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servitude

Sans grand risque de me tromper, je puis affirmer que la directrice des ressources humaines — DRH — est, avant même le prêtre et le policier, l’être le plus méprisable. La raison pour laquelle elle suscite pareille répugnance tient au fait qu’elle incarne LA bonne femme par excellence, soit une femme rongée par la frustration, ayant borné sa vie amoureuse à la procréation, sa vie sentimentale à la famille et qui se revanche de son déficit érotique dans le travail. Rien n’est plus terrifiant que la bonne femme au travail. Car la bonne femme ne travaille pas: elle s’investit dans son travail persuadée que le devenir de l’humanité en dépend. Comme elle représente une forme parfaite de soumission désirée, l’objectif du capitalisme moderne est de faire en sorte que tous les salariés soient mentalement des bonnes femmes.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: http://lephilosophesansqualits.blogspot.com/

[ vacherie ] [ ambition ] [ petit chef ] [ femmes-par-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Gaule

On apprend, en 1913, que Bécassine s'appelle Annaïck Labornez et qu'elle est originaire du Finistère. On se moque alors dans la bourgeoisie parisienne, avec mépris parfois, de ces domestiques incultes qui ne connaissent pas les pratiques et les codes de la vie parisienne. Bécassine est tout à la fois "bécasse" et "bornée". Elles sont si nombreuses alors les bonnes venues de Bretagne... Le succès populaire de Bécassine (née trois ans avant les Pieds nickelés), sera tel que son nom deviendra nom commun désignant une fille sotte et naïve... Ce succès participe à l'image de la Bretagne et des Bretons. Des "ploucs" travailleurs, un peu frustes, un peu bornés, sympathiques évidemment, mais si arriérés. Illustration par le dessin, et un personnage populaire, de propos écrits plusieurs décennies auparavant par ces voyageurs écrivains venus en Basse-Bretagne le temps d'un été.

Auteur: Le Boulanger Jean-Michel

Info: Etre breton ?

[ mépris ] [ ville ] [ province ]

 

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connaissance scientifique

La civilisation occidentale moderne est, à coup sûr, celle dont le développement se limite au domaine le plus restreint de tous ; il ne faut pas être bien difficile pour trouver que "le progrès intellectuel a atteint un degré inconnu jusqu’à nos jours", et ceux qui pensent ainsi montrent qu’ils ignorent tout de l’intellectualité véritable ; prendre pour un "progrès intellectuel" ce qui n’est qu’un développement purement matériel, borné à l’ordre des sciences expérimentales (ou plutôt de quelques-unes d’entre elles, car il en est dont les modernes méconnaissent jusqu’à l’existence), et surtout de leurs applications industrielles, c’est bien là la plus ridicule de toutes les illusions. Il y a eu au contraire en Occident, à partir de l’époque qu’on est convenu d’appeler la Renaissance, bien à tort selon nous, une formidable régression intellectuelle, que nul progrès matériel ne saurait compenser […].

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 281

[ erreur catégorielle ] [ développement unilatéral ] [ critique ] [ décadence ]

 

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besoin de croissance

Ce qui me manque, au fond, c’est de voir clair en moi, de savoir ce que je dois faire, et non ce que je dois connaître... Il s’agit de comprendre ma destination, de voir ce que Dieu au fond veut que je fasse ; il s’agit de trouver une vérité qui en soit une pour moi, de trouver l’idée pour laquelle je veux vivre et mourir.

C’est de cela que mon âme a soif, comme les déserts de l’Afrique aspirent après l’eau…

C’est là ce qui me manque pour mener une vie pleinement humaine et pas seulement bornée au connaître, afin d’en arriver par-là à baser ma pensée sur quelque chose qui tienne aux plus profondes racines de ma vie, par quoi je sois comme greffé sur le divin et qui s’y attache, même si le monde croulait. C’est bien cela qui me manque et à quoi j’aspire.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

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[ action ] [ cohérence ] [ individuation ] [ quête ]

 
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émerveillement

La prodigieuse variété des formes des coquilles, tant terrestres qu'aquatiques, soit de mer, soit de rivière, offre un spectacle si admirable à qui sait le considérer : quelle régularité dans leur structure ! quelle beauté, quelle vivacité & quel éclat dans leurs couleurs ! quelle justesse dans leurs compartimens ! enfin, quelles demeures agréables, souvent même précieuses pour loger une famille d'animaux qui semblent en mériter si peu la peine !

Il est bien étonnant que la plupart de ceux que les beautés de la Nature enchantent, se soient bornés au plaisir du coup d'oeil en contemplant seulement l'extérieur de ces petits asyles si artistement travaillés, sans qu'aucun d'eux nous ait encore donné une explication satisfaisante de leur formation ni de leur accroissement ; cependant combien de merveilles sont demeurées inconnues par cette sorte d'indifférence, & combien nous en découvririons s'il nous étoit possible de dévoiler parfaitement la structure intime de ces êtres naturels si délicatement organisés.

Auteur: Hérissant David François

Info: in "Mémoires de l'Académie royale des sciences", 1766, p. 508-509

[ conchyliologie ] [ quête ] [ coquillages ] [ émergences minérales ]

 
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déclaration d'amour

Parfois, pendant mon existence solitaire il me semblait n'avoir que juste assez de vie pour savoir que je n'étais pas vivant ; car je n'avais pas d'épouse pour me tenir le coeur au chaud. Mais finalement tu m'as été révélée, dans l'ombre d'un isolement aussi profond que le mien. J'ai été de plus en plus attiré par toi et je t'ai ouvert mon coeur, tu es venue à moi et tu seras toujours là, à me chauffer le coeur et à ranimer ma vie par la tienne. Toi seule m'a appris que j'ai un coeur - toi seule as projeté une lumière dans mon âme, en profondeur, vers le haut et vers le bas. Toi seule m'as révélé à moi même ; car sans ton aide la meilleure connaissance que j'aurai eu de moi se fut bornée à connaître mon ombre - à la regarder vaciller sur le mur et à confondre ses fantaisies avec mes actions. Comprends tu ce que tu as fais pour moi ?

Auteur: Hawthorne Nathaniel

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[ gratitude ]

 

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éternel-temporel

C'est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d'opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu'à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l'irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre ; quand on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge ; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. Qu'on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence que la violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque, au lieu que la vérité subsiste éternellement et triomphe enfin de ses ennemis ; parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Les " Provinciales ", Douzième lettre, éditions Gallimard, 1987, page 201

[ religion ] [ vrai ]

 

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matérialisme

La vérité est qu’il n’existe pas en réalité un "domaine profane", qui s’opposerait d’une certaine façon au "domaine sacré" ; il existe seulement un "point de vue profane", qui n’est proprement rien d’autre que le point de vue de l’ignorance. C’est pourquoi la "science profane", celle des modernes, peut à juste titre, ainsi que nous l’avons déjà dit ailleurs, être regardée comme un "savoir ignorant" : savoir d’ordre inférieur, qui se tient tout entier au niveau de la plus basse réalité, et savoir ignorant de tout ce qui le dépasse, ignorant de toute fin supérieure à lui-même, comme de tout principe qui pourrait lui assurer une place légitime, si humble soit-elle, parmi les divers ordres de la connaissance intégrale ; enfermée irrémédiablement dans le domaine relatif et borné où elle a voulu se proclamer indépendante, ayant ainsi coupé elle-même toute communication avec la vérité transcendante et avec la connaissance suprême, ce n’est plus qu’une science vaine et illusoire, qui, à vrai dire, ne vient de rien et ne conduit à rien.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "La crise du monde moderne" pages 98-99

[ aveuglement ] [ limites ]

 

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racisme

Tout croisement de deux êtres d'inégale valeur donne comme produit un moyen-terme entre la valeur des deux parents. C'est-à-dire que le rejeton est situé plus haut dans l'échelle des êtres que celui des parents appartenant à une race inférieure, mais reste en dessous de celui qui fait partie d'une race supérieure. Par suite, il succombera, plus tard, dans le combat qu'il aura à soutenir contre cette race supérieure. Un tel accouplement est en contradiction avec la volonté de la nature qui tend à élever le niveau des êtres. Ce but ne peut être atteint par l'union d'individus de valeur différente, mais seulement par la victoire complète et définitive de ceux qui représentent la plus haute valeur. Le rôle du plus fort est de dominer et non point de se fondre avec le plus faible, en sacrifiant ainsi sa propre grandeur. Seul, le faible de naissance peut trouver cette loi cruelle ; mais c'est qu'il n'est qu'un homme faible et borné ; car, si cette loi ne devait pas l'emporter, l'évolution de tous les êtres organisés serait inconcevable.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Mein Kampf

[ bêtise ] [ sophisme ]

 

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fraternité

Les Penan [peuple de chasseurs-cueilleurs à Bornéo] considèrent que la richesse, c'est la force des relations sociales entre individus, dans la mesure où tous seraient pénalisés si ces liens venaient à s'affaiblir ou à se distendre. Qu'un conflit conduise à un schisme et à une séparation prolongée des familles, et les deux groupes, manquant de chasseurs, risqueraient de connaître la famine. C'est pourquoi la critique directe d'autrui est mal considérée chez eux, comme dans de nombreuses sociétés de chasseurs-cueilleurs. Priorité est toujours donnée à la solidarité dans le groupe.
[...] Et lorsque, quelque temps après ma visite, des Penan sont venus au Canada pour faire campagne en faveur de la protection de leurs forêts, rien ne les a plus impressionnés que la présence de sans-abri. Ils ne parvenaient pas à comprendre comment une chose pareille pouvait exister dans une ville aussi riche que Vancouver. [...] pour les Penan, un seul pauvre est la honte de tous. Dans leur culture, il n'est pire transgression que le sihun, un concept qui correspond par essence à l'idée d'échec dans le partage.

Auteur: Davis Wade

Info: Pour ne pas disparaître : Pourquoi nous avons besoin de la sagesse ancestrale

[ entraide ] [ esprit de corps ] [ intraduisible ]

 

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