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amour

Tout homme de quarante ans, toute femme de trente, s'ils ont aimé ou vécu, voyez leur corps balafré de cicatrices ; les plus douloureuses, les invisibles, se cachent à l'intérieur. Au lieu de tuer son partenaire, l'amant, par maladresse, la femme, par cruauté, presque toujours se bornent à le blesser. Je m'exerce à deviner quel endroit de mon corps si vulnérable fatalement par vous souffrira : quand, comment, pourquoi frapperez-vous ? je l'ignore ; mais je sais que vous frapperez. Ainsi soit-il ! A-t-il vécu celui qui meurt indemne ?

Auteur: Étiemble René

Info: Blason d'un corps Étiemble

[ tourment ] [ douleur ]

 

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rapports humains

Prêter aux autres des pensées de l'arrière, pensées qu'ils feront connaître à tous, sauf au principal intéressé, les éléments qui les composent le concernant, et, avoir la bêtise ou le courage de leur dévoiler ce qu'ils croyaient si bien caché, s'attirant un : "Tu es fou. Qu'est-ce que tu vas chercher. Quel compliqué tu fais !", ce courage ou cette bêtise les déçoit cruellement sur notre compte. On leur retire "l'inconnaissable absolu", et ils ne vous pardonneront pas de leur avoir ôté le droit et le plaisir de nous croire leur ami.

Auteur: Perros Georges

Info: En vue d'un éloge de la paresse, Lettre préface, Le Passeur 1995, p.54

[ dévoilement ] [ blesser ]

 

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femmes-par-hommes

Passons maintenant à la façon dont un vrai homme traite sa femme. Un vrai homme ne gifle pas même une prostituée à dix dollars s'il a le respect de soi, encore moins de blesser sa propre femme. Et encore dix fois moins dix fois moins la mère de ses enfants. Un vrai homme se casse le cul pour nourrir sa famille, se bat pour eux s'il le faut, meurt pour eux s'il le faut. Et il traite sa femme avec respect tous les jours de sa vie, la traite comme une reine - la reine du foyer qu'elle fait pour leurs enfants.

Auteur: Stirling S.M.

Info:

[ respectables ] [ vénérées ] [ couple ] [ famille ]

 

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écriture

Quand je travaille sur un livre ou une histoire, j’écris tous les matins dès que possible après les premières lueurs du jour. Il n’y a personne pour vous déranger et il fait frais ou froid et vous venez à votre travail et au chaud pendant que vous écrivez. . . . Lorsque vous vous arrêtez, vous êtes aussi vide, et en même temps jamais vide mais rassasiant, que lorsque vous avez fait l’amour à quelqu’un que vous aimez. Rien ne peut vous blesser, rien ne peut arriver, rien ne signifie rien jusqu’au lendemain où vous le faites à nouveau. C’est l’attente jusqu’au lendemain qui est difficile à traverser.

Auteur: Hemingway Ernest

Info:

[ passion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hommes-par-femme

Je veux dire que le véritable sexe faible, c'est le masculin. ça n'est pas vrai de tous les hommes et pas toujours, mais puisqu'on en est à parler d'une faiblesse de genre, les hommes remportent la palme. Et de toute façon, nous les femmes, nous les croyons faibles et nous les traitons, dès lors, avec des égards et une surprotection hallucinants. Peut-être que c'est dû à l'instinct maternel, qui est une pulsion incontestablement puissante, mais le fait est que nous dorlotons souvent les hommes comme si c'étaient des enfants et nous prenons délicatement soin de ne pas blesser leur fierté, leur estime de soi, leur fragile vanité.

Auteur: Montero Rosa

Info: L'idée ridicule de ne plus jamais te revoir

[ ex-nourrissons ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autodestruction

Il est parfois plus facile de mourir que de vivre. Le suicide est toujours une tentative de vie et non de mort. Se tuer, c'est se libérer de ce qui empêche l'individu de vivre "normalement". Ce qui échappe toujours à l'entendement général, on dirait ! On croit que le suicidaire veut mourir et blesser son entourage implicitement, en libérant la place que lui-même n'a pas eue : une place neutre. Aujourd'hui, on camisole un suicidaire chimiquement, mais pas pour son bien. Pour sa famille et pour que le corps médical ne se retrouve pas avec un cadavre sur les bras. On en revient toujours à la même question. Et le patient ?

