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serment

Si tu promets une bobine de fil, donne une bobine de fil.

Auteur: Proverbe africain camerounais

Info: Dicton bamoun : la promesse est une dette, il faut la tenir

[ obligation ]

 

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cinéma

Vous connaissez sûrement l'histoire des deux chèvres qui sont en train de manger les bobines d'un film adapté d'un best-seller. Et une chèvre dit à l'autre : "Moi je préfère le livre."

Auteur: Hitchcock

Info: à propos de l'adaptation de Rebecca, Le cinéma selon Hitchcock, p. 144

[ littérature ] [ transposition ] [ humour ]

 

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pédagogie

On pourrait, par exemple, confier des caméras vidéo à des étudiants afin qu'ils reproduisent des angles ou des scènes spécifiques de classiques du cinéma, ou projeter un long métrage sans une de ses bobines, pour que les étudiants en imaginent et en réalisent une nouvelle.

Auteur: Godard Jean-Luc

Info: Proposition de Godard, citée dans un article de M. Witt, in "Documents Jean-Luc Godard", éd. Centre Pompidou, p. 273

[ exercices ] [ reprise ] [ proposition ] [ cinéma ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

diversification

Quincailler est un métier qui appelle la curiosité et l'ouverture d'esprit. Il faut toujours être prêt à entendre la demande du chaland et à la contenter. Aussi, à côté des clous, des vis et autres marteaux, voit-on apparaître des cabas, des boutons, des bobines de fil, des bougies, des miroirs, des martinets, des tabliers, des balais, des ramasse-poussière, des ouvre-boîtes, des pneus, des cafetières, des napperons, des ouvrages à broder, des livres, des ballons, des pompes à vélo, des porte-clefs. Entre autres.

Auteur: Wolniewicz Claire

Info: Sainte Rita, patronne des causes désespérées, Finitude, 2005, p. 50

[ taillanderie ]

 

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subversion

Et maintenant une minute de silence-son à la mémoire de la petite panthère noire abattue à San Francisco par des tueurs de la CIA.
Et maintenant en particulier, une minute de silence-image au souvenir des Afro-Asiatiques et de leurs amis torturés par la police de Guy Mollet et de François Mitterrand qui font soi-disant partie aujourd'hui de l'opposition de gauche.
Et en général, une minute de silence-image pour toutes les images absentes, images censurées, images prostituées, images critiquées, images dévoyées, images enculées, images matraquées par tous les gouvernements de toutes les télévisions et tous les cinémas occidentalisés, qui font rimer information et répression, ordure et culture.

Auteur: Godard Jean-Luc

Info: Murmure de Jean-Luc Godard, "Le Gai Savoir", bobine n. 5 - in "Jean Luc Godard Documents", éd. du Centre Pompidou, p. 111

[ politique ] [ malgré tout ] [ maoïsme ] [ retour du refoulé ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

handicap

Etalage inconditionnel d'un ratage d'embarquement dans l'envol du commun des mortels.

Être cette fille sans passeport pour occuper un territoire aménagé par la civilisation en place m'a propulsée dans les méandres du désir, Être soi.

Cet instant envolé par-dessus bord par la seule envie de persister dans l'existence, m'a fabriqué le rêve. J'ai tout de suite appris le rêve.

Rêver de me faire minuscule, invisible, compatible.

Rêver de désactiver les consciences en alerte d'information pour ressembler.

Rêver de la couleur transparente de la présence au monde pour être libre de sa trace.

Rêver d'un instant de sommeil dans l'intervalle insomniaque des bobines du futur.


Auteur: Babouillec

Info: Voyage au centre d'un cerveau d'autiste

[ témoignage ] [ inquiétude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

travail

De retour au travail, aujourd'hui. Dès l'instant où tante Janet et moi sommes entrées dans l'atelier de filature, ma tête s'est remise à faire mal à cause du bruit. Au premier fil que j'ai eu à rattacher, je ne voulais pas aller sous la machine. Elle me semblait vivante. Je en voulais plus rattacher les fils ni lever les bobines. Je voulais dévaler l'escalier, sortir par la grande porte, traverser le pont, courir dan la rue Mill en longeant le chemin de fer, puis franchir la clôture du jardin de la rue Edward où je serais restée cachée toute la journée dans les buissons, à jouer à faire semblant,
Mais je suis ouvrière de filature, alors de me suis forcée à aller sous la machine. La deuxième fois c'était moins dur.

Auteur: Ellis Sarah

Info: 27 Juin 1887, À la sueur de mon front

[ asservissement ]

 

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sciences

Tout comme il était parvenu à allumer les lampes à fluorescence en utilisant sa bobine à haute fréquence et à haute tension sans fil, l'un des rêves de Tesla était d'éclairer l'atmosphère terrestre la nuit. Son projet, qui ne s'est jamais concrétisé, était dans un premier temps d'ioniser la haute atmosphère en utilisant un faisceau ultraviolet pour qu'elle devienne conductrice, avant d'envoyer de l'énergie électrique à très haute fréquence et tension pour "allumer l'atmosphère elle-même", exactement comme elle s'éclaire lorsqu'elle est touchée par les particules solaires qui provoquent les aurores polaires. Tesla tenait beaucoup à ce projet parce qu'il souhaitait aider les navigateurs la nuit, dans des conditions difficiles. A ce propos il déclara : "L'éclairage de l'océan... n'est que l'un des résultats les moins importants que l'on puisse obtenir avec cette invention. J'ai déjà planifié nombre des détails d'une centrale de transmission qui pourrait être érigée dans les Açores et qui suffirait amplement à éclairer tout l'océan afin que des désastres comme celui du Titanic ne se reproduisent plus. La lumière sera douce et d'intensité très faible, mais assez bien adaptée au but recherché."

Auteur: Teodorani Massimo

Info: Tesla, l'éclair du génie

[ anecdote ] [ marine ]

 

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élaboration psychologique

L’enfant n’était nullement précoce dans son développement intellectuel ; à l’âge d’un an et demi, il ne pouvait dire que quelques mots compréhensibles ; il utilisait en outre un certain nombre de sons offrant un sens intelligible pour l’entourage. Il était pourtant en bons termes avec ses parents et leur unique servante et l’on louait son "gentil" caractère. Il ne dérangeait pas ses parents la nuit, il obéissait consciencieusement à l’interdiction de toucher toutes sortes d’objets et d’entrer dans certaines pièces ; et surtout il ne pleurait jamais quand sa mère l’abandonnait pendant des heures, bien qu’il fût tendrement attaché à cette mère qui ne l’avait pas seulement nourri elle-même mais encore élevé et gardé sans aucune aide extérieure. Cependant ce bon petit garçon avait l’habitude, qui pouvait être gênante, de jeter loin de lui dans un coin de la pièce, sous le lit, etc., tous les petits objets dont il pouvait se saisir, si bien qu’il n’était souvent pas facile de ramasser son attirail de jeu. En même temps, il émettait avec une expression d’intérêt et de satisfaction un o-o-o-o, fort prolongé, qui, de l’avis commun de la mère et de l’observateur, n’était pas une interjection, mais signifiait "parti". Je remarquai finalement que c’était là un jeu et que l’enfant n’utilisait tous ses jouets que pour jouer avec eux à "parti". Un jour, je fis une observation qui confirma ma façon de voir. L’enfant avait une bobine en bois avec une ficelle attachée autour. Il ne lui venait jamais, par exemple, l’idée de la traîner par terre derrière lui pour jouer à la voiture ; mais il jetait avec une grande adresse la bobine, que retenait la ficelle, par-dessus le rebord de son petit lit à rideaux où elle disparaissait, tandis qu’il prononçait son o-o-o-o riche de sens ; il retirait ensuite la bobine hors du lit en tirant la ficelle et saluait alors sa réapparition par un joyeux "voilà". Tel était donc le jeu complet : disparition et retour ; on n’en voyait en général que le premier acte qui était inlassablement répété pour lui seul comme jeu, bien qu’il ne fût pas douteux que le plus grand plaisir s’attachât au deuxième acte.

L’interprétation du jeu ne présentait plus alors de difficulté. Le jeu était en rapport avec les importants résultats d’ordre culturel obtenus par l’enfant, avec le renoncement pulsionnel qu’il avait accompli (renoncement à la satisfaction de la pulsion) pour permettre le départ de sa mère sans manifester d’opposition. Il se dédommageaient pour ainsi dire en mettant lui-même en scène, avec les objets qu’il pouvait saisir, le même "disparition-retour". [...] Le départ de la mère n’a pas pu être agréable à l’enfant ou même seulement lui être indifférent. Comment alors concilier avec le principe de plaisir le fait qu’il répète comme jeu cette expérience pénible ? On voudra peut-être répondre que le départ devait être joué, comme une condition préalable à la joie de la réapparition, et que c’est en celle-ci que réside le but véritable du jeu. Mais l’observation contredit cette façon de voir : le premier acte, le départ, était mis en scène pour lui seul comme jeu et même bien plus souvent que l’épisode entier avec sa conclusion et le plaisir qu’elle procurait.

L’analyse d’un exemple unique comme celui-ci ne permet pas de trancher avec assurance ; à considérer les choses sans préjugé, on acquiert le sentiment que l’enfant a transformé son expérience en jeu pour un autre motif. Il était passif, à la merci de l’événement ; mais voici qu’en le répétant, aussi déplaisant qu’il soit, comme jeu, il assume un rôle actif. [...] En rejetant l’objet pour qu’il soit parti, l’enfant pourrait satisfaire une impulsion, réprimée dans sa vie quotidienne, à se venger de sa mère qui était partie loin de lui ; son action aurait alors une signification de bravade : "Eh bien, pars donc, je n’ai pas besoin de toi, c’est moi qui t’envoie promener !" Ce même enfant dont j’avais observé le premier jeu à un an et demi avait coutume, un an plus tard, de jeter à terre un jouet contre lequel il était en colère en disant : "Va-t’en à la guerre !" On lui avait raconté alors que son père absent était à la guerre et, loin de regretter son père, il manifestait de la façon la plus évidente qu’il ne voulait pas être dérangé dans la possession exclusive de la mère. Nous avons d’autres exemples d’enfants qui expriment des mouvements intérieurs hostiles de cet ordre en rejetant au loin des objets à la place des personnes.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Au-delà du principe de plaisir" (1920), trad. de l'allemand par Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, éditions Payot, Paris, 2010, pages 51 à 56

[ fort-da ] [ symbolisation ] [ modalité de suppléance ] [ objet transitionnel ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson