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dernières paroles

Lorsqu'on lui dit: - Criez: Vive la nation!... elle osa répliquer, en pleine révolution, - Fi! L'horreur!

Auteur: Lamballe princesse de

Info: Elle se fit massacrer juste après avoir séjourné en prison. Sa tête fut portée au bout d'une pique, ses longs cheveux blonds, encore bouclés, flottant au vent

[ . ]

 

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couchant

La nuit commençait à tomber, le ciel s'était peuplé d'une armée de nuages bouclés, noirs au-dessus, rouges à la base, et le soleil couchant, disséminé dans cette folie de montagnes enneigées, était un réceptacle où les dernières lueurs de l'air embrasé s'anéantissaient dans l'épaisse profondeur du sang. Tout semblait soudain inéluctable, ténébreux, comme le décor glacial et ardent d'une orgie d'impiété et de destruction.

Auteur: Palol Miquel de

Info: Phrixos le fou : Le jardin des sept crépuscules, p 52

[ obscurité ]

 
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apparence

Inconsciemment, la comparaison se faisait en moi, entre l'élégance et le raffinement des citadins, et la simple rusticité des gens de chez nous. J'estimais ceux-ci, je m'étonnais des autres. Je sentais vaguement qu'il y avait, chez nos campagnards, plus de solidité, de bonté, de jugement et d'intégrité ; mais les cheveux bouclés, les lèvres peintes, les cils taillés, les doigts fins et les ongles polis de Marthe m'avaient séduit.

Auteur: Harvey Jean-Charles

Info: Les demi-civilisés

[ ville ] [ attirance ]

 

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chevelure

J'ai souvent cette idée que les filles très frisées sont des sirènes qui ont dû s'adapter à la vie sur la terre ferme. Nous venons de la mer. L'océan est dans notre sang. Il chante à travers notre cœur et nos poumons, notre peau et nos cheveux. Nos boucles ont besoin d'une nourriture que seul un environnement aquatique peut fournir. Les vagues de l'océan et les cheveux bouclés reprsentent des forces de la nature qui ne peuvent être domptées. Nous ne pouvons qu'accepter et admirer leur puissance et leur beauté.

Auteur: Massey Lorraine

Info: Curly Girl

[ crépue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décor estival

Délectable, sur la pierre de tuffeau des façades, du pigeonnier, d'une tourelle d'angle et des balustres entre jardins et terrasse, la lumière de juillet ruisselait, teintée d'un indécidable vermeil azuré au plus intime du faux relief des ombres et sur les délicats filigranes d'horizons des collines, par-delà le feuilletage ocré des prairies. Derrière les rideaux de peupliers géants qui balancent leurs nuques songeuses et les haies vives palpitant de mille essaims d'abeilles, s'étendaient les coteaux bouclés des vignes angevines et les forêts d'où jaillissent, comme la fumée d'une charbonnerie battue par le vent, d'immenses remuées d'étourneaux et de freux.

Auteur: Haddad Hubert

Info: L’invention du diable, ncipit

[ clair-obscur ] [ fignolé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

boîte échangiste

Quelque chose, depuis l’année dernière, semble s’être durci. Un couple de jeunes fait l’amour sur la piste ; l’homme a de longs cheveux bouclés et blonds, son ventre est plat et musclé. La femme est brune, sa peau est mate. Il la prend par-derrière, ses fesses parfaitement rondes sont soulevées très haut, la cambrure de ses reins est magnifique. Un quinquagénaire s’approche, essaie de la toucher ; elle le repousse d’un geste brusque. Les autres couples, maintenant, restent à distance ; ils font cercle, à trois mètres des jeunes gens. L’homme se retire un instant, son sexe est brièvement baigné par un éclat de lumière violette ; puis il recommence à pénétrer la femme, sur un rythme plus rapide ; la lumière stroboscopique joue sur ses abdominaux en plein effort. Je vais m’asseoir sur une banquette. Près de nous, un couple de sexagénaires allemands ; l’homme est débraguetté et mou. La femme porte une guêpière en latex, mais sa viande dépasse d’un peu partout ; son regard est désemparé : ils sont vraisemblablement proches de la retraite. Elle pose une main sur le sexe de son mari, sans parvenir à le ranimer ; puis ils terminent leur bière. Nous repartons assez vite.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: "Lanzarote", Librio, 2021, page 81

[ violence symbolique ] [ professionnalisation ] [ débandade ] [ exclusion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

abrutissement

La publicité s'adresse aux imbéciles. Et aux brutes. Toujours. Elle ne fait pas le détail. Elle ne peut pas. Elle doit obtenir l'effet maximum sur le plus grand nombre. [...] La publicité est le plus puissant des agents de nivellement par le bas ou, pour parler plus cru, d'abrutissement du populo.
Le mauvais goût ne lui fait pas peur. Le mot est faible quand il s'agit des réclames des fabricants de cochonnailles, conserves de viande, enfin de tout ce qui touche à la bouffe. On y voit des cochons hilares, des boeufs heureux, des agneaux bouclés proclamant bien haut leur joie d'être dévorés sous le label de telle ou telle marque, ou assaisonnés avec telles ou telles épices.
"Que Maille qui m'aille !" proclame le boeuf, riant à gorge déployée. Il n'a pas plus la trouille du calembour merdeux (la forme la plus méprisable de ce qu'on ose appeler "l'esprit") que des mâchoires des dévorants, le brave boeuf ! Il est fou de joie à l'idée que ses morceaux de choix seront assaisonnés par cette moutarde haut de gamme ! Et le "logo" de Fleury-Michon, ce cochon rose qui cligne de l'oeil au gourmand, comme une pute racolant sur le trottoir ! Encore ne fait-elle que prêter son cul pour un petit moment, la pute. Il n'est pas question de la débiter en saucisses.

Auteur: Cavanna François

Info: Coups de sang

[ propagande ] [ colère ]

 

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personnage

Cet homme, plus connu sous le nom de Tigre de Malaisie, qui piratait et saccageait la côte malaisienne depuis dix ans, devait avoir une bonne trentaine. Il était grand de taille, bien bâti, doté de muscles puissants, comme tissés de fils d'acier, avec des traits énergiques, une âme inaccessible à toute peur, agile comme un singe, féroce comme le tigre de la jungle malaisienne, et généreux et courageux comme le lion des déserts africains.

Il présentait un visage légèrement bronzé et d'une beauté incomparable, rendue sinistre par une barbe noire, un large front, encadré de cheveux luisants et bouclés cascadant dans un pittoresque désordre sur ses fortes épaules. Deux yeux d'une brillance inégalée, qui magnétisaient, attiraient, et pouvaient devenir aussi mélancoliques que ceux d'une jeune fille, mais qui souvent clignotaient et éclaboussaient comme des flammes. Des lèvres fines, propres aux hommes énergiques, d'où sortait dans les moments de combat une voix forte et métallique qui dominait le rugissement des canons, mais qui pouvaient  se transformer en un sourire mélancolique, avant de peu à peu revenir vers un sourire moqueur pour bientôt retrouver le sourire du Tigre de Malaisie, comme si elles goûtaient le sang humain.

D'où venait cet homme terrible qui, à la tête de deux cents tigres pas moins intrépide que lui, avait réussi en quelques années à se faire une si terrible réputation ? Personne n'aurait pu le dire. Sa propre communauté l'ignorait elle-même.  

Auteur: Salgari Emilio

Info: Le tigre de Mompracem

[ portrait ] [  description ] [ héros épique ] [ caricature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cosmétique miraculeux

Du bout des doigts, Marguerite appliqua une touche de crème sur la paume de sa main ; l’odeur de forêt humide et d’herbe des marais se fit plus forte. Marguerite commença alors à enduire de crème son front et ses joues.
La crème s’étalait aisément, et – sembla-t-il à Marguerite – s’évaporait aussitôt. Après quelques frictions, Marguerite se regarda de nouveau, et partit d’un rire fou, irrépressible.
Ses sourcils, affilés au bout en fines pointes, s’épaississaient en arcs noirs d’une régularité parfaite, au-dessus de ses yeux dont l’iris vert avait pris un vif éclat. La mince ride qui, depuis octobre, c’est-à-dire depuis la disparition du Maître, coupait verticalement la racine de son nez était complètement effacée. Les ombres jaunes qui ternissaient ses tempes, ainsi que les pattes d’oie qui ridaient imperceptiblement le coin de ses yeux, s’étaient également effacées. Une teinte rose uniforme colorait ses joues, son front était devenu blanc et pur, et ses cheveux, artificiellement bouclés par le coiffeur, s’étaient dénoués.
Dans la glace, la Marguerite de trente ans était contemplée par une jeune femme de vingt ans, à la souple chevelure noire naturellement ondulée, qui riait sans retenue en montrant toutes ses dents.
Réprimant enfin son rire, Marguerite, d’un geste vif, se débarrassa de son peignoir, puisa largement dans le pot la légère crème grasse et en enduisit énergiquement son corps nu. Aussitôt, celui-ci devint rose et chaud. En même temps se dissipa, comme si on venait d’ôter une aiguille de son cerveau, la douleur lancinante qui avait enserré ses tempes toue la soirée, depuis la rencontre de l’inconnu dans le jardin Alexandrovski ; les muscles de ses bras et de ses jambes s’affermirent, et enfin, le corps de Marguerite perdit toute pesanteur.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, page 326

[ rajeunissement ] [ fantastique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson