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naturel

C'est une chose tellement simple, de faire l'amour... Et puis c'est ça l'amour : il n'y en a pas d'autre, entre un homme et une femme... C'est comme d'avoir soif et de boire. Il n'y a rien de plus simple que d'avoir soif et de boire ; que la satisfaction de boire et d'avoir bu ; de n'avoir plus soif. Tout ce qu'il y a de simple. Mais songez, si l'homme avait accordé à l'eau, à la soif, à la boisson (par effet d'un ordre différent de la création et de l'évolution), tout le sentiment, la pensée, les rites, les légitimations et les interdits qu'il a accordés à l'amour : il n'y aurait rien de plus extraordinaire, de plus prodigieux que de boire quand on a soif..

Auteur: Sciascia Leonardo

Info: Todo modo

[ sexe ] [ pureté ] [ manque ]

 

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dépendance

Je reste ici et je bois de l'alcool, car ils m'ont volé mon armure et, sans elle, je peux chasser les phoques, mais je ne peux pas faire la guerre ; or, je suis un ours en armure, la guerre est pour moi comme l'océan où je nage, comme l'air que je respire. Les habitants de cette ville m'ont fait boire de l'alcool, jusqu'à ce que je m'endorme, et ensuite, ils m'ont volé mon armure. Si je savais où ils l'ont cachée, je détruirais toute cette ville pour la récupérer. Alors, si vous voulez acheter mes services, le prix est le suivant : rendez-moi mon armure. Alors je vous aiderai dans votre mission, jusqu'à ma mort, ou jusqu'à votre victoire. Le prix à payer est mon armure. Je veux la récupérer, car alors, je n'aurai plus jamais besoin de boire.

Auteur: Pullman Philip

Info: A la croisée des mondes, Tome 1 : Les royaumes du Nord

[ addiction ] [ poivrot ]

 

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rencontre

Il lui demanda ce qu'elle voulait boire. Son choix serait déterminant. Il pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. [...] Oui un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Non, le mieux, c'est de choisir un entre-deux, comme l'abricot. Voilà, c'est ça. Le jus d'abricot, c'est parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse pensa François. A cet instant précis, Nathalie releva la tête de la carte, comme si elle revenait d'une longue réflexion. La même réflexion qui venait de mener l'inconnu face à elle.
"Je vais prendre un jus...
- ... ?
- Un jus d'abricot, je crois."
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité.

Auteur: Foenkinos David

Info: La Delicatesse

[ détail ] [ littérature ]

 

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alcoolisme

Mais au milieu de la nuit, peu après une heure, je me trouvai à nouveau dans le cellier, pieds nus et en pyjama, en train de vider à toute vitesse ce qui restait des trois bouteilles. Et alors que la dernière bouteille était encore à ma bouche, je pris conscience avec une certitude effroyable que j’étais perdu, qu’il n’y avait plus rien pour me sauver, que j’appartenais corps et âme à l’alcool. Il était désormais indifférent que j’arrive à maintenir encore pour quelques jours ou quelques semaines un semblant de respectabilité et de bienséance – c’en était fini. Elle n’avait qu’à venir, la Magda, et me regarder boire. Je lui dirais en pleine face que j’étais devenu un vrai buveur, un ivrogne, et que c’était elle qui avait fait ça de moi, elle, avec sa compétence infernale ! Mais elle ne vint pas. Si bien que je laissai les trois bouteilles vides sur la table, leurs bouchons posés à côté ; qu’ils le sachent, que tout le monde le sache, Magda, Else, qui encore : je m’en fichais pas mal !

Auteur: Fallada Hans

Info: Le Buveur

[ introspection ] [ soiffard ] [ abandon ]

 

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prison

Une maman chameau et son fils discutent lorsque le bébé chameau demande à sa mère :
- Maman, pourquoi est-ce que j'ai trois orteils à chaque pied ? Sa mère répond :
- Eh bien mon fils, lorsque tu traverses le désert, ces orteils tes permettent de marcher dans le sable sans que tu t'enfonces. Un peu plus tard, le petit chameau demande à sa mère :
- Maman, pourquoi est-ce que je possède d'aussi grandes paupières ?
- C'est pour empêcher le sable d'aller dans tes yeux lorsque tu voyages dans le désert.
- Ah oui, merci maman, répondit le petit chameau.
Après un court moment, le fiston chameau se retourne vers sa mère et lui demande :
- Maman, pourquoi est-ce que j'ai ces grosses bosses sur le dos?
La mère, commence à être agacée par toutes ses questions mais répond quand même à son fils : - C'est pour emmagasiner de l'eau et ainsi lors des traversées dans le désert, te permettre de passer de longues périodes sans boire.
- C'est formidable maman, donc nous possédons trois orteils pour ne pas nous enfoncer dans le sable, de grosses paupières pour ne pas avoir de sable dans les yeux et des bosses sur le dos pour emmagasiner de l'eau, mais maman...
- Oui mon garçon ?
- Tu veux bien me dire ce que l'on fait au zoo ?

Auteur: Vian Boris

Info:

[ animal ]

 

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portrait

Quand la nature l’a créé, elle lui a donné une dose généreuse de force physique et de santé, et elle l’a étayé, pour ainsi dire, de toutes parts à grand renfort de respect et de confiance – afin qu’il puisse vivre comme un enfant ses trois fois vingt ans plus dix. Il avait environ 28 ans ; il était massif et lent, avec un cou trapu et charnu brûlé par le soleil, des cheveux noirs en broussailles et des yeux bleu terne, assoupis et calmes ; il respirait fort et avait l’odeur de son travail. Il portait une casquette aplatie en tissu gris, un grand manteau miteux couleur laine qui enveloppait et cachait son corps, et des bottes en cuir. Il était très musclé et c’était un gros consommateur de viande, qui emportait généralement son repas à l’endroit où il travaillait – à quelques miles de ma maison -, dans un seau en étain – des repas froids – souvent des marmottes froides que son chien avait capturées, et du café dans une bouteille en pierre qui se balançait au bout d’une corde, et il m’offrait parfois à boire. […]
Si d’autres avaient cultivé des facultés intellectuelles qui le laissaient pantois, son endurance et sa satisfaction physiques, comme le cousin pour le pin et le roc, les laissaient tout aussi pantois. Je lui ai demandé un jour s’il n’était pas fatigué le soir après avoir travaillé toute la journée, et il me répondit, l’air sincère et sérieux, tout à fait authentique : "Tudieu, je n’ai jamais été fatigué dans ma vie !" Cela sonnait comme le triomphe de l’homme physique. Cela montrait ce qu’un entraînement rigoureux et authentique pouvait accomplir chez tout le monde.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", pages 141-142

[ bûcheron ] [ admiration ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

ascétisme absolu

L'histoire de Giri Bala (née en 1868) est racontée par Paramahansa Yogananda qui l'a rencontrée lorsqu'elle avait 68 ans, en 1936. À cette époque elle n'avait pas mangé ni but depuis 56 ans. Elle vivait simplement et humblement une vie de villageoise dans son village isolé de Biur.

La première fois que j'ai entendu parler de Giri Bala, témoigne Yogananda, c'était il y a plusieurs années auparavant par un homme érudit du nom de Sthiti Lal Nundy. Il est souvent venu chez nous à Garpar road pour éduquer mon frère Bishnu.
"Je connais bien Giri Bala m'a-t-il dit. Elle emploie une certaine technique yogique qui lui permet de vivre sans nourriture matérielle. J'ai été un de ses voisins proches à Nawabganj près d'Ichapur (nord Bengale). Je la voyais de très près. Je ne l'ai jamais vu manger ou boire.
Mon intérêt devint si fort, que j'ai été voir le Maharaja de Burdwan (H.H. Sir Bijay Chand Mahtab) et lui ai demandé de faire une enquête. Ébahi par cette histoire, il l'a invitée dans son palace. Elle a accepté le test et a vécu 2 mois enfermée dans petit coin de sa résidence. Plus tard elle est revenue pour un autre test de 20 jours, et une troisième et dernière fois pour le dernier test de 15 jours. Le Maharaja lui-même m'a confié que ces 3 rigoureux et minutieux examens l'avait convaincu sans aucun doute possible de son état de vie Pranique".