Auteur: Barron Jac

Info: Trilogie des Pulsions, tome 1, Les cicatrices

 

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arbre

Désespoir des singes. Ce dernier nom fit sourire Robert. "Un pin du Chili, expliqua Lobb. À la drôle d'allure. Pas d'aiguilles, mais de gros piquants brillants partout sur les branches et aussi sur le tronc. En en regardant un qui poussait en Cornouailles, quelqu'un aurait dit que cet arbre devait faire le désespoir des singes qui se risquaient à l'escalader... des piquants acérés, à même de les blesser. C'est idiot, en fait, car il n'y a pas de singes au Chili. Mais on est comme ça là-bas en Angleterre : on met tous les pays lointains dans le même sac, et on mélange leurs plantes et leurs animaux. N'empêche, le nom, au moins, est une trouvaille".

Auteur: Chevalier Tracy

Info: À l'orée du verger

[ végétal ]

 

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hommes-femmes

En tant qu’ouvrière, j’étais dans une situation doublement inférieure, exposée à sentir ma dignité blessée non seulement par les chefs, mais aussi par les ouvriers, du fait que je suis une femme. (Notez bien que je n’avais aucune sotte susceptibilité à l’égard du genre de plaisanteries traditionnel à l’usine.) J’ai constaté, non pas tant à l’usine qu’au cours de mes courses errantes de chômeuse, pendant lesquelles je me faisais une loi de ne jamais repousser une occasion d’entrer en conversation, qu’à peu près constamment les ouvriers capables de parler à une femme sans la blesser sont des professionnels, et ceux qui ont tendance à la traiter comme un jouet des manœuvres spécialisés. A vous de tirer les conclusions.

Auteur: Weil Simone

Info: Lettre à Victor Bernard, 30 mars 1936

[ travail ] [ spécialisation ] [ structuration psychologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

surprenant

Et, là-dessus, il tendit le cou comme un serpent et mordit dans la vitre à belles dents. "Bordel à queue, se dit Zoyd, terrifié, il a disjoncté!"- mais rien du tout! Hector mâchait tranquillement sa vitre en bavant, avec toujours ce même mauvais sourire, "Mmm-mm!" et "Qué rico, qué sabroso!", tandis que Van Meter cavalait derrière une ambulance en criant au secours, mais Zoyd avait pigé, il connaissait les medias, car il était grand lecteur de TV Guide, et il venait de se souvenir de cet article sur ces fenêtres en sucre qu'utilisent les cascadeurs, et qui éclatent sans blesser. Voilà pourquoi cela lui avait paru bizarre - le jeune Wayvone avait remplacé la fenêtre normale par une autre en sucre. "Terrible, Hector, merci!".

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Vineland

[ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

talisman

La saveur de la pierre hiung-hoang et froide et amère. C’est une panacée. Elle guérit les ulcères malins, les fistules ; elle chasse les fantômes, les mauvais esprits. Elle éloigne les miasmes. Elle annule le venin des reptiles. Elle constitue l’antidote parfait. Elle dissipe les cent mauvaises essences. Si quelqu’un la porte sur soi, les génies hostiles n’approchent pas de lui ; s’il entre dans une forêt, les tigres et les bêtes féroces rampent à ses pieds ; s’il traverse un fleuve, aucune bête malfaisante ne peut le blesser. La pierre hiung-hoang change les filles en garçons. Lorsqu’une femme s’aperçoit qu’elle est enceinte, il lui suffit d’en placer un fragment dans un petit sac de soie, qu’elle s’introduit dans le vagin. Le fœtus prend alors de la force et devient mâle.

Auteur: Caillois Roger

Info: Pierres

[ apotropaïque ] [ femmes-hommes ] [ minéral ] [ légende ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin