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subconscient

La mémoire est comme le dessus d'une cheminée. Pleine de bibelots qu'il sied de ne pas casser, mais qu'on ne voit plus.

Auteur: Perros Georges

Info:

 

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mémoire

Parfois les souvenirs ressemblent à des bibelots: en apparence inutiles, nous y tenons sans trop savoir pourquoi et ne parvenons pas à nous en défaire. A la longue, ils s'entassent au fond de ce tiroir que nous évitons d'ouvrir, par crainte d'une trouvaille indésirable.

Auteur: Matute Ana Maria

Info: Paradis inhabité

[ conservation ] [ mystère ] [ sélective ]

 

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bibelots

Inspiré par cette anecdote, Louise écrit en mai 1945: "Il y a de la bonne humeur dans tout objet merveilleux." Avec une attention extrême, elle devine les affinités qui s'exercent entre les objets et les goûts de ses amis. Elle en fait une philosophie: "Les objets dont on s'entoure font régner autour d'eux une atmosphère de paix et d'harmonie avec cet air particulier que dégagent les belles choses."

Auteur: Haroche-Bouzinac Geneviève

Info: Louise de Vilmorin

[ symbiose ] [ ponts avec la réalité ] [ décoration intérieure ] [ homéorie transitionnelle ] [ sujet de discussion ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aide-mémoire

Tout objet acheté à l'étranger est une réserve de mémoire. Le Christ baroque posé au mur m'empêche d'oublier l'instant passé avec des amis dans une boutique poussiéreuse de Caracas, l'ange polychrome légèrement détérioré me rappelle la dame qui, à Santiago, me disait "J'aime sa blessure à le tempe" et la statue du petit moine qui régit sur le bureau me console d'un marchandage malheureux dans une foire japonaise. Ces pans de vie comment les aurais-je préservés sans de pareilles aides ? Les objets conservés sont de véritables repères d'orientation dans un passé qui sans cela risquerait de se défaire. Ils le sauvegardent encore. Il y a là du proustianisme délibéré.

Auteur: Banu Georges

Info: L'Oubli, p. 70

[ pont avec la réalité ] [ bibelots ] [ voyages ] [ signes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

féminisme

Pourquoi faut-il que les femmes soient transformées en "femelles pondeuses" travaillant pour engraisser les champs de bataille et se dévouant pour la patrie : Comprenez-vous bien, messieurs, ce qu'il y a pour nous, femmes, d'ironie dans ces mots ? Eh quoi ? Vraiment la patrie se croit des droits à notre dévouement ? Une patrie qui, depuis des siècles, nous méconnaît, nous néglige, nous opprime, qui n'a jamais payé nos peines que de beaucoup d'ingratitude, qui nous a traitées toujours en bête de somme ou en bibelots de luxe, et qui aujourd'hui encore, sous la IIIe République, dans le pays de la Révolution, nous relègue au rang des fous, des enfants, des malfaiteurs ! Et elle ose nous dire : "Soyez mères !"

Auteur: Roussel Nelly

Info:

[ femmes-hommes ]

 

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femmes-homme

D'ailleurs d'être en face de ce cadavre avait déjà ouvert la vanne à palabres. Ils se déchiraient en conjectures sur la personnalité de la jeune femme, sur les circonstances du meurtre, se demandaient ce qu'il fallait que la société fasse de cette nouvelle race de gamines qui s'accordent tous les risques avec le diable pourvu qu'on leur offre des bibelots, du cosmétiques et même du chou blanc, quelle génération!
(...)
Cette nouvelle génération de filles a quelque chose de véritablement spécial. Des amazones du cru. Jamais froid aux yeux. Capable d'utiliser le dévergondage comme on entre en religion. Rien à voir avec leurs aînées ou leurs mamans qui, mis à part deux ou trois fêlées, ne connaissaient que les contours de leurs cuisines ou l'intérieur de leurs trousses à bijoux.

Auteur: Couao-Zotti Florent

Info: Si la cour du mouton est sale, ce n'est pas au porc de le dire

[ émancipation ] [ prostitution ]

 

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aseptisé

Après les formalités d’enregistrement, j’errai dans le centre commercial. Bien que le hall de l’aéroport soit entièrement couvert, les boutiques affectaient la forme de huttes, avec des montants en teck et un toit de palmes. L’assortiment de produits mêlait les standards internationaux (foulards Hermès, parfums Yves Saint Laurent, sacs Vuitton) aux productions locales (coquillages, bibelots, cravates de soie thaïe) ; tous les articles étaient repérés par des codes barre. En somme, les boutiques de l’aéroport constituaient encore un espace de vie nationale, mais de vie nationale sécurisée, affaiblie, pleinement adaptée aux standards de la consommation mondiale. Pour le voyageur en fin de parcours il s’agissait d’un espace intermédiaire, à la fois moins intéressant et moins effrayant que le reste du pays. J’avais l’intuition que, de plus en plus, l’ensemble du monde tendrait à ressembler à un aéroport.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme, p. 138

[ mondialisation ] [ standardisation ] [ tourisme industriel ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

mauvais goût

J’arrive dans une petite boutique nommée L’Étoile Souvenirs, c’est un gros rectangle creux...

Les tours Eiffel sont de toutes les tailles et toutes les couleurs du monde, on trouve dans chaque recoin des cendriers de poche, miroirs de poche, accroches sac à main pour fixer à la table du bistrot, magnets, porte-clefs de tout et n’importe quoi, petits carnets pour écrire, sacs en tissu, dés à coudre, plaques en métal chat noir, marque-pages, T-shirts, macarons en plastique, fausses Jocondes, faux Van Gogh sans son oreille dans des petits cadres, bols pour le petit déjeuner, bavoirs tour Eiffel, briquets en forme de Notre-Dame… c’est écœurant, je veux sortir d’ici.

Mais je consulte la liste que mon cousin m’a dictée et je passe ma commande au vieux monsieur chinois derrière le comptoir. La règle d’or selon Bokné : plus c’est moche plus ça se vend, " donc si tu vois deux ou trois nouveautés moches qui pourraient faire de l’effet et qu’il te reste un peu de sous, tente le coup ".

Auteur: Goudeau Camille

Info: Les Chats éraflés

[ babioles ] [ bibelots déclinés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dimension double

La possession n'est jamais celle d'un ustensile car celui-ci me renvoie au monde, c'est toujours celle de l'objet abstrait de sa fonction et devenu relatif au sujet.

(...) Ils se constituent alors en système grâce auquel le sujet tente de reconstituer un monde , une totalité privée.

Tout objet a ainsi deux fonctions : l'une qui est d'être pratiqué, l'autre qui est d'être possédée. La première relève du champ de totalisation pratique du monde par le sujet, l'autre d'une entreprise de totalisation abstraite par le sujet par lui-même en dehors du monde. Ces deux fonctions sont en raison inverse l'une de l'autre. A la limite l'objet strictement pratique prend un statut social : c'est la machine. A l'inverse, l'objet pur, dénué de fonction ou abstrait de son usage prend un statut strictement subjectif. Il devient objet de collection. Il cesse d'être tapis, table, boussole ou bibelots pour devenir "objet" un bel "objet" dira e collectionneur et non pas une belle statuette. Lorsque l'objet n'est plus spécifié par sa fonction, il est qualifié par le sujet : mais alors tous les objets s'équivalent dans la possession, cette abstraction passionnée. Un seul n'y suffit plus. C'est toujours une succession d'objets, à la limite une série totale, qui en est le projet accompli.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Le système des objets (1968, Gallimard, 288 p.)

[ industrialisation ]

 

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focalisations

Quand il entra dans le salon, encore étourdi de fièvre, la tête lourde, seule l'énorme bibliothèque scientifique du colonel Marius Buisson, comme un géant debout, comme une dernière sentinelle, occupait la pièce principale. Les étagères étaient couvertes de bibelots en terre cuite ornés d’inscriptions juliennes, de petits instruments astronomiques dont un astrolabe en cuivre qui donnait la hauteur des étoiles et, à l'arrière, en file comme un peloton d'exécution, de vieux livres aux reliures embellies par Simier R. du Roi, parfois amassés à l’horizontale, désordonnés et scintillants en une constellation de papier.

Ce premier jour, Mouchot ne s'approcha pas des livres. Le lendemain, il parcourut rapidement le dos des couvertures, l'air oisif, sans s'y attarder. Au bout d'une semaine, il feuilleta certains volumes et, quelques jours plus tard, il avait formé une pile sur sa table de chevet, dont un seul livre attira véritablement son attention. C'était un ouvrage de Claude Pouillet sur la chaleur solaire.

Cette lecture le plongea dans une série de curiosités autour du soleil. Seul dans son nouveau logement, où flottaient encore le fantôme du colonel Buisson et les oriflammes tachées des guerres étrangères, il apprit que des médecins italiens désinfectaient des plaies avec des rayons solaires concentrés, à l'aide de ballons d'eau en verre, et que l'astronome Cassini, en 1710, avait offert au Roi-Soleil un miroir qui pouvait fondre un morceau de fer en une heure.

Auteur: Bonnefoy Miguel

Info: L'Inventeur

[ convexe-concave ] [ loupe ] [ lentille ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel