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matin

On se recroquevillait dans le froid, on entendait la rosée, le bois plein de senteurs, le crépitement des étoiles, la présence des grillons et le poids des cavaliers. L'aube pointait, cette entre-lueur de l'aurore, quand le ciel blanchit. Et à mesure que l'air devenait gris, les contours des cavaliers, ce flou, se précisaient. Et pardonnez-moi de m'attarder à tant de détails. Mais aujourd'hui encore j'ai cette heure dans les yeux, tout cela si bon ; et, ce que c'est, c'est de la nostalgie.

Auteur: Guimaraes Rosa Joao

Info: Diadorim, pp 112-113, Albin Michel 2006

[ point du jour ]

 

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penser

Origine des idées : Et d'où savez-vous que ce n'est pas vous qui faites des idées ?
De ce qu'elles me viennent très souvent malgré moi quand je veille, et toujours malgré moi quand je rêve en dormant.
Vous êtes donc persuadé que vos idées ne vous appartiennent que comme vos cheveux, qui croissent, qui blanchissent et qui tombent sans que vous vous en mêliez ?
Rien n'est plus évident ; tout ce que je puis faire, c'est de les friser, de les couper, de les poudrer ; mais il ne m'appartient pas de les produire.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique <p.555>

 

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homme-animal

... au point que, dans cet Occident qui a blanchi son teint et où n'ont pu le suivre les antiques, vraies et profondes religions originelles de sa patrie, l’homme ne reconnaît plus ses frères, il a la folie de croire que les animaux diffèrent foncièrement de lui, et, pour s’entretenir dans cet égarement, il les appelle des bêtes; il applique, quand il s’agit d’eux, des noms injurieux à toutes les fonctions vitales qu’il a en commun avec eux; il les déclare hors la loi et s’éléve violemment contre l’évidence qui lui montre qu’eux et lui sont d’essence identique. 

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: De la quadruple racine du principe de raison suffisante, p 138

[ indissociables ]

 

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vacherie

On ne peut cependant pas se défendre d'un malaise à propos de Houellebecq, du sentiment qu'il y a là quelque chose de louche. On est en droit de refuser ce nihilisme et cette manière d'universaliser la bassesse. Faut-il penser que cette oeuvre, par sa sincérité, son humour, transcende sa médiocrité, ses pulsions répugnantes ? Doit-on au contraire considérer qu'elle tend au lecteur un piège gluant, qu'elle sert à justifier son auteur à ses propres yeux et aux nôtres, à nous faire partager médiocrité et frustrations, à nous y attirer ? Dépassement ou simple entreprise de blanchiment ? Je n'ai pas la réponse.

Auteur: Jourde Pierre

Info: La Littérature sans estomac

[ littérature ] [ malaise ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 

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couple

Elle était assise, elle ne tremblait plus. A l'instant même où mon grand-père était mort, ses mains étaient tombées sur ses genoux, comme deux fruits pourris. Ses lèvres avaient cessé de ruminer et s'étaient rejointes. Sa tête avait basculé doucement sur le côté, avaient cessé de gigoter. En une heure, ses cheveux avaient terminé de blanchir. Comme un petit voile de mariée. J'ai alors pensé que ce qui la faisait trembler, c'était la vie de mon grand-père qui soufflait en elle; et désormais, il n'y avait plus de souffle, juste de la résignation. Un chagrin immobile. Lourd comme des pierres.

Auteur: Delacourt Grégoire.

Info: On ne voyait que le bonheur, p 284

[ séparation ] [ décès ] [ vieillesse ]

 

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déclaration d'amour

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les contemplations

[ poème ]

 

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art pictural

Corbin le dit aussi : à Paris, les ouvrières, blanchisseuses, couturières ou fleuristes ne gagnent pas suffisamment pour vivre de leur salaire et se vendent occasionnellement. James Tissot ou Pascal Dagnan-Bouveret en témoignent. Beaucoup de ces grisettes cherchent un monsieur de la bourgeoisie qui leur assurerait un quotidien plus doux. Zola l'écrit dans Au Bonheur des Dames : certains métiers sont saisonniers et expliquant ce type de comportement. Les peintres qui osent montrer cela sont assez rares, et la présence d'un Tissot dans ces rangs est d'autant plus surprenante qu'il est le peintre de la bourgeoisie et de ses mondanités, à l'instar de Béraud.

Auteur: Internet

Info: in L'Objet d'Art hors-série 91, Le regard des écrivains, De la pierreuse à la petite employée, prostituée occasionnelle

[ putains ] [ historique ]

 

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personnage

L'homme [...] était un individu courtaud et trapu, au front bas et fuyant, avec une grosse tignasse et des yeux si petits et si rapprochés qu'il semblait que seul son nez cassé les empêchât de se rejoindre et de n'en former qu'un de dimension normale. Un mouchoir crasseux, tortillé autour de son cou comme une corde, en laissait apparaître les grosses veines, renflées et saillantes comme à force d'avoir ravalé de violentes passions de méchanceté et de colère. Son costume était de veloutine élimée, d'un noir fané, rouilleux, blanchi, comme la cendre d'une pipe ou d'un feu de charbon éteint depuis vingt-quatre heures, défiguré par la souillure de plus d'une ancienne débauche et encore empesté d'odeurs d'estaminet.

Auteur: Dickens Charles

Info: Barnabé Rudge

 

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racisme

J'en ai une bonne sur les nègres. C'est des parents qui trouvent une machine à blanchir. Alors vous pensez bien qu'ils veulent l'essayer tout de suite ! Le père rentre dedans, et putain, il ressort tout blanc ! Après, c'est au tour de la mère. Pareil, elle ressort toute blanche ! Après, c'est au tour du gamin mais il veut pas. Ils ont beau insister, le gosse veut pas et court se planquer. Les parents le cherchent dans toute la baraque et, au bout d'un moment, le père se tourne vers sa bonne femme et il lui dit : "Bon Dieu, ça fait pas dix minutes qu'on est blancs et on est déjà emmerdés par un nègre !"

Auteur: Manchette Ludovic

Info: Alabama 1963

[ humour ]

 

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déclaration d'amour

Si tu veux que je meure entre tes bras, m'amie,
Trousse l'escarlatin de ton beau pellisson
Puis me baise et me presse et nous entrelassons
Comme, autour des ormeaux, le lierre se plie.

Dégraffe ce colet, m'amour, que je manie
De ton sein blanchissant le petit mont besson :
Puis me baise et me presse, et me tiens de façon
Que le plaisir commun nous enivre, ma vie.

L'un va cherchant la mort aux flancs d'une muraille
En escarmouche, en garde, en assaut, en bataille
Pour acheter un nom qu'on surnomme l'honneur.

Mais moy, je veux mourir sur tes lèvres, maîtresse,
C'est ma gloire, mon heur, mon trésor, ma richesse,
Car j'ai logé ma vie en ta bouche, mon coeur.

Auteur: Belleau Rémi

Info: Recueil : La Bergerie

[ poème ]

 

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