Elle a raconté à Yogananda comment, étant enfant, elle a avait eu un féroce appétit pour lequel elle avait souvent été moquée et/ou grondée. Fiancée à l'âge de 9 ans, elle alla vivre à l'age de 12 ans dans la maison familiale de son mari à Nawabganj. Un jour que sa belle-mère se moquait une fois de plus ouvertement de ses excès de nourriture, elle prit l'engagement prochain de ne plus rien manger de toute sa vie. Elle finit par s'enfuir de la maison de son époux, tourmentée en permanence par les moqueries de sa belle-mère.

Désespérée elle pria du plus profond de son âme et demanda l'aide du Divin en elle. Un Gourou ([Maître]) se manifesta alors et lui enseigna la voie d'un Kriya Yoga très spécifique qui l'aida à se libérer du besoin de nourriture matérielle.
Le gourou lui aurait dit : "très chère petite, je suis le gourou envoyé par Dieu pour répondre à ton urgente prière. Il a profondément été touché par son inhabituelle nature ! À partir d'aujourd'hui tu vas pouvoir vivre de Lumière Astrale, tes atomes corporels vont pouvoir se recharger dans l'Infini Courant".
Il l'a alors initié à une technique de kriya qui libère le corps de toute dépendance à la nourriture matérielle. Cette technique inclus l'utilisation d'un certain mantra et d'un exercice respiratoire difficile, tel que le commun des mortels ne peut le réaliser*.

C'était en 1880, elle avait 12 ans. Elle devint totalement pranique] ne mangeant plus ni ne buvant (isétie). De même elle ne produisit plus d'urine ni de selle. Et cela a duré jusqu'à son décès.

Yogananda l'interrogea sur plusieurs sujets qui, pensait'il, pourrait intéresser l'humanité dans son ensemble. Elle répondit sans problème à ses questions.
- "Je n'ai jamais eu d'enfant. Plusieurs années auparavant je suis devenue veuve. Je dors très peu, veille ou sommeil sont pareils pour moi. Je médite la nuit, et m'occupe de mes tâches domestiques dans la journée. Je n'ai jamais été malade ou subi d'affection d'aucune sorte. Je sens seulement de très légères peines lorsque je me blesse accidentellement. Je n'ai plus d'excrétion. Je peux contrôler les battements de mon cœur et ma respiration".
- "Mère, demandais-je, pourquoi n'enseignes tu pas à d'autres ta méthode pour vivre sans nourriture ?"
- "Non, dit'elle en secouant la tête. Il m'a été expressément demandé par mon gourou de ne pas divulguer mon secret. Ce n'était pas son souhait de fausser le drame de la création divine. Les fermiers ne m'auraient pas remercié d'enseigner à beaucoup trop de monde à vivre sans nourriture. Les succulents fruits auraient péri inutilement sur le sol. Il est clair que la misère, la famine, et les maladies sont l'ultime fouet qui pousse l'humanité à rechercher le pourquoi de la vie".
- "Mère ais-je dis doucement, à quoi peut bien servir d'avoir vécue sans manger ni boire toutes ces années ?"
- "À prouver que l'homme est Pur Esprit. À démontrer que par un cheminement Spirituel l'homme peut graduellement apprendre à se nourrir de l'éternelle Lumière Divine et non plus de nourriture matérielle".

Auteur: Anonyme

Info: Sur http://pranique.com/giribala.html. *Note : l'état pranique atteint pas Giri Bala est un pouvoir yogique (siddhi) mentionné dans les sutras de Patanjali (yoga sutra III:31). Elle a employé un certain exercice respiratoire qui affecte Vishuddha, le 5ème chakra, chakra de la gorge. Vishuddha chakra, contrôle le 5ème élément, l'akash ou éther, pénétrant l'espace intra-atomique des cellules physiques. Se concentrer sur ce chakra permettrait au dévot de vivre d'énergie éthérique.

[ inédie ] [ hindouisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel