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être humain

L'égalité est l'idéal de l'esprit de l'homme, et l'inégalité, le penchant de son coeur.

Auteur: Bourges Elémir

Info:

[ bipolaire ] [ déchiré ]

 

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femmes-hommes

Il faut prendre les femmes comme on prend les tortues, en les mettant sur le dos.

Auteur: Bourges Elémir

Info:

[ humour ] [ mâle ] [ lourd ]

 

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industrie

Michelin fait vivre Clermont-Ferrand, Peugeot fait vivre Montbéliard, le shit fait vivre Planoise. Tout le monde fume en France. Prenez les facs de lettres et de droit, en ville. Tous ces petits bourges dépensent plein de fric pour fumer ou pour de la coke. Et je peux vous dire qu’ils connaissent le chemin pour trouver leur dealer, ici. Chez nous.

Auteur: Schwartzmann Jacky

Info: Shit !

[ négoces comparés ] [ haschisch ] [ automobiles ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

songe

Te dirai-je un rêve affreux, mais étrange que je fis à Paris.
J'étais morte et je venais d'être enterrée dans une église. Je me levais au milieu de la nuit, et je marchais dans mon suaire, et deux mortes se levaient aussi et venaient s'asseoir sur les marches d'un autel. Deux ombres que je reconnaissais quoique je ne les aie [jamais] vues dans la réalité : Herminie et l'Autre, et nous nous embrassions en pleurant toutes les trois...

Auteur: Sand George

Info: lettre du 20 mars 1837 à son amant Michel de Bourges

[ cauchemar ]

 

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éducation

Henri Fournier [...] porte un regard critique sur les professeurs et le contenu de leurs leçons. Il s'insurge ainsi contre ces "gens dont le métier est de mettre le coeur et l'âme du passé en formules". A ses yeux, l'enseignement universitaire, ce n'est pas le présent, ce n'est pas la littérature et à aucun moment il n'exprimera une quelconque vocation de professeur. Les cours vont, certes, participer à sa formation mais, bien souvent, il verra en Lakanal une prison, non pas physique comme à Brest ou à Bourges, mais intellectuelle. [...] Sa scolarité est un lent mais irrémédiable échec.

Auteur: Charton Ariane

Info: Alain-Fournier

[ pénitencier ] [ formatage ]

 

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oppression

Toutes les forêts s'emplissent de voix tonnantes! Tocsin! tocsin! Que de chaque maison il sorte un soldat ; que le faubourg devienne régiment ; que la ville se fasse armée. Les prussiens sont huit cent mille, vous êtes quarante millions d'hommes. Dressez-vous, et soufflez sur eux ! Lille, Nantes, Tours, Bourges, Orléans, Dijon, Toulouse, Bayonne, ceignez vos reins. En marche ! Lyon, prends ton fusil. Bordeaux, prends ta carabine. Rouen, tire ton épée, et toi, Marseille, chante ta chanson et viens terrible. Cités, cités, cités, faites des forêts de piques, épaississez vos baïonnettes, attelez vos canons, et toi village, prends ta fourche. On n'a pas de poudre, on n'a pas de munitions, on n'a pas d'artillerie ? Erreur ! on en a. D'ailleurs les paysans suisses n'avaient que des cognées, les paysans polonais n'avaient que des faux, les paysans bretons n'avaient que des bâtons. Et tout s'évanouissait devant eux ! Qui veut peut. Un mauvais fusil est excellent quand le coeur est bon ; un vieux tronçon de sabre est invincible quand le bras est vaillant. C'est aux paysans d'Espagne que s'est brisé Napoléon. Tout de suite, en hâte, sans perdre un jour, sans perdre une heure, que chacun, riche, pauvre, ouvrier, bourgeois, laboureur, prenne chez lui ou ramasse à terre tout ce qui ressemble à une arme ou à un projectile. Roulez des rochers, entassez des pavés, changez les sillons en fosses, combattez avec les pierres de notre terre sacrée, lapidez les envahisseurs avec les ossements de notre mère la France. O citoyens, dans les cailloux du chemin, ce que vous leur jetez à la face, c'est la Patrie... Faisons la guerre de jour et de nuit, la guerre des montagnes, la guerre des plaines, la guerre des bois. Levez-vous ! Levez-vous ! Pas de trêve, pas de repos, pas de sommeil ; le despotisme attaque la liberté, l'Allemagne attente à la France. Qu'à la sombre chaleur de notre sol cette colossale armée fonde comme la neige. Que pas un point du territoire ne se dérobe au devoir. Organisons l'effrayante bataille de la Patrie. O francs-tireurs, allez, traversez les halliers, passez les torrents, profitez de l'ombre et du crépuscule, serpentez dans les ravins, glissez-vous, rampez, ajustez, tirez, exterminez l'invasion. Défendez la France avec héroïsme. Soyez terribles, ô patriotes!

Auteur: Hugo Victor

Info: Publié par les Lettres française clandestines, n° spécial, 1er août 1944

[ résistance ] [ nationalisme ] [ Gaule ]

 

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