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triade

Jim, Jimi et Janis
Sont tous partis
Une fois leur mission accomplie.
Plus de whisky
Ou d'alcool à l'anis,
Les sixties sont bel et bien finies.

Auteur: Bicchielli Dario

Info: Tragédies salutaires

[ musique ] [ rock ] [ beat generation ]

 

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musique

...tout ce que nous (les Grateful Dead) avons jamais fait était une démonstration de la valeur de la fertilisation croisée, c'était inconscient au début, mais quand nous avons commencé à nos regarder les uns les autres, toutes ces différentes influences... Bobby Weir appelait ça du Dixieland électrique.

Auteur: Lesh Phil

Info: basse grateful Dead

[ rock ] [ beat generation ]

 

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musique

...nous n'étions pas très professionnels ; elle aurait pu aller dans n'importe quelle ville et monter un ensemble plus lisse, mais nous étions des pionniers, et les musiciens professionnels n'auraient pas monté un truc pareil ... les musiciens professionnels n'auraient pas laissé à Janis Joplin cet espace pour être elle-même, ce qui fut probablement notre plus grand cadeau.

Auteur: Andrew Sam

Info: Big Brother & The Holding Company

[ rock ] [ beat generation ] [ création ] [ bricolage ]

 

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musique

...The Grateful Dead - les Morts reconnaissants... c'est ça ! ...personne dans le band n'a aimé ce nom, moi non plus, mais il en reste pas moins que c'était une des propositions et que tous les autres gens ont dit : 'ouais, c'est cool.' ça s'est avéré être un coup de chance énorme. C'était juste assez révulsif pour filtrer les spectateurs curieux et assez bizarre pour que les parents ne l'aiment pas.

Auteur: Garcia Jerry

Info: Grateful Dead

[ beat generation ]

 

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musique

... On a tout emprunté à Coltrane. J'ai commencé à encourager tout le monde à l'écouter.- 'Check it out, see what these guys do' Ils prennent un accord tonique et jouent juste avec. 'On peut aussi le faire!' Je voulais que nous fassions une musique épatante - Je voulais qu'elle fasse tomber les mâchoires, allumer un truc et faire toutes les choses que je savais que la musique pouvait faire, personne ne nous a dit qu'on ne pourrait pas le faire. Certes, je ne devrais pas dire 'je' - Jerry Garcia était derrière tout ça tout le temps.

Auteur: Lesh Phil

Info: Grateful Dead

[ beat generation ]

 

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musique

...Les Beatles et les Stones nous ont impressionnés, frappés de façon considérable, je travaillais au magasin de musique avec Jerry, et nous pensions à tous ces instruments électriques brillants qui passaient. Et puis le fils du propriétaire du magasin nous a dit "hé, écoutez les gars, vous voulez commencer un band de rock & roll ? Je vous prêterai les instruments si je peux jouer la basse." Les Beatles sont sortis, et il y avait de la vie dans tout ce qu'ils jouaient. Le Rock&roll a semblé viable - il ne paraissait pas comme ces trucs préemballés et lancés sur le marché. Ainsi nous sommes devenus un band de rock.

Auteur: Weir Bob

Info: Grateful Dead

[ beat generation ]

 

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babas cool

Je quittai le cottage et Tucson après une prise de bec avec Webb au sujet des hippies. Non que le solitaire que j’étais éprouvât une tendresse particulière pour ces mectons. Qui venaient de se rendre compte, nuance, qui ne découvraient que maintenant, que la guerre était une saloperie, que passer quarante ou quarante-huit heures par semaine à faire un métier en tous points détestable vous foutait en l’air, et que le mariage était un piège tout aussi mortel. Je n’éprouvais toutefois pas la pleine petite envie de me joindre à eux. Outre qu’ils avaient un train de retard, les hippies adoraient se rassembler pour former de grandes rondes et gueuler leur mécontentement. Ah oui, parlons des drogues ! Qu’avaient-elles de si sensationnel ? J’en prenais lorsqu’on m’en offrait – amphétamines, barbituriques, antidépresseurs, LSD. Tout m’allait. Je les avalais sans faire mon délicat, mais je ne planais pas très longtemps. […]
Il découle de tout cela que je n’avais rien à voir avec ces hippies qui chantaient LOVE LOVE LOVE. De plus, ça sonnait comme un ordre, et mon poil se hérissait dès qu’on essayait de m’en donner. Aussi me tenais-je à bonne distance des hippies.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", pages 173-74

[ moquerie ] [ mouvement ] [ beat generation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

repli narcissique

Et pourtant, de nombreux ex-radicaux ont eux-mêmes embrassé la sensibilité thérapeutique dans les années 1970. Rennie Davis abandonne le radicalisme politique pour suivre Maharaj Ji, le gourou adolescent. Abbie Hoffman, l’ancien chef des Yippies, décide qu’il est plus important de rassembler ses esprits que de mouvoir les multitudes. Son associé d’antan, Jerry Rubin, lorsqu’il atteignit l’âge terrible de trente ans, se trouva confronté à ses peurs et à ses anxiétés secrètes ; il déménagea alors de New York à San Francisco, et se mit à acheter – avec des revenus apparemment inépuisables – tous les produits offerts par les supermarchés spirituels de la côte Ouest. […]

Dans ses mémoires, modestement intitulées Grandir à trente-sept ans, Rubin témoigne des effets salutaires du régime thérapeutique. Après avoir négligé son corps pendant des années, il se donna "la permission d’être en bonne santé", et perdit rapidement quinze kilos. Nourriture diététique, jogging, yoga, saunas, chiropraxie, acupuncture lui donnèrent l’impression, à trente-sept ans, "d’en avoir vingt-cinq". Sur le plan spirituel, ses progrès se révélèrent tout aussi satisfaisants et indolores. Abandonnant son armure protectrice, son sexisme, sa "manie de l’amour", il apprit "à s’aimer suffisamment soi-même pour n’avoir pas besoin d’un autre pour se rendre heureux", et parvint à comprendre que sa politique révolutionnaire cachait un "conditionnement puritain" qui provoquait parfois en lui un certain malaise, à cause de sa célébrité et des avantages monétaires qu’elle lui valait. C’est apparemment sans efforts psychiques épuisants que Rubin a réussi à se convaincre « qu’il n’y a pas de mal à "goûter les bienfaits de la vie qu’apporte l’argent". […]

Pourtant, cet "énorme auto examen" donne peu d’indications touchant la compréhension de soi auquel il serait parvenu sur le plan personnel ou collectif. Sa conscience de soi demeure embourbée dans les clichés de la libéralisation des mœurs. Rubin examine "la femme en lui", son besoin de se faire une conception plus tolérante de l’homosexualité et son envie de "faire la paix" avec ses parents, comme si ces lieux communs apportaient des révélations difficilement acquises sur la condition humaine. […]

Comme tant d’anciens radicaux, Rubin n’a fait que substituer des slogans thérapeutiques en vogue aux slogans politiques de naguère, qu’il utilise dans l’un et l’autre cas sans tenir compte de leur signification.

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, pp. 35-38

[ itinéraire ] [ critique ] [ autosatisfaction ] [ beat generation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel