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inquiétude

Non, ce n'était pas de la mort qu'elle avait peur. C'était de sa propre vie qui commençait à lui rappeler cette lugubre salle d'attente aux murs gris.

Auteur: Flagg Fannie

Info: Beignets de tomates vertes

[ angoisse ] [ ennui ] [ déclic ]

 

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couple

Quand Esperanza avoua à Tita que le regard d'Alex sur son corps lui avait fait le même effet que l'huile bouillante au contact d'une pâte à beignets, Tita en déduisit que rien ne pourrait les séparer.

Auteur: Esquivel Laura

Info: Chocolat Amer

[ rencontre ]

 

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fiente

A la lumière qui flamboyait au bord du rideau je sus que la journée allait être chaude.
Nous allions avoir un de ces insupportables étés new-yorkais où les crottes de chien fument comme des beignets sur les trottoirs.

Auteur: Straub Peter

Info: La Gorge

[ odeur ] [ mégapole ] [ animal domestique ] [ canicule ]

 

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répartie

Charly : "T'as pas vu à qui tu causes, ça va être chaud-bouillant pour ta poire si t'écrases pas ton claquoir à beignets." Kévin : "Et Toi, t'as les ruches à miel engluées, y a chasse gardée sur la basse-cour ici, alors tu moucaves ou tu m'obliges à jouer les pénibles."

Auteur: Coyote

Info: Litteul Kévin, tome 1

[ menace ] [ oreilles ]

 

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femmes-par-femmes

Elle était restée vierge de peur qu'on ne la traite de putain ; elle s'était mariée par crainte de l'appellation "vieille fille" ; elle avait feint l'orgasme, redoutant de passer pour frigide ; elle avait eu des enfants pour ne pas être accusée de stérilité ; elle n'avait pas été féministe pour éviter l'épithète de lesbienne...

Auteur: Flagg Fannie

Info: Beignets de tomates vertes

[ convenances ]

 

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mourir

Après ça, quand je suis rentrée chez moi, j'ai dit à mon amie Mrs. Otis qu'il ne nous restait plus qu'à attendre de claquer... Elle m'a répliqué qu'elle préférait dire "s'éteindre". La pauvre, je n'ai pas eu le coeur de lui dire qu'on n'était pas des lumières et que, de toute façon, péter les plombs, s'éteindre ou claquer, c'était du pareil au même.

Auteur: Flagg Fannie

Info: Beignets de tomates vertes

[ humour ] [ jeu de mots ]

 

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repas

Les mets sont disposés sur des assiettes et dans des bols. Il y a une soupe aux liserons d'eau et à la citronnelle, des crevettes sautées à l'ail, un crabe farci, des nouilles aux légumes, du porc à la sauce aigre-douce, des beignets de banane et des gâteaux de riz gluant. C'est un véritable festin. Toutes les nourritures répandent dans la maison leurs parfums délicieux de coriandre fraîche, de cannelle, de gingembre, de légumes, de caramel. Monsieur Linh encourage son ami à goûter ces mets et lui-même se sert copieusement, reprenant plusieurs fois de chaque plat. Voilà une éternité qu'il n'avait pas pris autant de plaisir à manger. Il verse à son ami de petits verres d'alcool de riz. Tous deux boivent et mangent, et se sourient. Par les fenêtres de la pièce, on voit les rizières et la lumière du soleil qui étincelle dans l'eau.

Auteur: Claudel Philippe

Info: La petite fille de Monsieur Linh

[ Asie ]

 

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ville

Deux lieux m'attirent quand je suis en voyage et c'est à eux, où que j'arrive, que je fais mes premières visites. L'église, si je suis en pays chrétien, et le marché. L'église, car j'y sais retrouver partout la même odeur de pierre froide, de cire, de myrrhe et d'encens. Elle est en quelque sorte ma maison portative, mon chez-moi permanent dans son imagerie connue, son calme et sa réserve. Le marché, car j'y sens l'âme d'une terre et la peau des hommes, le fruit de leur travail dans un étourdissant mélange d'odeurs effroyables et délicieuses, de graisse crue ou grillée, de citronnelle, de coriandre coupée grossièrement aux ciseaux, de fientes d'oiseaux captifs, de viandes fades fraîchement tuées, de jasmin, de peaux tannées, de soufre, de cannelle, de pétales de roses et de boyaux, d'amandes fraîches ou grillées, de camphre, d'éther et de miel, de saucisses et de menthe, de lilas, d'huile, de soupes, de beignets, de morue et de poulpes, d'algues séchées et de grains.

Auteur: Claudel Philippe

Info: Parfums

[ périple ] [ odeurs ]

 

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manger

La Catherine s'en allait dans la chambre à four attenante à la maison et qui servait de réduit aux débarras ; elle prenait dans une vieille boutasse poussiéreuse une ou deux de ces petites pommes recroquevillées et les offrait au pauvre Médor qui s'en allait les déchiqueter dans la cour, sur les plantes de jonc où il avait l'habitude de dormir. A ce régime, il était efflanqué et de poil rude, on peut le croire ; il eût été facile de lui compter toutes les côtes.
Notre nourriture, à nous, n'était guère plus fameuse, à la vérité. Nous mangions du pain de seigle moulu brut, du pain couleur de suie et graveleux comme s'il eût contenu une bonne dose de gros sable de rivière. C'était plus nourrissant, disait-on, de laisser l'écorce mêlée à la farine.
La farine des quelques mesures de froment qu'on faisait moudre aussi était réservée pour les beignets et les pâtisseries - tourtons et galettes - qu'on cuisait avec le pain.
Cependant, l'habitude était de pétrir avec cette farine-là une petite miche ou ribate d'odeur agréable - mie blanche et croûte dorée - réservée pour la soupe de ma petite soeur Marinette, la dernière venue, et pour ma grand-mère, les jours où sa maladie d'estomac la faisait trop souffrir. Maman, à de certains jours, m'en taillait un petit morceau que je dévorais avec autant de plaisir que j'eusse pu faire du meilleur des gâteaux. Régal d'ailleurs bien rare, car la pauvre femme en était avare de sa bonne miche de froment !
La soupe était notre pitance principale ; soupe à l'oignon le matin et le soir, et, dans le jour, soupe aux pommes de terre, aux haricots ou à la citrouille, avec gros comme rien de beurre. Le lard était réservé pour l'été et les jours de fête. Avec cela des beignets indigestes et pâteux d'où les dents s'arrachaient difficilement, des pommes de terre sous la cendre et des haricots cuits à l'eau, à peine blanchis d'un peu de lait. On se régalait les jours de cuisson à cause du tourton et de la galette, mais ces hors-d'oeuvre étaient vite épuisés. Ah ! les bonnes choses n'abondaient guère !

Auteur: Guillaumin Emile

Info: La vie d'un simple

[ campagne ] [ simplicité ]

 

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