Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 106
Temps de recherche: 0.0585s

jouet

Kiffe kiffe demain Quand j'étais petite, je coupais les cheveux des Barbie, parce qu'elles étaient blondes, et je leur coupais aussi les seins, parce que j'en avais pas. En plus c'était même pas de vraies Barbie. C'était des poupées de pauvre que ma mère m'achetait à Giga Store. Des poupées toutes nazes. Tu jouais avec deux jours, elles devenaient mutilées de guerre. Même leur prénom, c'était de la merde : Françoise. C'est pas un prénom pour faire rêver les petites filles, ça ! Françoise, c'est la poupée des petites filles qui rêvent pas.

Auteur: Guène Faïza

Info: Kiffe kiffe demain

[ frustration ] [ fillette ]

 

Commentaires: 0

humour

Un gars drague une blonde dans un bar. Il la raccompagne chez elle, elle l'invite à entrer et très vite ils se retrouvent au lit.
- Je n'ai pas de préservatifs, dit le gars.
- Ne t'inquiète pas, fait la blonde, je prends la pilule. Et puis j'ai tellement envie de toi.
Ils font l'amour. Et quand c'est terminé, le garçon dit :
- J'espère que tu n'as pas le sida ?
- Bien sûr que non ! Tu peux en être certain.
- Je préfère ça. Parce que je ne tiens pas à l'attraper une deuxième fois !

Auteur: Internet

Info:

 

Commentaires: 0

femmes-par-hommes

Sur le perron, une dame apparut, parée pour la visite, coiffée pour la visite, avec des phrases prêtes pour la visite. Ce n'était plus la fillette blonde et fade que j'avais vue à l'église quinze ans plus tôt, mais une grosse dame à falbalas et à frisons, une de ces dames sans âge, sans caractère, sans élégance, sans esprit, sans rien de ce qui constitue une femme. C'était une mère, enfin, une grosse mère banale, la pondeuse, la poulinière humaine, la machine de chair qui procrée sans autre préoccupation dans l'âme que ses enfants et son livre de cuisine.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Le Horla

[ littérature ] [ reproductrice ]

 

Commentaires: 0

réminiscence

Il déambula, heureux, pensant à ce qu'il laissait derrière lui, sentant qu'il coupait un fil, qu'il se délivrait d'un ordre établi, d'une route tracée, pour aborder la diversité de nouveaux chemins, d'une vie différente, pleine de possibilités, jusqu'au moment où, descendant une rue en pente à le suite d'une blonde à la démarche de cadre supérieur, il tomba sur le stade du Luna Park et fut frappé par le souvenir du show de patinage sur glace qu'il était allé voir avec ses parents et ses frère et sœur, lors de ce déjà lointain voyage à Buenos Aires, quand il avait dix ans.

Auteur: Mairal Pedro

Info: Une nuit avec Sabrina Love

[ monologue intérieur ]

 

Commentaires: 0

âme tudesque

Car tout ce que fait le nazisme se trouve déjà en germe dans le romantisme : le détrônement de la raison, la bestialité de l'homme, la glorification de l'idée de puissance, du prédateur, de la bête blonde...

Mais n'est-ce pas là une terrible accusation portée contre le mouvement intellectuel, précisément, dont la littérature (au sens le plus large) et l'art allemand tirent des valeurs humaines si extraordinaires?

Elle est justifiée en dépit de toutes les valeurs créées par le romantisme. "Nous volons haut et nous descendons d'autant plus bas." La caractéristique essentielle du mouvement intellectuel le plus allemand qui soit est l'absence de toute limite.

Auteur: Klemperer Victor

Info: L.T.I., la langue du IIIème Reich, Page 191

[ romanticisme teuton ] [ Sehnsucht ] [ laisser-aller ] [ ouverture ] [ extrêmes ] [ justification totalitaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

création

Dessiner une rose, la colorier, tenter de la reproduire, c'est mettre en déroute la tristesse, qui s'éloigne dès que s'établit en nous la tension géométrique de l'oeil, la volupté du silence sans ennui, le doux orgueil de la création,
Une petite boîte où sont rangés des bâtons de pastel adroitement dégradés viendra à notre secours.
Enivrant spectacle, toutes les couleurs de toutes les roses sont ainsi sous notre regard et à la portée de notre main.
Tendrement, sur un feuillet d'album, où le papier à la teinte du gris charmant du platine ou la blondeur des sables, il faut étendre cette poussière ferme et puis moelleuse qui répétera la rose vivante.

