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cycles

Au printemps, à savoir mars-avril, qui correspond à l’autoconsommation des réserves et qui rend compte de 30% de la variation de la cholestérolémie ; la photo-stimulation (excitation hypophysaire par les rayons solaires) modifie la modalité sécrétoire de la glande anté-hypophysaire qui sécrète la somathormone, laquelle contrôle les facteurs de croissance.

[donc période favorable pour une cure détoxifiante]

Auteur: Willem Jean-Pierre

Info: Le secret des peuples sans cancer

[ santé ] [ belle saison ]

 

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racisme

On ne peut comprendre toute une partie de l'histoire de l'anthropologie de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, avec sa pléthore de noms taxonomiques proposés pour presque chaque morceau d'os fossile, sauf à comprendre l'obsession d'alors pour l'identification et le classement des races. Pour beaucoup de gens les systèmes de classification cherchaient à étiqueter les divers fossiles comme ancêtres des races modernes et à utiliser leurs âges relatifs et/ou leur ressemblance aux singes comme critères de supériorité raciale.

Auteur: Gould Stephen Jay

Info: Human Equality Is a Contingent Fact of History Natural History, Volume 93, Number 11, November, 1984 (p. 28)

[ préjugés ] [ belle époque ] [ manipulation ] [ justifications ]

 

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beaux-arts

Pour la première fois, l'artiste est admis au salon et à la table, avec le critique qui régente, le littérateur qui explique, le savant qui vulgarise et le philosophe qui détruit. C'est le peintre, c'est le sculpteur qui perd le plus à ces contacts, il est mal à son aise entre l'analyse rationaliste et l'abstraction sentimentale, il oublie peu à peu la vie des volumes profonds et des couleurs trempées de pluie et de lumière pour suivre des directions morales où il perd très vite son chemin.

Auteur: Faure Elie

Info: Histoire de l'art. L'art moderne

[ belle époque ] [ parisianisme ] [ mondanités ]

 
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suspicion

L'un des orateurs était un personnage excentrique, qui aura une influence aussi grande sur Jung que la sombre Sabina. Otto Gross était le fils du juge et criminologue Hans Gross, dont l'écrivain Franz Kafka suivait les conférences. Les idées de Hans Gross sur les "types de criminels dégénérés" - ceux qui n'avaient pas encore commis de crime mais dont c'était le destin, un thème actualisé dans "The Minority Report" de Philip K. Dick - se retrouvent dans le roman troublant de Kafka, Le Procès, qui parle d'un homme qui est arrêté mais ne découvre jamais pourquoi.

Auteur: Lachman Gary

Info: Jung the Mystic: The Esoteric Dimensions of Carl Jung's Life & Teachings

[ jugement a priori ] [ Belle-Epoque ] [ absurde ]

 

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femmes-hommes

Il y a des gens qui rougissent d'avoir aimé une femme, le jour qu'ils s'aperçoivent qu'elle est bête. Ceux-là sont des aliborons vaniteux, faits pour brouter les chardons les plus impurs de la création, ou les faveurs d'un bas-bleu. La bêtise est souvent l'ornement de la beauté ; c'est elle qui donne aux yeux cette limpidité morne des étangs noirâtres, et ce calme huileux des mers tropicales. La bêtise est toujours la conservation de la beauté ; elle éloigne les rides ; c'est un cosmétique divin qui préserve nos idoles des morsures que la pensée garde pour nous, vilains savants que nous sommes !

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Maximes consolantes sur l'amour, oeuvres complètes I, la Pléiade, nrf Gallimard 1975 <p.549>

[ femmes-par-hommes ] [ Belle ] [ pure ]

 

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sériosité

Les critiques littéraires jouent un rôle utile (sur lequel je reviendrai dans un moment), mais il me semble qu'une partie de la critique contemporaine (et je pense en particulier à une certaine école de théoriciens universitaires) souffre d'une assez redoutable infirmité.

A les lire, on soupçonnerait parfois que ces gens, au fond, n'aiment pas vraiment la littérature. On dirait que la lecture ne leur donne aucun bonheur ; ou, s'ils se mettaient à prendre du plaisir à la lecture d'un livre, ils l'accuseraient aussitôt de frivolité. Car, à leurs yeux, rien de ce qui est amusant ne saurait être important. Mais là ils commettent une lourde erreur ; en effet, quand une chose n'est pas amusante, cela ne veut pas nécessairement dire qu'elle est sérieuse, cela veut seulement dire qu'elle est ennuyeuse.

Auteur: Leys Simon Pierre Ryckmans

Info: Protée et autres essais

[ analystes ] [ belles-lettres ]

 

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ésotérisme

La route qui le menait vers l'établissement définitif de sa doctrine le fit bifurquer vers la théosophie, dont il devint le secrétaire général pour la section allemande. L'idée théosophique de la réincarnation du "Roi du monde", sous la forme du jeune Hindou Jiddu Krishnamurti, obligea Rudolf Steiner, en 1913, à adopter une attitude d'antagonisme qui amena son expulsion. Aux yeux d'Annie Besant et de Leadbeater, comme à ceux de la plupart des Théosophes, Krishnamurti devait devenir le parfait véhicule du Christ réincarné. Pour Steiner, il était criminel de décerner une telle puissance à quelqu'un sur les seuls fondements de la réincarnation. De plus, il pensait que le Christ ne pouvait s'incarner qu'une seule fois et que cette attente d'un "deuxième avènement" était erroné. Il avait le plus grand mépris pour tout amateurisme, pour tout manque de respect envers l'idée de Karma et de réincarnation, et l'affaire Krishnamurti lui semblait en être un exemple.

Auteur: Landau Rom

Info: Dieu est mon aventure. Une extraordinaire aventure spirituelle/ Hermann Keyserling-Bô Yin Râ- Stefan George- Rudolf Steiner- Krishnamurti- Georges Jefrfreys- Frank Buchman- Ouspensky- Gurdjieff

[ Belle-Epoque ] [ historique ] [ gourous ]

 

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castration

Chacun sait que Freud était un grossier matérialiste. D’où vient alors qu’il n’ait pas su résoudre le problème, pourtant si facile, de l’instance morale par le recours classique de l’utilitarisme ?

Ce recours, c’est, en somme, l’habitude dans la conduite, recommandable pour le bien-être du groupe. C’est si simple, et en plus, c’est vrai. L’attrait de l’utilité est irrésistible, au point que l’on voit des gens se damner pour le plaisir de donner leurs commodités à ceux dont ils se sont mis en tête qu’ils ne pourraient vivre sans leur secours. […]

Il n’y a qu’une chose qui fait difficulté, c’est que, quels que soient le bienfait de l’utilité et l’extension de son règne, cela n’a strictement rien à faire avec la morale, qui consiste primordialement – comme Freud l’a vu, articulé et n’en a jamais varié, au contraire de bien des moralistes classiques, voire traditionalistes, voire socialistes – dans la frustration d’une jouissance, posée en loi apparemment avide.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, pages 31-32

[ préjugé ] [ psychanalyse ] [ belle âme ] [ inconscient ]

 

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égoïsme

La bonté est un caprice de notre tempérament: nous n'avons pas le droit de rendre les autres victimes de nos caprices, même par humanité ou par tendresse. Les bienfaits sont quelque chose qu'on nous inflige: c'est pourquoi, froidement, je les exècre.

Si je ne fais pas de bien, par souci moral, je n'exige pas non plus qu'on m'en fasse. Si je tombe malade, ce qui m'ennuie le plus c'est que j'oblige quelqu'un à me soigner, chose que je répugnerais moi-même à faire pour un autre. Je ne suis jamais allé voir un ami malade. Et chaque fois que j'étais malade, je subissais chaque visite comme une gêne, une insulte, une violation injustifiable de mon intimité profonde. Je n'aime pas qu'on me fasse des cadeaux; on semble ainsi m'obliger à en faire à mon tour - aux mêmes gens ou à d'autres, peu importe (...)

Je m'estime heureux de n'avoir plus de famille. Ainsi ne suis-je pas contraint d'aimer qui que ce soit. Je n'ai de regrets que littérairement (...)

Je n'ai jamais aimé personne. Ce que j'ai le plus aimé, ce sont mes sensations.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info:

[ figure de la belle âme ] [ solipsisme ] [ autofiction ]

 

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barbarie

Pour finir, parlons d’autre chose, parlons de l’ "humain".

 C’est là un vocable, et sans doute un concept aussi, qu’on réserve pour les temps des grands massacres. Il faut la pestilence, Lisbonne et une boucherie religieuse majeure, pour que les êtres songent à s’aimer, à foutre la paix au jardinier d’à côté, à être simplissimes.

C’est un mot qu’on se renvoie aujourd’hui avec une fureur jamais égalée. On dirait des dum-dum.

Cela pleut sur les milieux artistiques avec une abondance toute particulière. C’est dommage. Car l’art ne semble pas avoir besoin du cataclysme, pour pouvoir s’exercer.

Les dégâts sont considérables déjà. Avec "Ce n’est pas humain", tout est dit. À la poubelle.

Demain on exigera de la charcuterie qu’elle soit humaine.

Cela, ce n’est rien. On a quand même l’habitude.

Ce qui est proprement épouvantable, c’est que l’artiste lui-même s’en est mis.

Le poète qui dit : Je ne suis pas un homme, je ne suis qu’un poète. Vite le moyen de faire rimer amour et congés payés.

Le musicien qui dit : Je donnerai la sirène à la trompette bouchée. Ça fera plus humain.

Le peintre qui dit : Tous les hommes sont frères. Allons, un petit cadavre.

Le philosophe qui dit : Protagoras avait raison.

Ils sont capables de nous démolir la poésie, la musique et la pensée pendant cinquante ans. 

 

Auteur: Beckett Samuel

Info: Dans "Le monde et le pantalon"

[ humanitarisme ] [ hypocrisie ] [ belle âme diabolique ]

 

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