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âge

Lavant mon visage :
Dans la bassine apparaît
Un reflet d'automne.

Auteur: Natsume Soseki

Info: Ma traduction d'un haïku qui se trouve à la page 98, dans le recueil "Loin du monde", chez Moundarren

[ vieillissement ] [ prise de conscience ] [ haïku ] [ ablution ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

existence

La vie est une bassine de merde dont les deux poignées sont des barbelés.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ atroce ]

 

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confusion

L'utilisation d'un langage imprécis est l'une des principales causes de maladie mentale chez les humains (...) L'incapacité à percevoir la réalité de façon correcte est souvent responsable de la conduite démentielle des humains. (...) Cela affaiblit leur sens de la réalité, les éloigne davantage du rivage pour les perdre sur les eaux brumeuses de l'aliénation et de la confusion. (...) Le mot "génial", par exemple (...) C'est devenu un mot éponge : on peut le presser et en faire sortir une pleine bassine de sens, et on ne sait toujours pas quel est le bon.

Auteur: Robbins Tom

Info: Jambes Fluettes

[ perdus ] [ idiome ]

 

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vingt-et-unième siècle

Il voit, en effet. On ne publie plus, on donne à lire. On n’expose plus, on donne à voir. On ne joue plus, on donne à entendre. Il imagine des textes courts qui déconstruisent à tout va, écrits la nuit par des types qui se coiffent comme Artaud ou Steve Jobs, qui s’inscrivent en surplomb d’une époque en naufrage et lâchent des voilà fatigués en milieu et en fin de phrase, qui bassinent le lecteur avec des personnages improbables, de la science à deux balles ou des précisions inutiles depuis qu’ils ont découvert Wikipédia, qui ne peuvent pas décrire une mouche sur un camembert sans faire un cours sur les diptères.

Auteur: Gancel Charles

Info: L'Inaccessible

[ perdu ] [ dépassé ]

 

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résumé

L'Afrique, c'est amusant. Désordonné, bruyant, cassé, bricolé. La chaleur écroule tout le monde et rien ne marche comme il le faut, mais c'est plutôt drôle quand on est de passage. Dans les petits villages, trois maisons, deux petits greniers ronds, les gens sont sympathiques. A notre arrivée, les gamins nous entouraient, tout sourire et la main tendue. Au début, je leur caressais la tête pour m'essuyer les mains. Maintenant, c'est par affection que je le fais. Les adultes se marrent tout le temps et on ne comprend rien à ce qu'ils racontent. Les femmes sont toujours prêtes à gagner honnêtement quelques francs, le pagne relevé, sans même enlever la bassine ou le tas de bois qu'elles ont sur la tête.

Auteur: Zykë Cizia

Info: Sahara

[ continent ]

 

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labeur

Août dans la buanderie. La poussiéreuse lumière argentait les cactus en pots enrobés de toiles d'araignées. Sueur. Bassines grattées au couteau. Vapeurs de Javel qui brûlent les yeux. Sueur sur le carrelage, sur le rouge, le bleu, belles couleurs qui ressurgissent. Gouttes qui se noient, se diluent dans la lavasse. L'eau jetée à pleins seaux dans le trou d'égout, sous le mur, au fond de la cour. Il fallut tout d'abord ramoner avec une de ces tiges de fer dont on arme le ciment, forer les gravats, l'étoupe, après quoi de l'autre côté, vérifier que l'eau s'écoulait bien dans la rigole de la ruelle, la "rouette" comme elle dit. L'eau stagnait encore, la flaque lentement baissait de niveau. Enfin sur la marche, repos, les mains entre les genoux, comme autrefois à la nuit tombante, quand la chose la plus délicieuse était de lire sur cette marche, à l'orée du couloir, sous un carré de ciel bleuissant, strié de vols d'hirondelles.

Auteur: Bassez Danielle

Info: L'égarée, Cheyne Editeur, Collection Grands Fonds, p. 10 et 11

[ littérature ]

 

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amour

Ton corps muet au bord des nuits, c’est candeur –

tes cheveux quand ils infusent dans les bassines de

lait pleine lune, alors la nacre – tes clavicules trop

fines – tes jambes à peine cuites – J’y veille et

j’affleure... Car quand tu te montres le jour, alors

les fleurs : béates.



Les alvéoles de ta peau, c’est dentelle, personne ne

le sait – tes cils emmêlés, c’est l’empire de tes

larmes, je l’ai vu.



J’ai cherché la beauté des autres, rien du tout.



Puisse ton odeur être celle du foin frais, car tes

lèvres, elles, me criaient déjà d’autres vendanges.

Sur ta nuque j’avais trouvé les effluves d’un autre

possible.



Ta voix brune quand tu dis bonsoir, c’est cantique

des cantiques et tes yeux clair de lune tous me l’ont

dit c’est l’éclipse mi-mars... Car quand tu te montres

la nuit, alors les étoiles : béates.

Auteur: Rouyau Mathilde

Info:

[ poème ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Depuis la nuit des temps, on nous bassine les oreilles avec les clichés du mâle dominateur, du territoire à conquérir, de la nourriture à ramener au nid pour les oisillons affamés ; vêtu d'une peau de bête ou d'un costume cravate, l'éternel Adam armé de son pénis fait tourner l'univers.
Ça, c'est pour la vitrine. Pousse la porte, viens voir l'intérieur de la boutique et tu découvriras qu'il y a toujours une Eve pour faire trimer l'Adam, ou pour le retarder dans sa quête formidable.
Le coup de la pomme, ce n'est pas la faute d'Eve : Adam aurait pu refuser. Mais ce n'est pas vrai, ça ne se passe jamais comme ça, on voudrait dire non et rester raisonnable mais il y a toujours une excuse : on ne veut pas faire de peine, on se dit qu'on parviendra à éviter l'inévitable, tout ça parce qu'au bout du compte, avouons-le, nous, les mâles de l'équipe, on aime bien qu'on nous aime. C'est vrai, au fond, c'est ça le vrai levier du monde. Ce n'est pas pour faire le malin qu'on loupe le Graal ou qu'on bousille le jardin d'Eden, c'est pour sentir encore le petit frisson qui traverse le dos quand on sent qu'on est important pour quelqu'un.

Auteur: Ancion Nicolas

Info: Quatrième étage

[ responsabilité ]

 

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