Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 17
Temps de recherche: 0.0328s

helvétie

Les Suisses sont des belges qui n'ont pas souffert.

Auteur: Galley Matthieu

Info:

 

Commentaires: 0

absurde

Savez-vous ce que font les Belges des vieux camions de pompiers qui ne marchent plus?
Ils les gardent pour les fausses alertes.

Auteur: Coluche Colucci Michel

Info:

[ humour ]

 

Commentaires: 0

existence

Nostre eaige est brief ainsi comme des fleurs

Dont les couleurs reluisent peu d’espasse

Le temps est court et tout rempliz de pleurs

Et de douleurs qui tout voit et compasse.

Joye se passe, on s’esbat, on solasse

Et entrelasse un peu de miel begnin

Avec l’amer du monde et le venin.

Auteur: Jean Lemaire de Belges

Info:

[ poème ]

 

Commentaires: 0

flemme communautaire

La croyance au progrès est une doctrine de paresseux, une doctrine de Belges. C'est l'individu qui compte sur ses voisins pour faire sa besogne. Il ne peut y avoir de progrès (vrai, c'est-à-dire moral) que dans l'individu et par l'individu lui-même. Mais le monde est fait de gens qui ne peuvent penser qu'en commun, en bandes. Ainsi les Sociétés belges. Il y a aussi des gens qui ne peuvent s'amuser qu'en troupe. Le vrai héros s'amuse tout seul.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Mon cœur mis à nu

[ pessimisme ] [ vacherie ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

vacheries

L'ire de Beaudelaire
Fustigeant la sacro-sainte hospitalité des Belges, qui tous "sans exception ont le crâne vide", il pourfend d'un même élan la Senne ("un excrément qui coule"), le Roi ("un automate en hôtel garni"), Wiertz '"Qu'est-ce que Bruxelles fera de tout cela après sa mort?") et même Rubens ("un goujat habillé de satin").
N'échappe à sa vindicte que Félicien Rops, son ami, qu'il décrète "aussi haut que la pyramide de Chéops".

Auteur: Roegiers Patrick

Info: La Belgique : Le roman d'un pays

[ France ]

 

Commentaires: 0

judaïsme

Les guerres continueront [...] tant qu'il [l'homme] n'aura pas constaté que la nature humaine est identique à n'importe quel endroit de la terre, et que tout le restant est un simple vernis superficiel. Au lieu de cela, on nous enfonce dans la tête que nous sommes français, belges, anglais, papous, protestants, catholiques, musulmans, riches, pauvres, etc.; jusqu'au jour où les hommes tuent et mutilent pour leur pays, leur religion, leurs opinions politiques, etc. Tout cela durera tant que l'éducation divisera l'humanité en "groupes" séparés et opposés.

Auteur: Daco Pierre

Info: Les prodigieuses victoires de la psychologie moderne 1960

 

Commentaires: 0

femmes-par-femmes

D'une certaine manière, Mme de Decker était la seule femme vraiment blanche au lycée Notre-Dame-du-Nil, car la mère supérieure et la soeur intendante n'étaient ni tout à fait des femmes ni tout à fait des Blanches : c'étaient des soeurs. Elles ne pouvaient se marier, elles n'auraient pas d'enfants, elles avaient perdu leurs seins. Elles étaient au Rwanda depuis si longtemps qu'on avait oublié leur couleur. Ni hommes ni femmes, ni blanches ni noires, elles étaient des êtres hybrides auxquels on avait fini par s'habituer comme, dans les paysages du Rwanda, les carrés de café ou les champs de manioc qu'au temps des belges on nous avait contraints de planter. Quant à Miss South, elle avait dû être une femme, mais elle n'était pas blanche, elle était rouge, c'était une Anglaise.

Auteur: Mukasonga Scholastique

Info: Notre-Dame du Nil

[ couleur ] [ religion ]

 

Commentaires: 0

nord-sud

En 1955, à Bandung, en Indonésie, s'est tenue une conférence des peuples de couleur sombre. Les peuples d'Asie et d'Afrique se sont réunis pour la première fois depuis des siècles. Ils ne possédaient pas l'arme nucléaire, ni de forces aériennes, ni de forces navales. Mais ils ont discuté de leurs problèmes et ils ont découvert qu'ils avaient une chose en commun : l'oppression, l'exploitation, la souffrance ; ils avaient le même oppresseur, ils avaient le même exploiteur. Celui qui venait du Kenya appelait son oppresseur les Anglais ; celui qui venait du Congo appelait son oppresseur les Belges ; celui qui venait de Guinée appelait son oppresseur les Français. Mais quand on rassemblait les oppresseurs, ils avaient une chose en commun, ils venaient tous d'Europe. C'est l'Européen qui opprimait les peuples d'Asie et d'Afrique.

Auteur: Little Malcolm X

Info: dit quelques jours avant son assassinat

[ colonialisme ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

cosmopolitisme

La Genèse [11 : 1-9] nous apprend que Dieu, fâché de voir la tour de Babel s’élever jusqu’aux cieux, décide de brouiller le langage des hommes et de les disperser à la surface de la Terre ; le texte oublie probablement de préciser qu’un morceau de cette tour a dû atterrir au cœur de marais, au nord de la Gaule, là où les peuples sont les plus braves (car les plus barbares) selon les dires de Jules César, et donner naissance à… Bruxelles !
Bruxelles la cosmopolite, la multilingue, la capitale. Bruxelles, dont la géographie et la démographie rappellent une ville de campagne. Bruxelles, que les touristes traversent en quelques heures, qui ploie sous sa complexité et ses identités multiples. Bruxelles aux mille visages, une cité au cœur de l’Europe, où les communautés vivent (presque toujours) en paix et harmonie tant elles se croisent sans jamais chercher à se rencontrer. Bruxelles, enjeu réel de toutes les querelles belges… Bruxelles, épouvantail européen agité en tous sens par les europhobes… Bruxelles…

Auteur: Dufranne Michel

Info: Bruxelles Noir

[ ouverture ] [ mégapole ]

 

Commentaires: 0

gouvernance

Du haut de ce fauteuil que j'occupais jusqu'à hier, j'ai fait une constatation qui souvent m'a empli d'une profonde tristesse. J'ai été souvent étonné de la somme de talent que l'on dépensait dans cette assemblée pour expliquer qu'il ne fallait pas faire quelque chose. Aujourd'hui, chacun a de bonnes raisons de rester sur place. Certains Allemands ne feront l'Europe que lorsqu'ils auront réalisé l'unité de l'Allemagne. Certains Belges ne feront l'Europe que quand l'Angleterre y aura donné son adhésion. Certains Français ne feront pas l'Europe si on les place en présence des Allemands dans un dialogue. Les Anglais ne feront pas l'Europe aussi longtemps qu'ils n'auront pas trouvé une solution acceptable pour le Commonwealth. Nos amis Scandinaves assistent à tout cela avec un air désabusé. J'ai la conviction que si, dans cette assemblée, on dépensait le quart de l'énergie que l'on déploie à dire non, pour dire oui à quelque chose de positif, nous ne serions plus dans l'état où nous sommes aujourdhui. Des Anglais : "Jamais vous n'avez été - et je tiens à vous en rendre hommage - plus catégoriques et plus nets en nous disant, comprenant tout de même ce que c'était pour nous de faire l'Europe : "Jamais avec vous, dans cette voie et sur cette ligne".

Auteur: Spaak Paul Henri

Info: discours de démission de la présidence du Conseil de l'Europe, 11.12.1951

[ politique ]

 

Commentaires: 0