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bon sens

La majorité des 5,8 milliards d'êtres humains ne sont pas croyants (dans le bouddhisme). Nous ne pouvons pas discuter avec eux, leur dire qu'ils devraient croire. Non ! Impossible ! Et, de manière réaliste, si la majorité de l'humanité restait incroyante, ce serait sans importance. Pas de problème ! Le problème est que la plupart des gens ont perdu ou ignorent le sens des valeurs profondes, la compassion, la notion de responsabilité. C'est cela notre préoccupation.

Auteur: Dalaï Lama

Info: Le Time déc. 1997

[ décadence ] [ religion ]

 
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bon sens

Les hommes, dont la vie terrestre est courte, ne sont pas capables d’accorder par la pensée les raisons des choses, dans les siècles passés et dans d’autres pays dont ils n’ont pas l’expérience, avec leur expérience particulière. Cependant, dans un même corps, dans une même journée, dans une même maison, ils peuvent facilement se rendre compte de ce qui convient à tel membre, à tel moment, à tel endroit, ou à telle personne. C’est pourquoi ils se scandalisent dans un cas et se soumettent dans l’autre.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: Les Confessions, trad. Joseph Trabucco

[ courte vue ]

 

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bon sens

Maître Ramare : - Permettez-moi, Monsieur le président, de poser des question au témoin. Votre fils, Madame, est sain de corps et d'esprit ?

Pascaline : - Naturellement qu'il est sain, sauf qu'il a eu les oreillons à trois ans.

Maître Ramare : - Avant d'entrer en service chez M.François-Jules Cartier, vous ne lui aviez jamais connu de liaison amoureuse ?

Pascaline : - Qu'est-ce que vous dites ? Lui, amoureux ! Jamais, par exemple ! C'est un gars qui est bien trop solide !

Auteur: Roussel Raymond

Info: Epaves

[ humour ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

bon sens

Une attitude commune des gens était d'enseigner par l'exemple, et non par l'exlication. Ainsi, les parents encourageaient les enfants à les accompagner dans leurs activités. La phrase "laisse papa tranquille, il travaille" était inconnue. Les gens se méfiaent d'explications abstraites. Lorsqu'une idée leur paraissait vraiment mauvaise, ils disaient avec dédain : "C'est de la pure théorie". Les deux mots-clés qu'ils utilisaient à toutes les sauces étaient practica et tactica, la pratique et la tactique - sans doute parce qu'il en faut pour vivre dans la forêt tropicale.

Auteur: Narby Jeremy

Info: Le serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir

[ théorie hors-sol ] [ pragmatisme ]

 

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bon sens

Le mal. — Examinez la vie des hommes et des peuples, les meilleurs et les plus féconds, et demandez-vous si un arbre qui doit s’élever fièrement dans les airs peut se passer du mauvais temps et des tempêtes : si la défaveur et la résistance du dehors, si toutes espèces de haine, d’envie, d’entêtement, de méfiance, de dureté, d’avidité, de violence ne font pas partie des circonstances favorisantes, sans lesquelles une grande croissance, même dans la vertu, serait à peine possible ? Le poison qui fait périr la nature plus faible est un fortifiant pour le fort — aussi ne l’appelle-t-il pas poison.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le Gai Savoir, 1901, 19

[ harmonie ] [ extrêmes ]

 
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bon sens

Le matérialisme rationaliste est comme une respiration, un temps de repos que l’humanité s’accorde avant de se soumettre à l’exigence sans borne d’une nouvelle foi révélée.
Malheureusement, ces instants de répit, elle ne sait ou ne veut ou ne peut les rendre profitables. Jamais elle n’est plus divisée, plus folle, plus meurtrière qu’au moment même où elle se persuade que les dieux n’existent pas.
Ses croyances ? Des textes d’Akkad nous en révèlent la profondeur : "Si tu veux un enfant, n’implore pas les dieux, couche avec ta femme." "D’abord, il y eut la boue, d’où naquit le ver, puis toutes sortes d’animaux : l’homme n’est sur terre que pour nourrir le ver de ses gencives."

Auteur: Pichon Jean-Charles

Info: Histoire des mythes

[ historique ]

 

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bon sens

Sachez-le tout d'abord, mon opinion est qu'il ne peut y avoir d'amitié qu'entre gens de bien; je ne prends pas le mot dans un sens trop radical comme le font ces philosophes qui développent à ce sujet des considérations subtiles; peut-être ont-ils raison, mais ce qu'ils disent n'a guère d'application à la vie, car ils nient qu'à moins d'être un sage on puisse être homme de bien. Je le veux bien, mais par sagesse ils entendent une perfection que nul mortel n'a jamais possédée, tandis que nous, nous avons en vue des mérites adaptés à la pratique de la vie ordinaire et non une perfection qui n'existe que dans l'imagination ou qui n'est qu'un idéal inaccessible.

Auteur: Cicéron

Info:

[ fraternité ] [ pragmatisme ]

 

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bon sens

Le sage se réfugie dans les livres des Anciens où il n'apprend que de pures arguties de langage. Le fou aborde les réalités et en fait l'épreuve de près ; il acquiert par-là, si je ne me trompe, le véritable bon sens. C'est ce qu'Homère paraît avoir bien vu, tout aveugle qu'il était, quand il dit : "Le fou s'instruit à ses dépens." Il y a en effet deux obstacles principaux qui empêchent de parvenir à la connaissance des choses : l'hésitation, qui répand une fumée sur l'esprit, et la crainte, qui à la vue du péril vous détourne d'agir. Mais la Folie vous en délivre à merveille. Peu de mortels comprennent les nombreux avantages qu'il y a à être sans hésitation et à tout oser.

Auteur: Érasme

Info: Eloge de la Folie/Robert Laffont/Bouquins 1992 <p.33>

 

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bon sens

question : N’y a-t-il donc aucune issue ? Sommes-nous condamnés à accompagner le capitalisme spéculatif qui "liquide", comme vous le dites dans votre ouvrage, toutes ses oppositions ? Dans votre épilogue, vous suggérez malgré tout une solution…

réponse : Pas une solution, car il n’y a pas de "solution" aux questions que soulève le capitalisme spéculatif, et surtout pas de solutions économiques. Mais il y a une démarche possible. Celle que préconisait déjà Simone Weil dans des circonstances historiques à la fois différentes et comparables : s’enraciner dans la vie matérielle. Face aux fantasmes de l’avenir extraordinaire et des spéculations qu’il autorise, il s’agit de ne pas faire nôtre le récit fataliste que le capitalisme spéculatif produit sur lui-même en misant sur la résistance du réel tel que nous l’expérimentons.

Auteur: Gomez Pierre-Yves

Info: Interviewé par Thibault Isabel sur l'inactuelle.fr

[ pragmatisme écologique ]

 

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bon sens

L'utilisation d'armes biologiques était déjà interdite par le protocole de Genève de 1925, un traité international que les États-Unis n'avaient jamais ratifié. C'est alors que Matthew Meselson rédigea un document intitulé "Les États-Unis et le protocole de Genève", dans lequel il expliquait pourquoi ils devaient le faire. Meselson connaissait Henry Kissinger, qui a transmis son document au président Nixon et, à la fin de 1969, ce dernier renonçait aux armes biologiques.

Vint ensuite la question des toxines - poisons dérivés d'organismes vivants. Certains conseillers de Nixon estimaient que les États-Unis devaient renoncer à l'utilisation de toxines d'origine naturelle, mais conserver le droit d'utiliser des versions artificielles des mêmes substances. C'est un autre document de Meselson, "What Policy for Toxins", qui conduisit Nixon à rejeter cette distinction arbitraire et à renoncer à l'utilisation de toutes les armes à toxines.

Sur les conseils de Meselson, Nixon soumis à nouveau le protocole de Genève à l'approbation du Sénat. Mais il alla également allé au-delà des termes du protocole - qui interdit uniquement l'utilisation d'armes biologiques - pour renoncer à la recherche biologique offensive elle-même. Les stocks de substances biologiques offensives, comme l'anthrax que Meselson avait découvert à Fort Detrick, furent détruits.

Une fois que les États-Unis eurent adopté cette politique plus stricte, Meselson se tourna vers la scène mondiale. Lui et ses pairs voulaient un accord international plus fort que le protocole de Genève, un accord qui interdirait le stockage et la recherche offensive en plus de l'utilisation et prévoirait un système de vérification. Leurs efforts aboutirent à la Convention sur les armes biologiques, signée en 1972 et toujours en vigueur aujourd'hui.

