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culture de masse

Nous sommes constamment bombardés de musique insultante et humiliante, que les gens font pour vous comme ils font ces produits "Wonder Bread." Tout comme la nourriture peut être mauvaise pour votre système, la musique peut être mauvaise pour vos sentiments spirituels et émotionnels.

Auteur: Dylan Bob Robert Allen Zimmerman

Info:

[ société de consommation ] [ effets néfastes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

guerre

27 décembre 2001,

1 000 Nord vietnamiens bombardés à Hanoï ; la conscience universelle défile dans les rues de toute la terre ; mais personne n'a levé le petit doigt lorsqu'on a détruit au phosphore 80 000 Hambourgeois, et de Dresde, à la bombe, toute la population civile. Cela révolte la justice : les gens de gauche sont des créatures sacrées, et à droite, des cancrelats, vivent les droits de l'homme ! 

(...)

Auteur: Morand Paul

Info: journal inutile, tome 1, 1968-1972 (864 p., Gallimard) page 852

[ massacre ] [ carnage ] [ boucherie humaine ] [ géométrie variable ] [ deux poids deux mesures ] [ mentalité tiers mondiste ] [ politique ]

 
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abrutissement

Le cinéma était l'arme dont se servait l'Amérique pour affaiblir le reste du monde. Hollywood attaquait inlassablement les défenses mentales du spectateur avec le succès, le carton, le spectacle, le blockbuster, et, oui, même la bombe du box-office. Peu importait l'histoire que les gens regardaient : l'essentiel était qu'ils regardaient et aimaient l'histoire américaine, jusqu'au jour où ils seraient eux-mêmes peut-être bombardés par les avions qu'ils avaient vus dans les films américains.
(...)
J’avais naïvement cru que je pouvais détourner l’organisme hollywoodien de son principal but, la lobotomisation et le vol à la tire simultané des audiences mondiales.

Auteur: Viet Thanh Nguyen

Info: Le Sympathisant

[ show-business ] [ propagande ] [ Etats-Unis ] [ soft power ]

 

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écriture

Nous vivons aujourd'hui dans une société où de fausses réalités sont fabriquées par les médias, les gouvernements, les grandes entreprises, les groupes religieux, les groupes politiques... Je demande alors, dans mes écrits, qu'est-ce qui est réel ? Parce que nous sommes sans cesse bombardés de pseudo-réalités fabriquées par des gens très sophistiqués qui utilisent des mécanismes électroniques très sophistiqués. Je ne me méfie pas de leurs motivations, je me méfie de leur pouvoir. Ils en ont beaucoup. C'est en effet un pouvoir étonnant que celui de créer des univers entiers, des univers de l'esprit. Je suis au courant. Je fais la même chose.

Auteur: Dick Philip K.

Info:

[ création ] [ pouvoir sémantique ] [ narration correcte politiquement ]

 

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langue de bois

Des villages sans défense sont bombardés par l’aviation, leurs habitants chassés dans la campagne alentour, le bétail mitraillé, des balles incendiaires mettent le feu aux cabanes : on dit pacification. Des millions de paysans se font voler leurs fermes, on les envoie errer sur les routes avec juste ce qu’ils peuvent eux-mêmes porter : on dit transfert de population ou rectification des frontières. Des gens sont jetés en prison pour des années sans procès, ou tués d’une balle dans la nuque, ou expédiés dans des camps de bûcherons de l’Arctique pour y mourir du scorbut : on dit élimination d’éléments douteux. Pareille phraséologie est indispensable si l’on veut nommer les choses sans faire naître à l’esprit leurs images.

Auteur: Orwell George

Info: Dans "Pourquoi j'écris ?", trad. de l'anglais par Marc Chénetier, éditions Gallimard, 2022, pages 86-87

[ politiquement correct ] [ langage édulcoré ] [ déréalisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

géopolitique

Le grand paradoxe des bombardements de l’OTAN en Yougoslavie n’a donc pas été celui dont se sont plaints les pacifistes occidentaux (en bombardant la Yougoslavie dans le but d’empêcher la purification ethnique du Kosovo, l’OTAN a en réalité déclenché une purification à grande échelle et a ainsi créé la catastrophe humanitaire même qu’elle était censée prévenir), mais un plus grand paradoxe encore, inclus dans l’idéologie victimaire : le fait que l’OTAN a privilégié la faction kosovar "modérée" d’Ibrahim Rugova, désormais discréditée, au détriment de l’Armée de libération du Kosovo "radicale" (UCK). Cela signifie que l’OTAN a volontairement bloqué la résistance armée des Albanais eux-mêmes. [...] Après l’accord sur le retrait de l’armée serbe du Kosovo, cette méfiance à l’égard de l’UCK a refait surface de plus belle : une fois encore était évoqué le "danger" que représenterait l’accession au pouvoir de l’UCK – comme les sources de l’OTAN et les médias ont aimé à le répéter – la "place étant libre" depuis le retrait de l’armée serbe du Kosovo. Le contenu réel de cette méfiance n’aurait pas pu être plus clair : d’accord pour défendre les Albanais sans défense face aux monstres serbes, mais à la condition qu’ils ne puissent en aucune manière se défendre eux-mêmes en s’affirmant comme sujets politiques autonomes et souverains, des sujets n’ayant aucun besoin du parapluie bienveillant du "protectorat" de l’OTAN...

Bref, alors que l’OTAN intervenait pour protéger les victimes kosovars, elle prenait bien soin par ailleurs qu’ils restent des victimes, les habitants d’un pays dévasté à la population passive et non pas une force politico-militaire capable de se défendre elle-même. La stratégie de l’OTAN a ainsi été perverse au strict sens freudien du terme : elle s’est rendue elle-même (co)responsable des calamités qu’elle était censée combattre [...]. C’est ce même paradoxe victimaire que l’on rencontre ici : l’Autre ne doit être défendu que s’il demeure victime (c’est la raison pour laquelle nous fûmes bombardés d’images de mères kosovars sans défense, de récits émouvants de la souffrance d’enfants et de vieillards). Et c’est au moment où la victime cesse de se comporter comme une victime, en voulant répliquer en son nom, qu’elle se transforme magiquement et immédiatement en un Autre terroriste, intégriste ou trafiquant de drogue... Il s’agit donc, et cela est crucial, de reconnaître sans détour dans cette idéologique victimaire mondiale, dans cette identification du sujet humain lui-même à "quelque chose qui peut être blessé", le mode idéologique typique du capitalisme mondial contemporain. Cette idéologie victimaire est le mode même par lequel s’exerce le règne du Capital, et ce d’autant plus implacablement qu’il s’exerce la plupart du temps de façon invisible à l’œil nu.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, pages 87 à 89

[ interprétation psychanalytique ] [ instrumentalisation ] [ manipulation affective ] [ domination américaine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sport

Tennis suisse, 3 jours, trois chroniques (III)

Mes coqs ce matin : FEDERERRRRRRR...... WAWRINKAAAAAA.... FEDERERRRRRRR......

WAWRINKAAAAAA....

Ho ! Ca va la crête ? Le tennis, c'est pas fait pour les quasi dindes...

Faut dire qu'il y a peu nous sommes allés les voir, le duo d'enfer, avec mon fiston, grâce à un camarade qui nous a filé deux billet à l'oeil. Oui oui, nous avons pu matter le double de la coupe Davis à Palexpo. Peuchère mes mémères, c'est pas tous les jours qu'on va contempler le no 1 mondial à la Race (Stan) associé au best ever. Deux CHuisses ! Ho, c'est rare, fils, déguste, tu pourras en parler à tes petits enfants. Hop Schwitz, Forza Swizzerra, Rock & Rolle cocorico... Et pour un preque vieil autochtone intégriste retrouver VaudWrinka associé à celui qui à su Fédérer l'admiration mondiale c'est pas dla daube. Des cimes qu'on reverra pas, ni nos descendants, ni leurs descendants à eux.

Après-midi sympa au-delà de la défaite. Car ils l'ont perdu ce match-là, aussi curieux que cela puisse paraitre. Perte sans dommage puisque nos deux Héros (faites gaffe de ne pas prononcer ces trois mots à la suisse allemande) ont rétabli la chose le lendemain. Au final un week-end tennistique intéressant. Stan un peu déstabilisé par son nouveau statut, Rodge toujours aussi stable, regardant impuissant les Kazaks bombarder son compère affaibli... Et puis nous voilà finalement qualifiés en demi-finale contre l'Italie,

Et là, les remords. Parce que dans ma diatribe précédente j'ai osé mettre en doute le maitre, rayer la statue chromée. Un peu comme si j'avais violé Heidi au Lauberhorn... ou devant les deux chambres réunies. Tous ces regards sévères... réprobateurs. Repentance qui m'a poussé vers l'examen de conscience. Parce que ces gnières, finalement, s'ils ont succès et pognon, ils l'ont mérité. En tout cas plus que d'autres : héritiers, chefs de services bombardés et autres gagnants des multiples loteries de la vie. Ils se sont farcis des vies de chiens. Pensez : 5 heures de tennis, muscu etc. quasi tous les jours durant 20 ans sans débander. Sans parler des voyages incessants, chambres d'hôtels et autres obligations brise-burne routinières sous forme de journalistes fouineurs, admirateurs encombrants, midinettes pleines d'espoir... Un pensum.

Et il y a Stan, un type lambda du gros-de-Vaud qu'on aurait jamais idée d'attaquer, passé par l'école anthroposophe, celle qui vous délivre plutôt des pacifiques. Ce qui est peut-être la cause de son éclosion différée, allez savoir ?

Mais je m'égare... Je voudrai juste qu'ils la ramènent une fois, cette coupe Davis. Dans le futur, j'ai comme l'impression que ce sera plus dur.

Auteur: Mg

Info: avril 2014

[ helvète ]

 

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