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shakti

La vie est agide*, la vie est fulgide**. La vie est ce que les plus petits d'entre nous ressentent le plus. La vie est un bourgeonnement, une accélération de la faible pulsion primordiale dans les eaux troubles du temps.

Auteur: Quine Willard Van Orman

Info: *fièvre qui donne une sensation de froid **qui coule sans jamais s'interrompre

[ flux du vivant ] [ source ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

combat

C'est dans l'odeur de boucherie et de désinfectant et dans le bourgeonnement absurde de leurs membres déchiquetés qu'ils comprenaient que la guerre n'était pas un sport comme les autres et que l'infirmité serait le seul métier pour le restant de leur vie.

Auteur: Despot Slobodan

Info: Le miel, p. 62

[ blessures ] [ souffrance ]

 

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végétaux

Les lilas décidaient de tout. Le père s’était toujours fié à eux. Quand ils commençaient à bourgeonner, il pouvait planter les pommes de terre, il n’y aurait plus de gelées, il en était sûr, sans quoi les lilas ne se risqueraient pas à sortir. Les floraisons et les phases de la lune étaient ses guides, selon lui la nature donnait le rythme, il suffisait de l’épouser. 

Auteur: Joncour Serge

Info: Chaleur humaine, p 247

[ cycliques ] [ repères ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclarations d'amour

Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit dans les villages. Nous nous lèverons dès le matin, pour aller aux vignes ; nous verrons si la vigne bourgeonne, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers s'épanouissent : là je te donnerai mes amours. Les mandragores donnent leur parfum ; et à nos portes il y a tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi !

Auteur: Cantique des Cantiques

Info: Extraits du Chapitre 7, 10 à 13

 

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psychanalyse-psychologie analytique

Bien entendu, il y a tout un stock, tout le bagage des images. Ouvrez pour le savoir les livres de M. Jung et de son école, et vous verrez que des images, il y en a à n’en plus finir – ça bourgeonne et ça végète de partout – il y a le serpent, le dragon, les langues, l’œil flambant, la plante verte, le pot de fleurs, la concierge. Ce sont toutes des images fondamentales, incontestablement bourrées de signification, seulement on n’en a strictement rien à en faire, et si vous vous baladez à ce niveau, vous ne réussirez qu’à vous perdre avec votre lumignon dans la forêt végétante des archétypes primitifs.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 158

[ critique ] [ errance ] [ coordonnées à l'origine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

naturel

L'homme est bien un roseau pensant, mais ses plus grandes oeuvres se font quand il ne pense ni ne calcule. Il nous faut redevenir "comme des enfants" par de longues années d'entraînement à l'art de l'oubli de soi. Quand cela est réalité, l'homme pense et pourtant il ne pense pas ; il pense comme les vagues qui déferlent sur l'océan ; il pense comme les étoiles qui illuminent le ciel nocturne ; il pense comme le vert feuillage qui bourgeonne dans la paix de la brise vernale. En vérité, il est les ondées, l'océan, les étoiles, le feuillage. Lorsqu'un homme est parvenu à cet état de développement "spirituel", il est un artiste Zen de la vie.

Auteur: Herrigel Eugen

Info: Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc

[ simplicité ] [ kyudo ]

 

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nature

<Fablebarge> Je sais, je suis un hêtre extraordinaire! ^^
<LuDaX> Un hêtre? Ta langue a fourché dans ta buche? :)
<Fablebarge> Arrête! Tu me chêne!
<LuDaX> Allons allons... tu es gland maintenant! Tu ne dois plus rougir de ce genre de choses
<Fablebarge> Tu sais bien que je m'écorce d'être drôle!
<LuDaX> Et tu fais du très bon bouleau pour ça!
<Fablebarge> Stop!!! Tu vas me faire pleureur! :D
<LuDaX> Je suis un peuplier de rire!
<Fablebarge> Sapinrlipopette!
<LuDaX> Mais quelle source inépuisable! Tes idées bourgeonnent à une vitesse incroyable!
<Fablebarge> Oui! A chaque fois je suis cyprès du but!
<LuDaX> Et tu y arrives très bien! Marron-nous encore quelques minutes avant mon départ!
<Fablebarge> Mélèze tomber frangin!!!
<LuDaX> Mais tu es connecté sur l'encyclopédie du bois ma parole! Tu es le saule que je connaisse avec qui je peux avoir un délire pareil!
<Fablebarge> Epicéa ça que tu sers au taff? A délirer sur les arbres?
<LuDaX> Boah tu sais, si je ne t'avais pas, je ne prendrais pas racines ici!
<Fablebarge> Il n'y a pas à dire, on tient le bambou! :-)
<LuDaX> Allez a+ vieille branche...

Auteur: Internet

Info:

[ forêt ] [ jeu de mots ] [ dialogue-web ]

 

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végétaux

En attendant, j’imagine que la Seine en crue atteigne les tiroirs de nos Compactus et humidifie leur contenu. Alors l'Herbier se mettrait à germer. Au commencement serait la plantule, laquelle bourgeonnerait sagement dans l'intimité d'un rayonnage, préparant sa grande évasion vers le ciel et la lumière. L'une d'elles passerait sa tige dans l'entrebâillement d'un casier et bientôt, toutes tenteraient une sortie, dans l'ordre fixé par le bel ordonnancement des familles, les myrtes au côté des choux, les bruyères en compagnie des poivrons, tournesols et marguerites ensemble. Une fois dehors, il n'y aurait plus de classification qui tienne : le fragile édifice conceptuel si patiemment édifié par les botanistes s'effondrerait face à l'inexorable poussée des lianes. Les Schizophragma, ces hortensias grimpants aux larges fleurs crème, prendraient appui sur les tuyaux de la climatisation, hissant leurs floraisons jusque dans l'encadrement des fenêtres, leurs feuillages chatouillant les verrières. À l'abri d'une travée, un Moabi d'Afrique centrale commencerait son escalade patiente, musclant sa ramure, se préparant à soulever le toit pour qu’entrent le vent et les rayons du soleil : une fois la toiture repoussée, la végétation s'en donnerait à cœur joie, jaillissant au-dessus des toits de Paris. À soixante-dix mètres de haut, le Moabi concurrencerait Notre-Dame. Ce serait la genèse d'une forêt : la spontanéité du vivant ferait la ruine de l'Herbier, une flore mondialisée, unifiée, sauvage se ferait la malle dans les rues de Paris. Pour le moment, la Seine monte sans danger pour le Jardin des Plantes. Mais prêtez-y attention, l'air de rien, les plantes complotent au bas des trottoirs.

Auteur: Jeanson Marc

Info: Botaniste

[ arbres ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paternité

Ce que n'a pas le gazouillement de l'oiseau,

Ni la fontaine de perle,

Je l'ai trouvé en toi, toi mon gazouillis, mon enfant,

Je l'ai trouvé en ton balbutiement.



Ce que j'ai cherché incessamment de coeur en coeur, endeuillé,

Mon enfance immortelle,

Je l'ai trouvée en toi, me moquant de ma peine,

Avec toi, je demeure un enfant.



Tous les astres que mes mains n'ont pas atteints,

Tous les miracles, crois-le,

Le bourgeonnement sacré de mes rêves,

Je les ai trouvés dans tes menottes.



En toi j'ai trouvé ma lyre délicate,

Tous mes jours perdus.

Toi tu es ma sainte langue maternelle en marche,

Mon petit, toi ma nation renaissante.



Tous les trônes que je n'ai pas gravis, tu les graviras,

Toi tu les graviras, mon enfant,

Mes Massis, tu les verras aussi de l'autre côté,

Mes siècles futurs t'appartiennent.

***

Dans les roses, mon enfant, toi, oublie-moi ;

Mais si l'épine te pique, appelle !



Moi, je viendrai. Sous le soleil, dans la lumière, toi, oublie-moi ;

Mais si ton chemin s'assombrit, appelle ! moi, je viendrai.



Où que je sois, dans la bataille ou sous la terre,

Quand tu tomberas dans la souffrance, appelle-moi, je viendrai...


Auteur: Shiraz Hovhannès

Info: A non Sipanig, Trad. Louise Kiffer-Sarian

[ poème ]

 

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