"Grâce en grande partie au travail inlassable du professeur Matthew Meselson, le monde s'est réuni et a interdit les armes biologiques, garantissant ainsi que la science toujours plus puissante de la biologie aide l'humanité au lieu de lui nuire. Pour cela, il mérite la profonde gratitude de l'humanité", déclara l'ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon.

M. Meselson déclara que la guerre biologique "pourrait effacer la distinction entre la guerre et la paix". Les autres formes de guerre ont un début et une fin - on sait clairement ce qui relève de la guerre et ce qui n'en relève pas. Une guerre biologique serait différente : "On ne sait pas ce qui se passe, ou alors on sait ce qui se passe mais ça se passe sans cesse."

Et les conséquences de la guerre biologique pourraient même être plus importantes que la destruction de masse ; les attaques via l'ADN pourraient modifier fondamentalement l'humanité. La FLI rend hommage à Matthew Meselson pour ses efforts visant à protéger non seulement la vie humaine mais aussi la définition même de l'humanité.

Selon l'astronome Lord Martin Rees, "Matt Meselson est un grand scientifique - et l'un des rares à s'être profondément engagé pour que le monde soit à l'abri des menaces biologiques. Il s'agit là d'un défi aussi important que le contrôle des armes nucléaires - et bien plus difficile à relever. Ses efforts soutenus et dévoués méritent pleinement une plus large reconnaissance."

Le 9 avril 2022, le Dr Matthew Meselson a reçu le prix Future of Life, d'une valeur de 50 000 dollars, lors d'une cérémonie organisée dans le cadre de la conférence sur les affaires mondiales de l'université de Boulder. Le Dr Meselson a été l'une des forces motrices de la Convention sur les armes biologiques de 1972, une interdiction internationale qui a empêché l'une des formes de guerre les plus inhumaines que connaisse l'humanité. Le 9 avril a marqué la veille du 47e anniversaire de la convention.

La longue carrière de M. Meselson est jalonnée de moments forts : la confirmation de l'hypothèse de Watson et Crick sur la structure de l'ADN, la résolution du mystère de l'anthrax de Sverdlovsk, l'arrêt de l'utilisation de l'agent orange au Viêt Nam. Mais c'est surtout son travail sur les armes biologiques qui fait de lui un héros international.

"Par son travail aux États-Unis et au niveau international, Matt Meselson a été l'un des principaux précurseurs de la convention sur les armes biologiques de 1972", a déclaré Daniel Feakes, chef de l'unité de soutien à la mise en œuvre de la convention sur les armes biologiques. "Le traité interdit les armes biologiques et compte aujourd'hui 182 États membres. Depuis lors, il n'a cessé d'être le gardien de la BWC. L'avertissement qu'il a lancé en 2000 sur le potentiel d'exploitation hostile de la biologie a préfiguré bon nombre des avancées technologiques dont nous sommes aujourd'hui témoins dans les sciences de la vie et les réponses qui ont été adoptées depuis."

M. Meselson a commencé à s'intéresser aux armes biologiques dans les années 60, alors qu'il travaillait pour l'Agence américaine de contrôle des armements et du désarmement. C'est lors d'une visite de Fort Detrick, où les États-Unis fabriquaient alors de l'anthrax, qu'il a appris ce qu'il en éltait du développement des armes biologiques : elles étaient moins chères que les armes nucléaires. M. Meselson fut frappé, dit-il, par l'illogisme de ce raisonnement : diminuer le coût de production des ADM serait un risque évident pour la sécurité nationale.

"Aujourd'hui, la biotechnologie est une force du bien dans le monde, associée au fait de sauver plutôt que de prendre des vies, parce que Matthew Meselson a contribué à tracer une ligne rouge claire entre les utilisations acceptables et inacceptables de la biologie", ajoute Max Tegmark, professeur au MIT et président de la FLI. "C'est une source d'inspiration pour ceux qui veulent tracer une ligne rouge similaire entre les utilisations acceptables et inacceptables de l'intelligence artificielle et interdire les armes autonomes létales".

Auteur: Internet

Info: https://futureoflife.org/2019/04/09

[ sagesse ] [ responsabilité scientifique ] [ savants responsables ] [ gratitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel