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dilemme

C'est comme avoir à embrasser sa soeur.

Auteur: Heyneke Meyer

Info: Sa métaphore quand on lui a demandé son sentiment à l'idée de jouer le match pour la troisième place du Mondial 2015 peu après la défaite en demie contre les Blacks

[ sport ]

 

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injustice

Que dix coupables échappent à la justice, plutôt que souffre un seul innocent.

Auteur: Blackstone Sir William

Info:

 

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racisme

Aux Étazunis, les Blacks étaient plus ou moins l'équivalent des Arabes en France : on les haïssait parce qu'on avait honte de ce qu'on leur avait fait autrefois.

Auteur: Wagner Roland C.

Info: La Saison de la sorcière

[ Gaule ] [ Usa ]

 

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religion

- Chaque fois que je vois une église, dit Leonard, je ne peux m'empêcher de penser qu'on apprend aux Blacks l'amour de Dieu pour leur faire accepter leurs malheurs. Ça me fout les boules.

Auteur: Lansdale Joe R.

Info: L'arbre à bouteilles

[ manipulation ] [ racisme ]

 

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musique

Parti du blues, lui-même sorti des tripes des blacks américains, le jazz (sous sa forme dite classique en tout cas) était, en cette année 2002 - moins d'un siècle après ses premiers borborygmes - récupéré par les conservateurs. Il représentait déjà un des aspects élitistes de la pensée dominante et convenue des élites judéo-chrétiennes - principalement financières - de l'hémisphère nord.

Auteur: MG

Info: 2002

[ conservation ] [ récupération ]

 

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racisme

Tous ces bâtards de magistrats sont pareils. Les Noirs sont aussi mauvais que les Blancs, sinon pires. Je me demande si j’ai pas davantage intérêt à me retrouver devant un Blanc plutôt que devant un de ces fayots de Noirs. Ils ont tellement la trouille que leurs amis blancs les jugent laxistes envers les Blacks qu’ils feraient n’importe quoi pour envoyer un Négro au trou.

Auteur: Goines Donald

Info: Justice blanche, misère noire

[ Etats-Unis ] [ lèche-cul ] [ fayotage ]

 

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introspection

Cette histoire m'avait laissé un goût amer. Je me sentais enveloppé dans une atmosphère viciée par la haine, la vengeance et la corruption... Désormais, j'étais condamné à ce monde-là : une jungle où le gros dévore le petit, où les hommes se comportent comme des animaux. Je m'étais engagé dans un chemin du côté le plus sombre de la vie... au milieu duquel je marche encore.

Auteur: Canales Juan Diaz

Info: Blacksad, tome 1, Quelque part entre les ombres

[ déprime ] [ crapule ] [ auto-évaluation ]

 

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politiquement correct

Le "n-word», ce tabou américain
Le mot "nigger", forcément tabou chez les Blancs, est très prisé des jeunes Afro-Américains, qui l’utilisent souvent entre eux, sans modération. Avec parfois quelques situations bizarres – merci Kendrick Lamar –, raconte notre chroniqueuse.

"Hey, nigga!" Je l’avoue, à chaque fois que j’entends des Afro-Américains s’apostropher de la sorte dans la rue, j’esquisse un petit sourire. Nigga, comme diminutif de nigger, pour "nègre". Le "Hey, nigga!" s’accompagne généralement immédiatement d’une bonne vieille accolade. C’est une marque d’amitié, de fraternité, très prononcée, mais qui peut surprendre. Les médias américains, eux, optent pour le tabou le plus absolu: c’est le fameux n-word.

Un marqueur identitaire
Cela faisait longtemps que j’avais envie d’écrire à ce sujet, à force d’entendre les nigga ou nigger à chaque coin de rue. Mais j’hésitais. Comment l’aborder? Le thème est délicat, et le dérapage ou la maladresse involontaire vite là. Et puis, à force de faire quelques recherches, je suis tombée sur le rappeur Kendrick Lamar. Kendrick Lamar, donc, a fait un jour monter une fan sur scène lors d’un concert en Alabama, lui prêtant son micro. Delaney est restée très fidèle à ses paroles. Trop. Car lorsqu’elle a répété "nigga" à plusieurs reprises – c’est le texte de la chanson qui voulait ça –, Kendrick Lamar a vu rouge et l’a interrompue. Précision: Delaney est Blanche. Totalement hypocrite? L’actrice Gwyneth Paltrow ne peut que compatir. En 2012, à un concert de Kanye West qui chantait Niggas in Paris avec Jay-Z, elle a eu le malheur de tweeter le mot. Elle a reçu une avalanche de critiques.

Le n-word renvoie à l’esclavagisme et au racisme. Au dernier mot que des Noirs ont parfois entendu avant d’être lynchés. Un Blanc qui le prononce, même par simple imitation, passe pour un suprémaciste qui considère les Noirs comme des êtres inférieurs. Mais dans la communauté noire, chez les rappeurs plus spécifiquement, il devient un marqueur identitaire, une sorte de revendication pour souligner la fierté de ses racines. Même l’écrivaine noire Toni Morrison, récemment décédée, l’utilisait souvent. Pour relever la discrimination raciale qui prévaut aux Etats-Unis.

Le bruit d'un fouet
"Le débat sur le racisme aux États-Unis s'articule autour du n-word et du nombre de membres de la communauté blanche qui l'ont historiquement utilisé comme une arme verbale contre les Noirs américains. C'est un rappel aussi vivifiant que le coton, les chaînes et les souvenirs de la Confédération de ce que nos ancêtres ont enduré pendant des siècles", écrit le journaliste Jeremy Helligar dans Variety. "Même aujourd'hui, pour beaucoup d'entre nous, lorsqu'une personne blanche prononce le n-word, c'est comme le bruit d'un fouet qui tape dans le dos d'un esclave. En raison de son histoire chargée, il ne sera jamais acceptable que des Blancs utilisent le n-word (pas même si c'est Eminem, bien qu'il semble inexplicablement obtenir un laissez-passer de la communauté hip hop), peu importe les circonstances."

Il ajoute: "Ces dernières décennies, des Noirs se sont emparés du mot que certains Blancs utilisent encore contre eux, et l'utilisent comme un terme presque affectueux pour leurs compatriotes afro-américains, le transformant souvent en "nigga", vraisemblablement pour le diluer et le rendre vainqueur. C'est une façon de prendre une arme qui a permis aux Afro-Américains de rester mentalement battus pendant des générations et de l'embrasser, lui ôtant ainsi son pouvoir destructeur". Mais Jeremy Helligar ne cache pas son scepticisme quant à cette utilisation-là.

Même Barack Obama
Lorsqu’il était président, Barack Obama a osé prononcer ce mot lors d’une interview à une radio de Los Angeles en 2015, dans le but de dénoncer le racisme ambiant. Cette phrase a déclenché la panique dans les rédactions: "Il ne s’agit pas seulement de ne pas dire "nègre" en public parce que c’est impoli." Le quotidien USA Today n’a retranscrit que la première lettre du mot. Le New York Times a choisi de faire une exception, en l’expliquant: "Dans ce cas précis, une paraphrase ou l’usage d’un euphémisme aurait laissé les lecteurs dans la confusion et aurait ôté de la substance à l’article." A la télévision, Fox News a prévu un "bip" et CNN a averti qu’un mot allait "beaucoup offenser".

Blancs et Noirs restent forcément inégaux face à l’utilisation de ce mot. Mais rien n’est simple. D’ailleurs, des Noirs eux-mêmes s’en offusquent, tant le terme, qu’il soit utilisé comme marque d’affection ou non, est dépréciatif. En 2007, nigger a eu droit à un enterrement officiel à Detroit, avec une procession funéraire mise sur pied par une grande organisation de défense des droits des Noirs américains. Et en 2011, raconte l’AFP, une maison d’édition de l’Alabama a même remplacé les 219 "nigger" dans Les Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain (1885) par "esclave".

Mais il a vite ressuscité. Est-ce finalement une bonne chose que de jeunes Blacks se réapproprient à leur manière un mot très chargé historiquement? On n’a pas fini d’en débattre.

Auteur: Graffenried Valérie de

Info: Le Temps online, 26 sept 2019

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Ajouté à la BD par miguel