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mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Pillot Bertrand

Info: témoignage recueilli par "Notre expérience", in L'Expérience de mort imminente de Jocelyn Morisson

[ mondes d'en-bas ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

expérience de mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Morisson Jocelin

Info: Dans "L'expérience de mort imminente", témoignage de Bertrand Pillot, pages 55-56

[ négatif ] [ peur ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

doute nécessaire

La science nous dit ce que nous pouvons savoir, mais ce que nous pouvons savoir est peu de chose, et si nous oublions tout ce que nous ne pouvons pas savoir, nous risquons de devenir insensibles à beaucoup de choses de très grande importance. La théologie, en revanche, induit la croyance dogmatique en une connaissance que nous n'avons pas, qui peut générer une sorte d'insolence, ou d'impertinence à l'égard de l'univers. L'incertitude, face aux craintes et aux espoirs les plus vifs, est douloureuse, mais elle doit être supportée si l'on veut vivre sans le soutien de contes de fées réconfortants.

Auteur: Russell Bertrand

Info: Histoire de la philosophie occidentale (1945), Introduction, p. xiii

[ tâtonnement ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Socrate a cependant de très graves défauts. Il est malhonnête et sophistique dans ses arguments, et dans sa pensée privée, il utilise son intellect pour prouver des conclusions qui lui conviennent, plutôt que dans une recherche désintéressée de la connaissance. Contrairement à certains de ses prédécesseurs, il n'avait pas une pensée scientifique, mais était déterminé à prouver que l'univers était conforme à ses normes éthiques. C'est une trahison de la vérité et le pire des péchés philosophiques. En tant qu'homme, nous pouvons le croire admis dans la communion des saints ; mais en tant que philosophe, il aurait besoin d'un long séjour dans un purgatoire scientifique.

Auteur: Russell Bertrand

Info:

[ dénigrement ]

 

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nation

Un peuple étant un complexe de rapports, d’attitudes, il y a une autre menace qui pèse sur lui, autre que la destruction physique, autre que la perte d’indépendance : c’est celle de la dissolution si les hommes ne se sentent plus membres d’un même corps, si le climat de confiance qui unit ces citoyens disparaît, si les symboles qu’ils ont en commun n’ont plus le même sens pour les uns et pour les autres, en un mot si l’existence morale du peuple disparaît. Et cette perte de l’existence morale n’est pas due à des causes extérieures et soudaines : elle est due à des phénomènes intérieurs et dissociateurs, qui sont des sous-produits du progrès.

Auteur: Jouvenel Bertrand de

Info: Du Principat et autres réflexions politiques, 1958, éditions Hachette, 1972

[ patrie ] [ entité ] [ friable ]

 

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écologie

A l'Ouest comme à l'Est, c'est la même marche, le même système visant à l'augmentation des "moyens de faire" où l'on voit se réaliser la vocation de l'homme. Ce phénomène a l'ampleur d'une loi de la nature. L'amplification des moyens de faire est la passion dominante de notre société à laquelle toute sensibilité ainsi que l'environnement sont sacrifiés. Notre société est comme une immense machine dont le tableau de bord est trop pauvre en indicateurs et dont l'épiderme bétonné est insensible aux réactions individuelles. Une machine si occupée à construire, à produire, qu'elle est aveugle à ce qu'elle détruit et myope à l'égard du monde qu'elle risque de faire.

Auteur: Jouvenel Bertrand de

Info: 1972

[ efficacité ] [ technologies ]

 

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beaux-arts

L'artiste vient à la vie pour un accomplissement qui est mystérieux. Il est un accident. Rien ne l'attend dans le monde social. Il nait tout nu sur la paille sans qu'une mère ait préparé ses langes. Dès qu'il donne, jeune ou vieux, la fleur rare de l'originalité - qui est et doit être une fleur unique- le parfum de cette fleur inconnue troublera les têtes et tout le monde s'en écartera. De là, pour l'artiste un isolement fatal, tragique même; de là, l'irrémédiable et triste solitude qui enveloppe sa jeunesse et même son enfance et qui le rend farouche quelquefois jusqu'au jour où il trouvera par affinité des êtres qui le comprendront.

Auteur: Redon Odilon Bertrand-Jean

Info: À soi-même : Journal, 1867-1915 : Notes sur la Vie, l'Art et les Artistes

[ inutile ] [ heimatlos ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Je n'aime pas Nietzsche parce qu'il aime la contemplation de la douleur, parce qu'il érige la vanité en devoir, parce que les hommes qu'il admire le plus sont des conquérants, dont la gloire repose sur l'habileté à faire mourir des hommes. Mais je pense que l'argument ultime contre sa philosophie, comme contre toute éthique déplaisante mais intérieurement cohérente, ne réside pas dans un appel aux faits, mais dans un appel aux émotions. Nietzsche méprise l'amour universel ; je le ressens comme la force motrice de tout ce que je désire en ce qui concerne le monde. Ses partisans ont eu leur heure de gloire, mais nous pouvons espérer qu'elle touche rapidement à sa fin.

Auteur: Russell Bertrand

Info: A History of Western Philosophy (1945), Book Three. La philosophie moderne, deuxième partie. De Rousseau à nos jours, Ch : XXV, Nietzsche, p. 767

[ dénigrement ]

 

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sciences

Enfin, les mathématiques procurent, à ceux qui sont à même de les apprécier, de très grands plaisirs auxquels aucun moraliste ne saurait trouver à redire. On éprouve à manipuler des symboles le même genre de plaisir que l'on retire des échecs, mais c'est un plaisir honorable puisqu'il ne s'agit pas d'un simple jeu, mais d'une activité utile. En effet, le sentiment d'avoir compris quelque chose aux phénomènes naturels donne un aperçu de la puissance de la pensée ; par ailleurs, le travail des grands mathématiciens recèle une sorte de beauté limpide qui laisse entrevoir ce dont les êtres humains sont capables lorsqu'ils se libèrent de leur lâcheté, de leur férocité et de leur asservissement aux contingences de l'existence corporelle.

Auteur: Russell Bertrand

Info: L'Art de philosopher, trad. M.Parmentier, p.94, PUL, coll. Zêtêsis, 2005

[ pureté ] [ nombres ]

 

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quête

En fin de compte, Russell lui-même a admis qu'il a déployé ses plus grands efforts dans le domaine de la philosophie traditionnelle - en épistémologie, la recherche des fondements ultimes de notre savoir sur le monde. Comment pouvons-nous être certains que ce que nous prétendons savoir est vrai ? Où se trouve la certitude dans notre expérience du monde ? Peut-on dire que même les connaissances les plus précises - comme les mathématiques - reposent sur un fondement logique sûr ? Telles étaient les questions que Russell a cherché à répondre au cours des périodes de pensée philosophique la plus profonde. Elles sont restées les éternelles questions de la philosophie, de Platon et Aristote à Russell et Wittgenstein, en passant par Descartes, Hume et Kant.

Auteur: Strathern Paul

Info: Bertrand Russell: Philosophy in an Hour

[ aucun point fixe ]

 
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