Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 12
Temps de recherche: 0.0412s

réconfort

M'aider ? Mais tout ce dont j'ai besoin, ce n'est pas de l'aide. C'est un havre de sécurité au milieu d'une tempête.

Auteur: Mathis Ayana

Info: Les douze tribus d'Hattie

[ tranquillité ]

 

Commentaires: 0

évitement

Isaac ne convoqua pas Bronsky: Un chauffeur l'aurait empêché de se concentrer. il prit un taxi, se refusant à discuter des fausses pénuries de sucre, de la criminalité ou du temps.

Auteur: Charyn Jérôme

Info: Marilyn la dingue

[ besoin de tranquillité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

tranquillité

Si seulement j’avais la puissance, raisonnais-je, je n’en aurais plus besoin ; je suis sûr que, de moi-même, de mon plein gré, j’occuperais partout la dernière place. Si j’étais Rothschild, je me promènerais en pardessus râpé et un parapluie à la main.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'Adolescent", éditions Gallimard, 1998, traduit par par Pierre Pascal, page 95

[ confiance ] [ attribut du pouvoir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

ascétisme

Comme la tranquillité qu'on peut se procurer par le moyen des autres hommes ne va pas jusqu'à un certain point, il y a un art de s'en procurer une parfaite à soi-même : c'est de simplifier ses besoins, de se dégager de beaucoup de choses, et de se contenter de peu.

Auteur: Épicure

Info: Maximes, p.73, Librio no363

[ détachement ] [ spiritualité ]

 

Commentaires: 0

vieillesse

Enfin, il haïssait, de toutes ses forces, les générations nouvelles, ces couches d'affreux rustres qui éprouvent le besoin de parler et de rire haut dans les restaurants et dans les cafés, qui vous bousculent, sans demander pardon, sur les trottoirs, qui vous jettent, sans même s'excuser, sans même saluer, les roues d'une voiture d'enfant, entre les jambes.

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: A rebours

[ tranquillité ] [ dérangeant ] [ décalage ]

 

Commentaires: 0

refuge

Il avait cependant une passion, si l'on peut qualifier de passion le besoin fanatique de sécurité et de solitude. Ce besoin s'apparentait au mal du pays, ou à l'instinct du pigeon, qui le pousse à revenir vers son nid. Tout ce qu'au plus intime de son être il exigeait de la vie, était de rentrer chez lui et de s'y enfermer, certain que personne ne le suivrait ou ne viendrait le déranger.

Auteur: Blixen Karen

Info: Le dîner de Babette

[ tranquillité ]

 

Commentaires: 0

sensations physiques

La perfection du corps moderne était représentée sous la forme de l’harmonie de style Renaissance, guidée par les principes de modération et de tempérance, de tranquillité et de stabilité. En conséquence, les sciences sociales définissaient les besoins humains comme l’irrépressible envie de calmer et de déplacer les tensions, et la satisfaction de ces besoins comme l’état de non-tension ; on considérait la perfection comme la condition dans laquelle tout mouvement s’immobilise dans un fracas sonore, puisque aucune amélioration n’est possible. La pratique postmoderne de l’entrainement corporel se solde, au contraire, par une construction de style gothique, composée exclusivement d’excès, et ne tenant que par la grâce de l’équilibre délicat des tensions qui la démolissent.

Auteur: Bauman Zygmunt

Info: Dans "La vie en miettes", page 86

[ évolution ] [ rapport au corps ] [ historique ] [ homéostasie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

égoïsme

Je me sens la tête, et quelquefois le cœur gonflés, mais je ne puis rien achever et pour ainsi dire rien entreprendre. Je trouve le soir que le devoir a pris tout mon temps : il faut s’endormir comme la veille sans avoir pu suivre aucune de mes vues... Le besoin de produire sans explosion possible ! Il y a de quoi crever. Jugez de la fermentation ! C’est tout juste la machine de Papin. Quelquefois, pour me tranquilliser, je pense (sincèrement, sur mon honneur !) que ces espèces d’inspirations qui m’agitent comme une pythonisse ne sont que des illusions, de sottes bouffées du pauvre orgueil humain, et que si j’avais toute ma liberté, il n’en résulterait à ma honte qu’un ridiculus meus. D’autres fois, j’ai beau m’exhorter aussi bien que je puis à la raison, à la modestie, à la tranquillité, une certaine force, un certain gaz indéfinissable m’enlèvent malgré moi comme un ballon. Je me perds dans les nues... je voudrais faire, je voudrais, je ne sais pas trop ce que je voudrais. Peut-être que les circonstances me feront vouloir, à la fin une seule chose. Tiraillé d’un côté par la philosophie et de l’autre par les lois, je crois que je m’échapperai par la diagonale...

Auteur: Maistre Joseph de

Info: Lettre du 24 juillet 1785, à son ami le marquis de Barol

[ contraintes ] [ confession ]

 

Commentaires: 0

bonification

[...] le surmoi desserre en général son étau à mesure que l’individu vieillit, selon une règle qui souffre, bien entendu, des exceptions. Les dispositions d’esprit à l’égard du père sont modifiées par la réalisation partielle des objectifs caressés lors de l’enfance. [...] La pression du ça et la tyrannie du surmoi cèdent la place à des attitudes moins extrémistes. La technique de la non-violence a fini par s’imposer dans le domaine de la vie affective.

Ce processus de l’assimilation progressive au père et de l’assouplissement du surmoi est parfois repérable dans l’analyse des cas de névrose. Un grand nombre de névrosés connaissent, à mesure qu’ils avancent en âge, quelque chose qui ressemble à une paix tardive, à une tranquillité dans laquelle tous les conflits et les crises perdent de leur intensité affective. Cette paix n’est pas la conséquence d’une victoire sur les motions pulsionnelles si longuement combattues mais bien le résultat d’une usure psychique. Elle représente un refuge plutôt qu’un foyer pour les sans-patrie de la vie affective. Pourtant il ne faut pas oublier que la cause essentielle de cette acceptation de soi-même et de cette résignation, qui le plus souvent interviennent après que l’alliance du surmoi et des motions implacables issues du ça a amené le moi au bord du désastre, c’est l’affaiblissement progressif des composantes morales du moi qui le vouaient à l’auto-destruction.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, pages 394-395

[ adoucissement ] [ tranquillisation ] [ paradoxal ] [ renoncement ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

Chez l'homme, la vie se passe dans la tête ; plus encore elle est un problème de la tête. Il faut non seulement s'adapter à l'existence dans le monde, ayant à ce niveau des besoins et des taches animales, mais il faut surtout régler constamment l'équilibre interne : un univers de sensations, d'émotions, d'idées, d'inquiétudes, de peurs ou de terreurs qui ne cessent de tournoyer. [...]
Pour y échapper, l'homme se rattache à son corps : il investit ses envies qui s'appellent alors libidinales, et il développe par ce biais une dépendance à la jouissance. Non qu'il jouisse seulement avec son corps, mais il y a une jouissance surajoutée qui est de ne plus sentir sa tête. [ ...]
Mais ça ne change rien au fait que l'homme souffre constamment de la tête. Elle s'impose à lui par une sorte de pression constante d'y rétablir un ordre, une tranquillité, un équilibre. [ ...]
En somme, l'équilibre dans cette tête n'existe pas, pas plus que n'existe ce qu'il lui faudrait pour la réaliser. Au présent, au moment actuel il n'y pas d'apaisement sans que la tête ne verse tout de suite dans le passé ou le futur et se crée de nouveaux soucis ou de nouvelles espérances, en tout cas des inquiétudes sournoises qui aboutissent sauf abrutissement provoqué, au fait que l'homme ne connaît pas le repos.
A quoi il faut ajouter que c'est de l'homme aussi, des autres hommes, que vient le souci qui empêche le repos.

Auteur: Delassus Jean-Marie

Info: Les logiciels de l'âme, éditions encre marine, 2005, p.21-22

[ rapports humains ] [ introspection ]

 

Commentaires: 0