Auteur: Noailles Anna de

Info:

[ beaux-arts ] [ peinture ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par GAIOTTINO

poème

Village bleu roux, marche douce.
La rosée est gelée, l'aubépine perdue.
Des chevaux passaient sur des sentes versées
Non loin des rivières dolentes.

Un poème naît, dur, compact, monumental,
Je sens une puissance, j'attrape un rythme
Prés, les collines chuchotent, brûlées d'hommes  forts,
Parle, parle-moi de tes femmes lointaines,

De cette fille rousse qui par la suite épousa un marin,
Aux yeux indicibles, aux cuisses blondes.
C'était à la saison folle des eaux printanières,
Parmi l'abeille précoce et les boutons d'or.

Nous nous étions rencontrés chez mon grand-père,
Le noyer clairsemait ses ombres, bleutait ses lumières.
Le vin dormait près de la rainette aux moiteurs lavande.
L'escarpolette volait au lent sillage maritime….

Auteur: Martin Yves

Info: Le partisan suivi de Le marcheur, Le partisan, Chant III, p.39-40

[ nature ]

 

Commentaires: 0

charisme

Ce visage retint l'attention d'Oliver Lyon ; il avait tout d'abord été frappé par sa parfaite beauté. Cet homme avait encore l'allure de la jeunesse, et des traits réguliers : il arborait une abondante moustache blonde qui frisait à chaque extrémité, un air brillant, brave et presque aventureux, ainsi qu'une grosse épingle de cravate étincelante piquée au centre de sa chemise. Il faisait l'effet d'une belle âme satisfaite, et Lyon se rendit compte que partout où il posait son regard amical s'étendait une influence aussi agréable que celle du soleil de septembre - comme s'il avait le pouvoir de faire mûrir les raisins, les poires, et même l'affection humaine, rien qu'en les regardant.

Auteur: James Henry junior

Info: Le menteur, Gallimard 2003, p.16

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

adulte

La charcutière en a profité pour m'écraser de sa pitié : mon pauvre Jérôme, mon pauvre enfant, tu diras à ta maman que je lui souhaite un prompt rétablissement. Elle a glissé dans ma poche un sac de bonbons. Une bonne occasion pour m'effleurer la queue au passage. Ce n'était pas la première fois que madame Parnot se livrait sur moi à ces attouchements furtifs. Je me suis reculé instinctivement. Elle a tapoté sa perruque blonde d'un geste désinvolte tandis que je la remerciais humblement. Moi : merci, madame. Je vais les garder pour ce soir pour les manger en regardant mon feuilleton à la télé. Et aussi pour mon lit en lisant Mickey.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: Jérôme : L'enfance de Jérôme Bauche

[ enfant ] [ femmes-hommes ]

 

Commentaires: 0

cinéma

Anna Karina est une comédienne non sans gentillesse, non sans charme dans le genre mémère, mais sans le moindre talent d'actrice.
Vu à la télévision "La blonde ou la rousse" (George Sidney), d'une exécrable vulgarité, souligné par une V.F ordurière, qui met sans arrêt dans la bouche du héros le verbe foutre.
Sinatra devient ainsi un grossier personnage.
Rita Hayworth mal doublée, mal dirigée, mal filmée et mal maquillée, devient quelconque.
Kim Novak a l'air d'une motte de saindoux.
L'autre soir, Marguerite Duras passait à la télé, s'étant fait la gueule de Gide, et expliquait que son roman, "Détruire, dit-elle", avait été très facile à écrire sitôt qu'elle avait trouvé le personnage de Stein.
Cela m'a plongé dans une hilarité inexcusable.

Auteur: Manchette Jean-Patrick

Info: Journal 1966-1974

[ vacherie ]

 

Commentaires: 0