécit, le coeur des femmes s'y glace ; on y vit tellement en présence les uns des autres qu'on est oppressé par ses semblables. Ce n'est plus cette opinion à distance qui vous anime et retentit de loin comme le bruit de la gloire ; c'est un examen minutieux de toutes les actions de votre vie, une observation de chaque détail, qui rend incapable de comprendre l'ensemble de votre caractère; et plus on a d'indépendance et d'élévation moins on peut respirer à travers tous ces petits barreaux."

Auteur: Staël Madame de Germaine Necker baronne de Staël-Holstein

Info: in Staëlliana de Cousin d'Avallon

[ étroitesse ] [ étouffement ]

 

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emprisonnement mental

Qui ment se surveille. Qui ment est l'homme le moins libre sur Terre. Qui ment, tout autant, sera le moins libre après sa vie sur Terre. Qui ment, comme le singe derrière ses barreaux, attend avec impatience que les spectateurs le laissent en paix, une fois venu le moment où les derniers visiteurs quittent le zoo. Qui ment trahit, moins les personnes qui l'entourent que la confiance innocente avec laquelle la vie lui prodigue ses instants de beauté. Car, perpétuellement sur ses gardes, son esprit et même son corps ne peuvent s'offrir le luxe dispendieux que constituent ces moments où, à découvert, ne défilent plus devant ses yeux, ne se forment plus dans sa bouche les mille mensonges chatoyants qui n'en sont qu'un seul, monocorde, fuligineux.

Auteur: Asensio Juan

Info: http://www.juanasensio.com/archive/2007/08/27/lord-jim-joseph-conrad.html?

[ piège ] [ fausse vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

complémentarité des opposés

Le jour a rendez-vous avec sa nuit obscure,
Le nord avec le sud, le soufre avec le sel,
Ton cœur de femme perdue en quête d'absolu,
Avec mon désir d'homme qui cherche son élue.

Nous entrons dans les lignes de nos champs magnétiques,
Je plonge dans ton regard secret et mystérieux,
Les éléments contraires s’attirent et se combinent,
L'alchimie de l'amour opère entre nous deux.

Je brûle ton intérieur des flammes qui m'animent
Alors que tu aspires à réchauffer ton cœur,
Tu glisses entre mes doigts comme l’eau d’une oasis
Précieuse dans le désert pour étancher ma soif.

Nous transmutons le fer des barreaux de nos vies
En une nef d'or aux piliers de lumière,
Faisons de nos radeaux jadis à la dérive
Un bâtiment serein qui glisse sur les eaux.

Auteur: Fossat Simon

Info: Dans "Poèmes de l'asphalte", pages 75-76

[ couple ] [ conjonction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

aventure

Allons ! La piste est devant nous !

Elle est sûre – je l’ai prise – mes propres pieds l’ont essayée – ne lambinez plus !

Laissez inachevé ce que vous écriviez sur votre pupitre, laissez le livre clos sur son rayon !

Laissez les outils sur l’établi ! laissez l’argent ne pas se gagner !

Laissez l’école à sa place ! N’écoutez pas l’appel du professeur !

Laissez le prédicateur sermonner dans sa chaire ! Laissez l’avocat plaider au barreau, laissez le juge édicter la loi.



Camerado, voici ma main !

Plus précieux que l’argent je vous offre mon amour,

Mieux que sermons ou droit, tenez, je m’offre moi-même,

Et vous, vous offrez-vous à mo ? allez-vous voyager avec moi ?

Resterons-nous ensemble toute notre vie ?

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de la piste ouverte, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002

[ invitation ] [ école buissonnière ] [ vagabondage ] [ liberté ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

maintenant

Le présent est une prison sans barreaux, un filet invisible, sans odeur et sans masse, qui nous enveloppe de partout. Il n'a ni apparence ni existence, et nous n'en sortons jamais. Aucun corps, jamais, n'a vécu ailleurs que dans le présent, aucun esprit, jamais, n'a rien pensé qu'au présent. C'est dans le présent que nous nous souvenons du passé, c'est dans le présent que nous nous projetons dans l'avenir. Le présent change tout le temps et il ne cesse jamais d'être là. Et nous en sommes prisonniers. Passagère et précaire, affreusement temporaire, coincée entre un avenir qui l'envahit et un passé qui la ronge, notre vie ne cesse jamais de se dérouler dans un présent éternel - ou quasi éternel - toujours en train de s'évanouir et toujours en train de renaître.

Auteur: Ormesson Jean d'

Info: C'est une chose étrange à la fin que le monde

[ instant ] [ réalité ]

 

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