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métaphysique

Mais cette grave question du "retour de l'ignorance", rebaptisé "retour du spirituel", dépasse le propos de ce petit livre.

Auteur: Baudet Jean-C.

Info: Curieuses histoires des dames de la science

[ rationalisme ] [ sciences ]

 

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quête

La philosophie, dont le programme est de dépasser la science pour atteindre le savoir absolu, n'a pas de nouvelles armes par rapport à l'observation et au raisonnement qui étaient déjà les seules armes de cognition de Platon.

Auteur: Baudet Jean-C.

Info: Les plus grandes controverses de l'Histoire des sciences. Ici les concepteur de l'application (FdP) se prennent à croire qu'un tel logiciel pourrait ressembler à une de ces nouvelles armes

[ réfléchir ] [ expérimenter ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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chiasme

Le raisonnement n'est pas absent des discours non-scientifiques. Mais l'instrumentation manque toujours ! Or c'est celle-ci qui donne au savoir sa puissance, son caractère spécifique, qui la distingue de tous les autres discours et qui est la "vérifiabilité". Les moyens d'acquisition du savoir prétendument mis en œuvre par la non-science - tradition, intuition et contacts spirituels - sont, par essence, invérifiables. Nous pouvons dire pour conclure - tenant compte du fait que la science peut parfois déboucher sur des erreurs - que la science est un discours vérifiable qui n’a pas réponse à tout, contrairement à de nombreux discours qui ont réponse à tout, mais qui ne sont pas vérifiables.

Auteur: Baudet Jean-C.

Info: Les plus grandes erreurs de la science

[ spiritualité ] [ religion ] [ sciences dures ]

 

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logique formelle

Il me semble que cet immense ensemble de théorèmes [de toutes les mathématiques], d'une extraordinaire richesse, d'une incomparable profondeur (et difficulté !), d'une étonnante cohérence (chaque théorème est dépendant de tous les autres !), d'une formidable fécondité (a science et la technologie), il me semble que tout cela représente un ensemble gigantesque et majestueux de savoirs, de propositions, de symboles, qui forme la plus solide et peut-être la plus belle de toutes les constructions de l'esprit humain. Il me semble que la mathématique constitue la base la plus ferme de ce que les hommes ont appelé Civilisation, et dont ils sont encore si éloignés. La mathématique, certes, ne nous donne pas de Vérités Absolues, et ne nous permet pas de distinguer le Bien du Mal. Mais elle nous apprend à raisonner, à utiliser cette raison dont certains croient qu'elle est présente chez tous les hommes.
La mathématique est le révélateur de la Raison humaine.
La mathématique est le fondement de la Civilisation.

Auteur: Baudet Jean-C.

Info: Histoire des mathématiques, p. 269

[ nombres ] [ langage ]

 

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totem et tabou

Ce coupable du mal, qui met la communauté en danger, à son insu peut-être, il faut le débusquer. Les animaux politiques, malades de la crise, se réunissent donc pour confesser leurs fautes et trouver le coupable - fût-ce le baudet, le bouc, le taureau, le cheval ou le premier venu – afin de le sacrifier (de le "faire sacré"), et d’apaiser la colère du ciel. Car, dit ce vieux salaud de Caïphe, le sacrificateur, "il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, plutôt que la nation entière périsse." (Jean. Ch. 11, v.48, 51) On sait la suite. Le sacrifice unanime de la victime émissaire, son effusion de sang, purge, purifie la communauté de ses maux et fautes. Vient le moment où saisie de remord et de culpabilité, elle s’écrie d’une voix, "nous avons tué un dieu !" Ou, "brûlé une sainte !" Ou, "pendu un innocent !" Cette révélation prend souvent du temps. Elle travaille la communauté au fur et à mesure de la répétition du lynchage primitif, transformé en rite religieux (qui relie). Un rite de gratitude et d’adoration envers le dieu caché dans la victime, qui par sa mort a fait que tous vivent. Ensemble et en paix. Alors naît le culte du Loup, cette fierté d’appartenir à la meute, d’en être reconnu membre et de chasser avec.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/je_hurle_avec_les_loups.pdf

[ chasse au loup ] [ ambivalence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

injustice

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L’âne vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Auteur: La Fontaine Jean de

Info: Les Animaux malades de la peste

[ tête de turc ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par miguel