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passion

- L'amour, tu vois, lui a-t-il expliqué, c'est vraiment comme la neige à Paris. C'est bien joli quand ça vous tombe dessus mais ça ne tient pas. Et ensuite c'est foutu. Soit que ça vire à la boue, soit que ça vire à la glace, très vite c'est plus d'ennuis que d'émois.

Auteur: Echenoz Jean

Info: Les Grandes Blondes

[ illusion ]

 

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pensée-de-femme

De sa nouvelle féminité, il découvrait l'implacable corollaire : la culpabilité. la plupart des femmes se sentent partout, tout le temps, toujours coupables. De n'être pas assez jolies, pas assez blondes, pas assez à la mode. Ou trop. Ou de ne pas assez travailler. Ou trop. De ne pas passer assez de temps auprès des enfants. Ou de trop les couver.

Auteur: Girod de l'Ain Alix

Info: De l'autre côté du lit

[ conscience ] [ responsabilité ] [ insatisfaction ]

 

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femme-par-homme

C'était une blonde d'une trentaine d'années couverte d'un faux vison qui avait connu des jours meilleurs. Tout comme elle. Une de ces blondes qui, comme les fruits de Californie, mûrissent tôt, pendent en pleine maturité de leur adolescence l'espace de quelques mois ou années suaves, puis tombent dans la première main qui parvient à se hisser suffisamment haut pour les cueillir. le souvenir des jours suaves reste en elles et y fermente.

Auteur: Millar Kenneth Ross Macdonald

Info: Le Cas Wycherly

[ vieillie prématurément ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sexe

Il a remonté mon chandail jusqu'à mon cou, détaché mon soutien-gorge et relevé du bout de la langue le minuscule anneau argenté qui encerclait mon mamelon. Je regardais son visage enfoui entre mes seins. Sa bouche descendait jusqu'à mon sexe et remontait de temps à autre jusqu'à la mienne, pour, entre deux coups de langue, me demander pardon. Perdus dans ses boucles blondes, mes ongles traçaient les lettres du mot merci, qu'il aurait été déplacé de prononcer à voix haute.

Auteur: Babin Miléna

Info: Les fantômes fument en cachette

[ érotisme ] [ gratitude ] [ plaisir ]

 

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éducation

Je me demande (...), si nous n'aurions pas intérêt à revoir de façon draconienne notre définition du mot "enseigner". N'y a t-il pas trop longtemps que nous envisageons l'enseignement comme un rituel par lequel, nous, les adultes, forts du privilège des ans et d'une supposée sagesse, transmettons à d'innocentes têtes blondes les fruits de notre savoir et de notre expérience ? Et si enseigner était un échange mutuel entre les jeunes et leurs aînés, et que tout ce qu'il y avait à apprendre était ce qu'ils peuvent découvrir en cherchant ensemble ?

Auteur: Cross Amanda

Info: Le complexe d'Antigone, P 29, Rivages/mystères

[ question ] [ pédagogie ] [ proposition ]

 

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création du besoin

Par exemple, dans une pub pour un shampooing l’Oréal, une femme très brune et très maigre, dans une réunion de travail, secouait sa chevelure, applaudie par des hommes. Les Polonaises, plutôt fortes et blondes, travaillaient depuis cinquante ans dans l’industrie et les services, et depuis toujours dans l’agriculture. Elles n’avaient pas besoin de "gagner" une place au travail ni de se faire accepter grâce à leurs cheveux : elles y étaient indispensables. A quoi donc ce genre de publicité débile et décalée pouvait-elle servir, sinon à les réduire à l’état d’objets sexuels ?

Auteur: OLS (Offensive Libertaire et Sociale)

Info: Dans "Divertir pour dominer", page 100

[ honte de soi ] [ superflu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

jouet

Kiffe kiffe demain Quand j'étais petite, je coupais les cheveux des Barbie, parce qu'elles étaient blondes, et je leur coupais aussi les seins, parce que j'en avais pas. En plus c'était même pas de vraies Barbie. C'était des poupées de pauvre que ma mère m'achetait à Giga Store. Des poupées toutes nazes. Tu jouais avec deux jours, elles devenaient mutilées de guerre. Même leur prénom, c'était de la merde : Françoise. C'est pas un prénom pour faire rêver les petites filles, ça ! Françoise, c'est la poupée des petites filles qui rêvent pas.

Auteur: Guène Faïza

Info: Kiffe kiffe demain

[ frustration ] [ fillette ]

 

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poème

Village bleu roux, marche douce.
La rosée est gelée, l'aubépine perdue.
Des chevaux passaient sur des sentes versées
Non loin des rivières dolentes.

Un poème naît, dur, compact, monumental,
Je sens une puissance, j'attrape un rythme
Prés, les collines chuchotent, brûlées d'hommes  forts,
Parle, parle-moi de tes femmes lointaines,

De cette fille rousse qui par la suite épousa un marin,
Aux yeux indicibles, aux cuisses blondes.
C'était à la saison folle des eaux printanières,
Parmi l'abeille précoce et les boutons d'or.

Nous nous étions rencontrés chez mon grand-père,
Le noyer clairsemait ses ombres, bleutait ses lumières.
Le vin dormait près de la rainette aux moiteurs lavande.
L'escarpolette volait au lent sillage maritime….

Auteur: Martin Yves

Info: Le partisan suivi de Le marcheur, Le partisan, Chant III, p.39-40

[ nature ]

 

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livres scolaires

À l’école, aucun professeur n’avait jamais su présenter la lecture pour nous la faire aimer. Les livres et les récits qu’ils choisissaient étaient ternes, sans humour, aseptisés. Aucun des personnages dans ces histoires soigneusement choisies pour un jeune public ne pouvait se comparer à Plastic Man ou au capitaine Marvel. Vous croyez sérieusement qu’un chaud lapin d’adolescent (là encore, au risque de contredire Freud, je n’ai jamais connu de période de latence), qui aime les films de gangsters avec Humphrey Bogart, James Cagney et les blondes faciles et sexy, va s’intéresser à fond au Cadeau des Rois mages d’O. Henry ? Bon, l’héroïne vend ses cheveux afin d’offrir à son amoureux une chaîne pour sa montre de gousset, et lui-même vend la montre en question afin d’offrir à sa chérie des peignes pour ses cheveux… Et alors ? La seule morale que j’en aie tirée c’est que rien ne vaut l’argent liquide comme cadeau.

Auteur: Allen Woody

Info: Soit dit en passant

[ démotivants ] [ pensée-d'homme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pornographie

Dans l'auberge du Simplon, dont le papier représente les Anglais en Chine, comme un roman de Méry, un parapilla ailé et monstrueux s'introduit dans la bouche de Lady Bentinck, qui s'écrie "Very delicious !" Les canons sont transformés en membres qui déchargent, les roues forment les couilles, les canons, la pine, et la fumée simule la mousse éjaculatoire : ces embellissements priapiques sont dûs au crayon libidineux de jeunes rapins français.
A Domodossola, les lieux, que quinze heures de route nous faisaient un devoir de visiter pieusement, pour y déposer nos libations, présentaient un aspect enchanteur et féerique ; ils étaient peints à fresque et représentaient des bouquets de roses qui s'épanouissaient comme des trous du cul de blondes, avec une touche de pourpre au milieu. Il est fort agréable de s'accroupir, ayant l'oeil sur ces anus fleuris, ou sur ces fleurs anales, dépliant leurs pétales : les fronçures d'un sphincter, prêt à boire une pine, ou à vomir un étron.

Auteur: Gautier Théophile

Info: extrait d'une Lettre à la Présidente 1850

[ littérature ]

 

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