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nourriture

On avait lampé chacun une cadrette de Cinzano-gin, façon de donner du liant à la conversation, lorsque la nistonne s'est ramenée m'apportant sur un plateau de quoi tortorer. Un léger casse-graine froid : jambon de Bayonne, salade russe, poulet mayonnaise, calendo et fruits. Le tout accompagné d'un vieux beaujol pas sale. Pendant que je commençais à travailler des mandibules, Dany s'était installée contre moi, une fesse sur un bras du fauteuil, l'autre sur ma cuisse droite, et son Cinq Molyneux flottait autour de moi, semblant donner un gout plus épicé à ce que je mangeais.

Auteur: Besnier Lionel

Info: L'argot du polar: Cadavre exquis de la Série Noire

[ repas ]

 

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indépendantisme

Le Pays Basque, notamment, se trouve à la pointe d’une forme de reconquête de sa souveraineté sociale et économique. Au cœur de cette reconquête, on peut isoler un triptyque : l’identité, la monnaie, l’énergie. L’attachement des habitants pour ce territoire marqué par des années de lutte violente en faveur de l’autonomie joue un rôle de catalyseur. L’eusko (la monnaie locale) est l’une des pièces maîtresses de cet écosystème alternatif. En cinq ans, elle est devenue la première monnaie locale d’Europe – même la mairie de Bayonne l’a intégrée comme moyen de paiement. Identité et écologie se nourrissent l’une de l’autre : c’est pour cette raison qu’une société de production d’énergie a été créée (I-ENER), détenue majoritairement par les habitants, qui sont ainsi devenus ces nouveaux capitalistes que j’appelle de mes vœux. La société I-ENER développe un parc de panneaux photovoltaïques qu’elle pose sur les toits des édifices publics, mis à disposition par les municipalités. L’engagement des conseils municipaux est fondamental. L’objectif affiché est clair : relocaliser la production d’énergie verte au Pays Basque, en faisant appel au financement citoyen. Aujourd’hui, neuf projets ont été réalisés pour un investissement de 450 000 euros. Six autres l’ont été au cours de l’année 2018, et vingt-cinq supplémentaires sont à planifier.

Auteur: Vignes Renaud

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/01/31/mondialisation-alternative-economique-renaud-vignes/

[ besoins locaux ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

oppression

Toutes les forêts s'emplissent de voix tonnantes! Tocsin! tocsin! Que de chaque maison il sorte un soldat ; que le faubourg devienne régiment ; que la ville se fasse armée. Les prussiens sont huit cent mille, vous êtes quarante millions d'hommes. Dressez-vous, et soufflez sur eux ! Lille, Nantes, Tours, Bourges, Orléans, Dijon, Toulouse, Bayonne, ceignez vos reins. En marche ! Lyon, prends ton fusil. Bordeaux, prends ta carabine. Rouen, tire ton épée, et toi, Marseille, chante ta chanson et viens terrible. Cités, cités, cités, faites des forêts de piques, épaississez vos baïonnettes, attelez vos canons, et toi village, prends ta fourche. On n'a pas de poudre, on n'a pas de munitions, on n'a pas d'artillerie ? Erreur ! on en a. D'ailleurs les paysans suisses n'avaient que des cognées, les paysans polonais n'avaient que des faux, les paysans bretons n'avaient que des bâtons. Et tout s'évanouissait devant eux ! Qui veut peut. Un mauvais fusil est excellent quand le coeur est bon ; un vieux tronçon de sabre est invincible quand le bras est vaillant. C'est aux paysans d'Espagne que s'est brisé Napoléon. Tout de suite, en hâte, sans perdre un jour, sans perdre une heure, que chacun, riche, pauvre, ouvrier, bourgeois, laboureur, prenne chez lui ou ramasse à terre tout ce qui ressemble à une arme ou à un projectile. Roulez des rochers, entassez des pavés, changez les sillons en fosses, combattez avec les pierres de notre terre sacrée, lapidez les envahisseurs avec les ossements de notre mère la France. O citoyens, dans les cailloux du chemin, ce que vous leur jetez à la face, c'est la Patrie... Faisons la guerre de jour et de nuit, la guerre des montagnes, la guerre des plaines, la guerre des bois. Levez-vous ! Levez-vous ! Pas de trêve, pas de repos, pas de sommeil ; le despotisme attaque la liberté, l'Allemagne attente à la France. Qu'à la sombre chaleur de notre sol cette colossale armée fonde comme la neige. Que pas un point du territoire ne se dérobe au devoir. Organisons l'effrayante bataille de la Patrie. O francs-tireurs, allez, traversez les halliers, passez les torrents, profitez de l'ombre et du crépuscule, serpentez dans les ravins, glissez-vous, rampez, ajustez, tirez, exterminez l'invasion. Défendez la France avec héroïsme. Soyez terribles, ô patriotes!

Auteur: Hugo Victor

Info: Publié par les Lettres française clandestines, n° spécial, 1er août 1944

[ résistance ] [ nationalisme ] [ Gaule ]

 

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