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crise d'angoisse

Mes amis n’ont rien remarqué. Ne me sentant pas bien du tout, j’ai voulu me rendre aux toilettes pour m’isoler. Mais j’ai été incapable de me lever. Mes membres refusaient tout bonnement d’écouter les ordres de mon cerveau. Ce dernier venait de se prendre irrémédiablement les pieds dans le tapis de mes pensées les plus folles, les plus agitées, les plus absurdes. Mes jambes tremblaient à présent.

Auteur: Saada Andréas

Info: Dans "En retrait du monde, je suis un hikkikomori", pages 94-95

[ basculement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

folie

F. N - Savez-vous qui je suis ?
J'ai été Bouddha chez les hindous, Dionysos en Grèce !
Alexandre et César sont mes incarnations, de même que le poète Shakespeare ! J'ai aussi été Voltaire et Napoléon, et peut-être aussi Richard Wagner...
(les badauds): AH AH !
F. N - Ne riez-pas ! sinon j'appelle Bismarck qui va vous faire fusiller !
En vérité, je vous le dis, j'arrive en Dionysos vainqueur et je vais transformer la terre en jour de fête !
(la police) Venez avec moi, monsieur, soyez gentil... venez avec moi.
F.N - Les cieux se réjouissent que je sois là...
A vous, je peux le dire, j'ai aussi été pendu sur la croix...

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Nietzsche de Michel Onfray, pp 107-108. Turin, janvier 1889, la scène du cheval !

[ déclic ] [ basculement ]

 

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tentation

Il pouvait sentir son souffle chaud dans son cou alors qu’elle se caressait en attendant qu’il l’emmène. La frontière entre le fantasme est la réalité s’était maintenant ouverte et il pouvait aller librement vers cet autre côté de lui-même, ce lieu qui était resté dans l’ombre de son inconscient. Cette nuit, il ferait l’expérience de libérer son démon intérieur, avide de jouissances obscures, qu’il avait laissé croupir dans les ténèbres de son inconscient. Tous les hommes sont potentiellement des monstres en puissance, beaucoup l’ignorent et essayent de se convaincre que ce genre de fantasmes ne leur appartient pas, que ce ne sont que des idées extérieures, dérangeantes, qui envahissent leur réalité bien ordonnée. Mais où est l’ordre dans l’esprit humain ? Le chaos n’est-il pas la base de la pensée rationnelle ?

Auteur: Clearlake Thomas

Info: Tréfonds

[ basculement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

populisme

L'épidémie de l'opportunisme international comme seuls l'ont été la syphilis et l'usure de la guerre s'est effroyablement étendue sur l'Europe et ce n'est pas un parti politique mais bien elle qu'il nous incombe de combattre. Tel est notre plus nécessaire devoir. L'opportunisme des politiciens, hommes froids de la logique servile agitant les idéaux à la pointe de leurs épée fait durer la guerre. L'opportunisme des gens de lettres qui ont tiré à eux le mégaphone de l'exaltation pour donner de la puissance à leurs petites voix démultiplie la haine. L'opportunisme des responsables de partis, inquiets seulement de leur prochain résultat électoral, bouleversent l'opinion du peuple. Et l'opportunisme du peuple lui même qui pour la première fois se sentait non plus humilié, mais loué et admiré par tous ces représentants de la domination, qui parachève la tragédie.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Seuls les vivants créent le monde, écrit de 1918

[ égoïsme ] [ danger ] [ basculement vers la guerre ]

 

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déclic

En même temps, une autre image m’apparaît : Nietzsche sort d’un hôtel de Turin. Il aperçoit devant lui un cheval et un cocher qui le frappe à coups de fouet. Nietzsche s’approche du cheval, il lui prend l’encolure entre les bras sous les yeux du cocher et il éclate en sanglots.

Ca se passait en 1889 et Nietzsche s’était déjà éloigné, lui aussi, des hommes. Autrement dit : c’était précisément à ce moment-là que s’est déclarée sa maladie mentale. Mais, selon moi, c’est bien là ce qui donne à son geste sa profonde signification. Nietzsche était venu demander au cheval pardon pour Descartes. Sa folie (donc son divorce d’avec l’humanité) commence à l’instant où il pleure sur le cheval.

Et c’est ce Nietzsche-là que j’aime, de même que j’aime Tereza, qui caresse sur ses genoux la tête d’un chien mortellement malade. Je les vois tous deux côte à côte : ils s’écartent tous deux de la route où l’humanité, "maître et possesseur de la nature", poursuit sa marche en avant.

Auteur: Kundera Milan

Info: L'insoutenable légèreté de l'être

[ basculement ] [ homme-animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel