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douleur

Oh voyez pas d'atrocités, d'intentions inhumaines ! blablas ! c'est l'hiver le vent la violence ! le climat barbare naturel ! je fais pas le procès des cages ! Je me plains de la pellagre, des bourdonnements, des vertiges et de mon névrome du bras droit ! En sorte surtout de la guerre 14 ! Pour ça que je me suis insurgé ! Que j'ai piqué la colère ! La nom de Dieu ! Que ça recommence pas ! Je voulais empêcher l'abattoir ! Ah merde alors qu'est ce que j'ai pris ! Il m'a montré l'abattoir de quels bois qu'il se chauffe ! Si ça se dresse les évangélistes ! mon petit stylo subversif !

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: féerie pour une autre fois (1952, 332 p.)

[ désarroi ] [ souffrance ] [ pacifisme ] [ volonté d'évitement ] [ détérioration physique ]

 
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écrivain-sur-écrivains

Ah cette nénéref elle m'agace comme les filles qui parlent toujours d'amour et n'ont jamais joui ! qui donnent des cours d'amour ! Enfin c'est un tic, mais toute la littérature en général qui m'horripile. Je vois et lis toujours dans l'horripilant ! Tous ces romans y compris Balzac me semblent toujours autant d'impostures (que dire de Gide et Proust !) Ce sont pour moi des plans de roman, mais tout reste à faire, l'essentiel, le rendu émotif ! Tous ces gens bavachent à 25 kil du nerf, persuadés qu'ils y sont ! Et le nerf c'est la vie. Ils pérorent, rhétorent, moralisent, maximent, mais de musique point l'once. La musique seule est un message direct au système nerveux. Le reste blabla.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Lettres à la N.R.F., 1931-1961, p 67

[ vacherie ] [ littérature ]

 

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malentendu

<Iny> C'te gaffe en sortant de mon oral d'Anglais...
<thiomee> raconte
<Iny> Franchement bien passé et tout, on a limite sympathisé parce que le texte parlait des robots et j'ai pas mal blablaté. Sympa.
<Iny> Et en sortant, j'ouvre la porte, je me retourne vers elle, et je lui dis "Bonne fin de de journée Madame".
<Iny> Elle me regarde, fait genre "oui" de la tête, et me réponds "Appelez-moi Martine".
<Iny> Là je me dis c'est gagné. J'articule un beau "bonne fin de journée Martine, alors", avec un petit sourire en coin la classe quoi.
<Iny> Et la, sanction ! "Mais non, en sortant, appelez-moi Martine dans le couloir. Elle est la prochaine à passer."
<thiomee> hahaha la honte
<Iny> J'attends ma note...

Auteur: Internet

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[ râteau ] [ dialogue-web ]

 

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erreur

Avez vous remarqué que pas une fois Lacan n'utilise le terme de différence sexuelle.
Non, il n'est pas dans ce domaine. Si vous lisez ses formules de la sexuation, ce n'est pas qu'il y a une éternelle disharmonie entre la position masculine et la position féminine.
La disparité est a l'intérieur de chacune de ces positions elles mêmes.
Une identité deux fois ratée. C'est comme si pour Lacan il y a un sexe et deux façons de le rater, de manquer à l'être. Sinon on est dans le Da Vinci code et blablabla…
Vous savez tout ces trucs pour ramener l'élément féminin. C'est la pire chose qui puisse arriver au féminisme. Parce que si vous ramenez l'élément féminin de cette manière vous revenez à ce dualisme archaïque ou précisément le féminin perd toujours.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Birbeck, le 4 décembre 2015

[ explication ] [ sujet supposé savoir ] [ hommes-femmes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dénonciation

Je préférerais m’asseoir par terre pour vendre des tortillas au marché de Toluca plutôt que de devoir m’associer à ces putains d’"artistes" parisiens. Ils passent des heures à réchauffer leurs précieuses fesses aux tables des cafés, parlent sans discontinuer de la culture, de l’art, de la Révolution, en se prenant pour les dieux du monde et en infectant l’atmosphère avec des théories qui ne deviennent jamais réalité. Le lendemain, ils n’ont rien à manger, vu que pas un seul d’entre eux ne travaille. Ils vivent comme des parasites, aux crochets d’un tas de vieilles peaux pleines aux as qui admirent le "génie". Ça valait le coup de venir, rien que pour voir pourquoi l’Europe est en train de pourrir sur pied et pourquoi ces gens sont la cause de tous les Hitler et Mussolini.

Auteur: Kahlo Frida

Info:

[ colère ] [ choc culturel ] [ décadence ] [ blabla français ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

continuité fallacieuse

L'écriture a d'énormes implications méta-cognitives. Voilà ce qu'il se passe : Vous ne pouvez pas uniquement penser d'une manière qui serait impossible sans l'écriture, mais vous pouvez aussi penser à la pensée que vous développez en écrivant. Il y a un danger ici, et ce danger est que les énormes capacités expressives et auto-référentielles de l'écrit, c'est-à-dire l'aptitude à se référer sans cesse, à recourir à, ou à se reporter vers, atteignent un point où vous perdez le contact avec le monde réel. Et cela, croyez-moi, est très courant dans les universités. Il y a un nom technique pour cela, je ne sais pas si nous pouvons l'utiliser à la télévision, cela s'appelle "des conneries" (bullshit). Mais c'est très courant dans la vie universitaire, où les gens obtiennent juste une forme d'auto-référentialité du langage, où le langage parle du langage, qui parle du langage, et au final, c'est du vent. C'est un autre nom pour le même phénomène.

Auteur: Searle John Rogers

Info:

[ réfléchir ] [ développement hors-sol ] [ réflexion ] [ penser ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ blabla ] [ enfumage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mots creux

C'est une impulsion naturelle chez l'être humain que d'échapper à l'étroitesse de la routine personnelle et familiale pour s'aventurer dans l'univers plus vaste de l'histoire, où l'on sent que sa vie est transcendante et où l'on obtient un "sens" supérieur. La façon la plus banale et la plus maladroite de le faire, accessible même aux pauvres, aux incapables et aux voyous, est de militer dans un parti ou pour une "cause", c'est-à-dire dans un groupe quelconque embelli de vocables pompeux comme "liberté", "égalité", "justice", "patriotisme", "moralité" ou "droits de l'homme". Ces termes peuvent représenter n'importe quelle valeur substantielle, mais pas lorsque l'individu croit en tirer toute l'essence qu'ils peuvent représenter, au lieu de les remplir de sa propre substance personnelle. L'illusion la plus criminelle de la modernité a été de persuader les hommes qu'ils peuvent être nobles en s'identifiant à une "cause", alors qu'en fait toutes les causes,qui constituent des noms de valeurs abstraites, n'acquièrent de valeur concrète que par la noblesse des hommes qui les représentent. Le fond de la dégradation est atteint lorsque certaines "causes" sont tellement valorisées qu'elles semblent infuser automatiquement des vertus à tout clochard, imposteur ou bandit qui se résout à les représenter".

Auteur: Carvalho Olavo de

Info: Diário do Comércio - Causas Sagradas. 17 janvier 2012

[ blabla ] [ engagement politique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

questions

Quelque part, entre le rationalisme indestructible de la logique mathématique et les incroyables songes que le réel présente à nos sens, (ou que nos sens font de la réalité), se situe le langage. Ce médium de communication entre humains, sur base de signes/conventions graphiques organisés... mots/idées plus ou moins reliés au réel, a fait surgir un immense et chaotique corpus abstrait, esprit collectif, culture écrite, cerveau communautaire externe... On ne sait trop comment le décrire. 

Au-delà d'aspects pratiques basiques ("attention !" "je te veux" "passe moi le sel") et d'aspects pratico-logiques, d'une continuité tortueuse à fond égoïste, avec des aboutissements trop peu souvent avouables (prise de pouvoir, bombe atomique, avoir raison), le langage a fait émerger des histoires ; la littérature, ses personnages, canevas/décors et autres blablas philosophiques. 

On en vient à se demander dans quelle mesure ce codage linguistique de notre réalité, cette cérébralisation anthropocentrée, est normale ? Ou exceptionnelle ?... Ou dangereuse - de par l'efficacité collective destructrice qu'elle a induit ? Ou pernicieuse - de par le pilotage que les religions ont imposé à notre réalité ?  Ou nécessaire - afin de conquérir les étoiles ? Ou carrément indispensable - pour tracer la voie d'une progression spirituelle qui ne peut se faire que par ces abstractions que sont les mots "quasi esprits" ?

A chacune des réponses j'aurai beaucoup de nouvelles interrogations. 

Auteur: Mg

Info: 24 sept. 2020

[ idiomes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

maniaque

<SBR> Victoire!
<Shion-ht> ?
<SBR> J'ai remporté seul un dur combat contre une multinationale, tu devrais être fière de moi!
<Shion-ht> je sais pas pourquoi mais venant de toi, je sens déjà la connerie arriver...
<SBR> Roooh, tout de suite. Bon, j'explique. Y'a quelques temps, j'ai vu une émission sur des gens qui abusaient du service consommateur pour se faire rembourser leurs achats (même s'ils n'avaient trouvé aucun défaut au produit)
<SBR> Un jour, aux toilettes, j'arrivais à la fin du rouleau et là, c'est le drame, il ne restait plus que 3feuilles, hors j'utilise SYSTÉMATIQUEMENT un nombre PAIR de morceaux et sur le paquet, il est écrit "400feuilles".
<SBR> J'ai donc déroulé entièrement chaque rouleau restant et j'ai compté les feuilles une par une et sur les 4rouleaux restant, 2 possédaient un nombre de feuilles inférieur à 400!
<SBR> Je dois avouer que je me suis senti outré, comment une société aussi renommée pouvait oser me voler de la sorte?! J'ai donc écrit une lettre au service consommateur à laquelle j'ai joint les 2 outrageux rouleaux en les somment de recompter le nombre de feuilles.
<SBR> Ce matin, j'ai reçu un colis contenant un paquet de 24rouleaux ainsi qu'une lettre d'excuses de leur part! "Malgré tous les efforts que nous fournissons pour respecter nos engagements, il peut exceptionnellement arriver qu'un défaut se glisse dans l'un de nos produits, nous tenons sincèrement à nous en excuser blablabla"
<SBR> Tu ne peux point imaginer la fierté qui m'a envahi lors de la réception du colis :D
<SBR> Je vais encadrer la lettre et la mettre dans ma vitrine à trophées

Auteur: Internet

Info:

[ économie ] [ dialogue-web ]

 

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pensée édulcorée

J'appelle "chichi" le refus de voir les choses telles qu'elles sont et telles qu'elles ne sont pas. J'appelle "blabla" les discours philosophiques chichiteux qui nous invitent à ne pas voir les choses comme elles sont et à les voir autrement qu'elles sont. J'appelle "gnangnan" le blabla moral qui découle du chichi. Il y a une forme de gnangnan que je nomme le "riquiqui". Ainsi, parmi les tenants du riquiqui, il y a les "nietzschéens de gauche", c’est-à-dire ceux qui n’assument pas l’aspect qui leur semble déplaisant dans les élucubrations du penseur moustachu et, même, qui vont jusqu’à biffer purement et simplement ses apologies de l’esclavage, de la guerre, de l’inégalité des races, de la supériorité des hommes sur les femmes ou de l’Islam sur le Judaïsme. Les nietzschéens de gauche sont des nietzschéens honteux. À présent, quand je laisse traîner mes oreilles, j’entends un autre type de riquiqui s’exprimer à travers les propos de certains schopenhaueriens tout aussi honteux qui nient quant à eux, ou minimisent, le pessimisme de celui que Cioran appelait le Patron. Ah! Le pessimisme! Comme cela est inconvenant quand on professe la philosophie! Alors on vend du Schopenhauer universitairement correct, allégé, fadasse, dilué dans la moraline. Je m'attendais à ce que Machiavel subît le même sort. C'est fait. À en croire des têtes plates plus connues sous le nom de professeurs d'université, Machiavel n'a pas eu pour dessein de prodiguer aux princes des conseils pour exercer le pouvoir tantôt par la ruse, tantôt par la force, voire la cruauté, mais des maximes de "sagesse politique" afin qu'ils jettent les bases d'un État de droit. Machiavel démocrate, Schopenhauer optimiste, Nietzsche progressiste. La plus grande violence faite à un philosophe n'est pas d'interdire son œuvre, mais de riquiquïser sa pensée.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Publication facebook du 31 mai 2022

[ politiquement correct ] [ trahison ] [ adaptation idéologique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson